De « Twilight » en « Twilight » et après la lecture d’un vieil article daté de 2009, j’ai appris que de novembre 2005, date de la parution du premier volet en librairie de la saga de Stéphanie Meyer, à novembre 2009, pas moins de 450 ouvrages mettant en scène un personnage de vampire ont été publiés en France. Aussi je me suis posé la question du pourquoi d’un tel engouement. A plus forte raison que j’étais peu convaincu par les explications psychologiques fournies dans l’article en question.
Me tournant vers ma femme, je lui demande ce qu’elle en pense. Avec son petit air détaché, elle me répond : « à mon avis, il s’agit, comme pour les extraterrestres de préparer la population mondiale à la révélation de leur existence ». Une réponse que j’accueille par un éclat de rire avant d’y réfléchir un peu.
Tout bien considéré, et si cette (ma femme) crypto-Thrace du Caucase, cousine des anciens Daces des Carpates, n’avait pas totalement tort.
Après tout je pense depuis pas mal de temps qu’une bonne partie de notre fond mythologique sert d’habillage à d’antiques savoirs ou connaissances sur l’être humain que les anciennes élites du continent transmettaient de cette façon, de génération en génération. Le sens du mythe d’Œdipe n’a-t-il pas été redécouvert et décrypté par Sigmund Freud. Celui des Amazones n’a-t-il pas été révélé par bibi. Alors que peut bien cacher celui « des vampires » et pourquoi est-il à ce point d’actualité ?
Pour trouver la réponse j’ai cherché du côté des troubles « sociaux » les plus discutés du moment. Après une petite recherche j’ai trouvé celui du « harcèlement » et de la « perversion narcissique » décrite parfois comme « le mal du siècle ».
Ce que je subodorais est alors devenu évident. Expliquons-nous. Tout d’abord, quelles sont les caractéristiques du vampire ?
Il s’agit d’un mort-vivant, froid, lunaire ; fuyant la lumière du soleil mais aussi les miroirs ; se nourrissant de l’énergie vitale des être vivants ; vivant souvent dans l’opulence et les cercles du pouvoir.
Etrange comme cette description coïncide avec celle de pas mal de pervers manipulateurs : obsédés par l’argent et le pouvoir mais pas par le travail ; ne supportant pas la présence d’êtres solaires (rayonnant d’une vie intérieure bien remplie) mais ayant besoin d’eux, telle la Lune pour rayonner un peu ; fuyant le reflet du miroir, celui de la réalité au-delà des apparences et du paraitre, et donc de se retrouver face à ce qu’ils sont (rien au fond puisque d’après la légende leur reflet ne s’afficherait pas sur un miroir) ; avec un besoin irrépressible de se nourrir de leur victime, de s’abreuver jour après jour de leur énergie vitale jusqu’à ce que mort s’en suive ou bien qu’elle devienne comme eux après que leur poison ait fait effet ; soit un besoin caractéristique des êtres morbides…
Mais ce n’est pas tout puisque les moyens de s’en protéger nous éclairent un peu plus.
On dit qu’un vampire doit être entré chez vous au moins une fois avant de s’en prendre à vous. La légende prétend également qu’il est allergique à l’ail et à l’eau bénite.
Etonnant ! Les manipulateurs n’agissent qu’après avoir eu accès au moins une fois au for intérieur de leurs victimes, d’avoir repéré des failles susceptibles d’être exploitées. Ce type de personnalité très intrusive sait par ailleurs parfaitement bien se servir de techniques de « pied dans la porte » et autres pour pouvoir entrer. Quant à l’ail et l’eau bénite, cela renvoie sans doute au fait que le manipulateur ne s’intéresse pas aux gens d’un prime abord repoussant ou sans aspérités exploitables.
S’agissant des façons de s’en débarrasser, elles sont là aussi pleines d’enseignements : la balle en argent, la lumière du soleil, la décapitation ou un pieu en plein cœur.
La balle en argent doit faire référence à l’action de la justice étant donné que seul un dépôt de plainte et susceptible d’arrêter ce genre d’individu. La lumière du soleil est celle de la vérité. Rien n’insupporte plus un pervers que le dévoilement de sa perversité. La décapitation consiste peut-être à mettre le doigt sur sa folie, à le renvoyer vers elle ou à la retourner contre lui. Le pieu en plein cœur symbolisant sans doute la mise à l’écart de ce pervers par sa victime. La seule réelle victoire…
Alors qu’en dites-vous ? N’est-elle pas digne d’un vaillant chasseur de vampires cette analyse ? Aussi vous voilà avec les moyens de vous défendre de tous ces monstrueux parasites qui rodent parmi nous ? Ne me remerciez pas. C’est gratuit
En bonus, voici un dernier conseil. Méfiez-vous des gens à la dentition trop parfaite, du type alignement impeccable ou dimensions « à rayer le parquet ». C’est sans doute aussi pour cette raison que j’adore les Japonaises avec leurs chicots de traviole…
SILgmund Van HelSIL
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