lundi 28 janvier 2013

Le mythe des « Licenciements boursiers »



«Licenciement boursier» par ci, «sacrifice de salariés pour faire plaisir aux actionnaires», par là. Dans un pays où sous l’effet de la novlangue gauchiste, les mots n’ont plus aucun sens…

Qui rappellera qu’une entreprise privée n’a pas pour vocation première de créer des emplois ou de les maintenir à tout prix, mais de créer de la richesse en fournissant, au moyen d’emplois salariés, des produits et des services…

Qui rappellera également que si une société doit rétribuer ses salariés, elle n’en doit pas moins rétribuer les investisseurs et actionnaires qui ont permis son existence en mettant leurs billes dans l’aventure…

Qui rappellera, même si les sadiques ou les gestionnaires bas du front y sont nombreux, qu’une entreprise ne s’amuse pas, comme le font croire nos désinformateurs patentés, à licencier des salariés, dont elle a besoin pour se développer, afin « de faire plaisir aux actionnaires », mais dans le principal  but de trouver l’équilibre optimal entre les prix du produit ou service, les coûts de production, les impondérables de compétitivité et ceux liés à la rétribution des investisseurs susceptibles de reprendre leur billes et de les placer sur d’autres projets si le retour sur investissement attendu n’est pas au rendez-vous…

Enfin, si la perte d’un emploi n’est jamais une chose anodine ou une simple donnée statistique, mais au contraire un problème qu’il faut traiter au mieux des intérêts des différentes parties, rappelons également que non seulement nos très inutiles gauchistes n’ont pas le monopole du cœur, mais que notre très libéral système permet à celles et ceux chez qui cette réalité « boursière » est insupportable, de tenter les concours de la fonction publique, en sachant qu’ils y gagneront moins à qualification égale, de monter une entreprise autogérée, ou bien de se mettre à leur compte, en sachant qu’ils devront en assumer tous les risques…

Sill Gates

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