mardi 16 août 2011

François Desouche est vraiment un type formidable…


A l’heure où Slate et Rue89 viennent de lui décerner la palme du « journalisme de liens », ce qui le met tout en joie, et nous épargnera désormais peut-être ses éternelles jérémiades de Calimero-en-ligne sur tous ces medias vraiment krès krès méchants avec lui, je tenais moi aussi à féliciter ce brave François Desouche.

C’est que j’ai particulièrement apprécié son édito du 27 juillet 2011 (repris ci-après) au sujet des suites médiatiques provoquées par le carnage d’Anders Breivik. Tout ce qui fait la grandeur du François Desouche s’y trouve.

Pas un mot pour les victimes ou leur entourage, pas la moindre condamnation de « ces actes criminels » qui « ne font que donner plus de crédit » à ses constats. Rien, nada, « ingenting ! »

Non, toute son indignation, Monsieur François Desouche nous l’a dirigée contre ces vilains medias (c’était avant les sorties plus favorable de Slate et rue89) qui lui font un vilain procès en instrumentalisant les pires des trillions de commentaires (j’aurais bien aimé savoir lesquels sont « les pires » pour lui) qui se retrouvent sous ses articles.

Au passage, constatons non seulement l’absence totale de condamnation ou critique des tombereaux de commentaires haineux ou totalement déjantés, qui pullulent sur ce site mais aussi sa mauvaise foi.

Car il se trouve que l’on ne lui parle pas de ses supposés « millions de commentaires » mais des quelques 5000 qui se sont retrouvés sous le post en question (qui au demeurant semble avoir disparu du site). La plupart de ceux-ci valaient leur pesant de fumier surinfecté.

Car trêve de meuglements et autres balivernes. Contrairement à ce que prétend ce brave François Desouche, son site n’est ni « un miroir à inquiétudes », ni une soupape pour cocottes-minute sociétales au bord de l’explosion, ou encore une façon de canaliser des frustrations justifiées ou non (qui dit canaliser dit cadrages réguliers totalement absents de ce site), mais bien plus une façon de faire mousser la merde, et surtout un agrégateur ou catalyseur pour petites boules de pus identitaires qui y déversent à qui mieux mieux leur haine des musulmans, des noirs, des immigrés, des juifs, du système, etc, sans oublier leur admiration pour des tarés à la Breivik, Mladic et autres vaillants résistants de cette espèce.

Encore une fois, les articles sélectionnés par FDS ont pour vocation exclusive de cultiver le rejet total des immigrés, des musulmans, des noirs, des élites, du système, mais aussi et surtout la volonté comme la nécessité d’en découdre. Il en va de même pour la plupart des commentaires. Ils s’inscrivent dans la mouvance nationalistes, une partie assez significative d’entre eux flirtant avec le totalement déjanté. Ceux-ci engendrant fort peu de contestation de la part des autres lecteurs et aucune de la part des rédacteurs. Ce qui n’est jamais le cas quand ce genre de commentaire peut se retrouver sur des sites de journaux en ligne, et autres, comme le suggère ce petit manipulateur de gogos. Voyez-vous, lorsqu’un commentaire de ce genre se retrouve sur Libé, Le Figaro, eXc ou ici sur Le Republicoin, il ne change rien à la ligne éditoriale du canard. Il reçoit même des réponses des autres lecteurs ou des rédacteurs qui illustrent celle-ci. Rien de tout ça chez FDS.

Si l’on rajoute à cela le fait que ce site non « pas proche de l’extrême-droite » (comme l’indique Slate) mais affichant clairement la couleur nationaliste et identitaire, connait une audience de plus en plus large, dépassant même celle de certains grands medias en ligne (exit par conséquent les pleurnichages sur la censure et la non information du citoyen, et bienvenu, rançon du succès oblige, parmi les medias mainstream dignes de se faire canarder sans retenue), une audience en tout cas sans aucune commune mesure avec celle de tel ou tel groupuscule de fafounets encore plus barrés, on peut très raisonnablement se demander si ce catalyseur de bile ne ferait pas un très bon moteur à explosion pour hystérie collective.

