Le moins que l’on puisse dire est que cette affaire de mariage homosexuel me plonge de plus en plus dans l’embarras…
Il est vrai que mes aprioris positifs à l’endroit des homosexuels, sans oublier mon côté «lesbienne japonaise », me portent tout naturellement à vouloir leur octroyer les « mêmes droits » en matière de mariage, à l’exception du droit à l’adoption pour des raisons liées au strict intérêt de l’enfant, comme je l’avais expliqué dans ce billet.
Oui mais voilà ! A l’examen des faits, de tous les faits, force est de constater que cette histoire « d’octroi des mêmes droits » est un « pieu » mensonge.
En effet, ce droit au « mariage pour tous » n’en sera pas un pour tous ceux qui souhaiteraient se marier de façon polygame ou incestueuse (entre adultes consentants).
Rappelons après tout que les relations sexuelles multiples ou entre parents majeurs ne sont pas prohibées dans notre pays tout en ne donnant pas pour autant droit au mariage.
Par conséquent, au final, il ne s’agit pas tant d’une affaire d’égalité des droits entre tous les citoyens, quelles que soient leurs orientations sexuelles, que d’une affaire de privilège accordé à la minorité homosexuelle ; d’une exception à la règle ; d’une dérogation à la norme…
Or, en principe, les privilèges en droits ont été abolis par notre république. Voilà donc un « mariage homosexuel » qui me semble quelque peu anticonstitutionnel.
Aussi que les homosexuels se contentent du PACS, qui est déjà une avancée « sociale » considérable, que l’on pourra éventuellement améliorer d’un point de vue fiscal et patrimonial, et qu’ils laissent l’institution du mariage à ceux qui s’inscrivent « naturellement » ou « logiquement » dans son cadre : un homme plus une femme.
AnSIlme de Cantorbéry
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