J’observe d’ailleurs que ceux qui pètent un boulard à force de fréquenter ce type de site, semblent de plus en plus nombreux. J’en connais même quelques uns. Ce qui nous pousse à les inviter à sortir des bauges dans lesquelles ils pataugent sans retenue, à éviter de ressasser sans cesse les mêmes semblants d’idées, sans la moindre prise de recul, mais aussi à se coltiner un peu moins d’islamistarés du Net et autres Cortex ou anencéphales de banlieue. Ils feraient mieux de fréquenter un peu plus de noirs, d’immigrés et de musulmans aussi ordinaires que normaux. Ils verraient que ça aide à faire la part des choses.

Dans ce contexte de surenchère et de diffusion grandissante, comment s’étonner d’ailleurs que des déments ne se disent pas qu’il y a un public suffisamment conséquent pour les transformer en « héros », comme on a pu le lire dans les commentaires sur le post Desouche au sujet de l’attentat d’Oslo.

Car, entre nous, même si cela ne te rend en rien responsable des attentats d’Oslo, tu ne peux pas, en tout cas, t’en laver aussi facilement les mains, mon salaud !

Tout ceci mis à part, je souhaite bien évidemment une longue vie à cette fosse à purin du Net qu’est François Desouche. Il est toujours intéressant de pouvoir se rendre compte à quel point le fin de race est susceptible d’être touché par un nombre incalculable d’handicaps et autres pathologies mentales. D’un point de vue de la santé publique, c’est là une information capitale…

Sil Fernandes


Réponse à Joffrin, Libé, France 3 et les autres PAR FRANÇOIS | Publié : 27 JUILLET 2011

Plainte, campagne de presse hostile, reportage télé relevant de la plus totale des propagandes… Pour s’attaquer à Fdesouche.com, la stratégie est toujours la même : pratiquer l’amalgame entre les pires des millions de commentaires et le blog en lui-même. Sachant que ceux-ci sont libres et ouverts à tous sans inscription, c’est très facile.

Laurent Joffrin himself, France 3 sont montés au créneau. En dépit des bataillons de journalistes, spécialistes, experts dont ils disposent, ils n’ont pas trouvé autre chose à nous reprocher que les pires commentaires rédigés par nos lecteurs. Ce ne doit pourtant pas être difficile de mettre à l’amende les arguments d’une bande de beaufs racistes, lâches et décérébrés.

Et pourtant, haut du panier de la profession ou non : pas une critique de fond, pas le moindre démenti à nos assertions, aucune réponse aux inquiétudes dont notre blog est le reflet. Rien. Juste des amalgames faciles, des procédés médiocres et des basses intrigues…

Et la confirmation aux yeux de tous nos lecteurs des méthodes du sérail pour faire taire qui ose franchir le Rubicon de la pensée unique.

Avec ce genre de logique, on pourrait facilement accuser Libération ou Rue89 de fascisme, Atlantico de communisme… Sans parler de Facebook, Youtube, Dailymotion et autre Twitter regorgeant de commentaires et de vidéos 100 fois plus violents que ce qu’on peut observer sur notre blog. Ce n’est ni sérieux, ni déontologique.

Que Bruno Roger-Petit ou Rokhaya Diallo fassent ainsi passe encore.

Mais que ce procédé soit utilisé par l’un des rédacteurs en chef les plus puissants, les plus connus et par France 3, chaîne d’Etat, dans son édition nationale, pour tenter de discréditer notre petit blog et nous amalgamer avec un tueur de masse norvégien est consternant.

D’autant plus qu’au regard de leur influence sur la conduite de notre pays, sur sa politique et ce, depuis des décennies, les Joffrin et autres journalistes de France Télévisions portent une responsabilité énorme dans le climat délétère actuel. Qu’ils fassent leur examen de conscience, au lieu de chercher de commodes boucs-émissaires.

Ça en devient indécent car pour notre part, depuis 6 ans , nous n’avons eu de cesse de mettre en garde contre les conséquences récurrentes à toute société “plurielle”… Du Brésil à l’Afrique du Sud, d’Israël au Liban, des Etats-Unis à la Norvège, le multiculturalisme et le multiracisme ont toujours été synonymes de haine, de racisme et de violence. Les actes criminels d’Oslo ne font que donner plus de crédit à ce constat.

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