Malgré mon absence de permis voiture et mon très faible goût pour les sports automobiles, je me suis laissé guider par mon GPS cinématographique vers la salle diffusant « Rush ».
Si je vous dis ça en guise de démarrage, ce n’est pas pour rien puisque j’ai adoré ce film, ce qui fait un sacré argument étant donné, encore une fois, que moi, les voitures qui tournent en rond, et les gars qui mettent leur vie en danger pour au final rien bien utile, sont des choses sur lesquelles j’ai tendance à glisser un peu comme on surf sur une flaque d’huile. Or là, je suis resté scotché toute l’histoire.
Ce « Rush » est tellement bon que je me suis demandé à partir du milieu du film, « mais bon sang, qui donc a bien pu réaliser ce petit bijoux de mécanique cinématographique ». En voyant défiler sur le générique de fin le nom de Ron Howard j’ai lâché en mon for intérieur un « bon sang mais c’est bien sûr, seul ce bon vieux Richie Cunningham pouvait régler à ce point la course d’une bonne vieille bobine ».
Voilà en effet un film écrit comme on dessine un circuit de Grand Prix, réglé au centième de seconde, doté d’une sacré reprise, nous embarquant pied au plancher, avec des acteurs qui en ont sous le capot.
Une production tout en action qui parvient à nous mettre aussi bien au volant que dans la peau de ces pilotes de légende qu’étaient James Hunt et Niki Lauda dont je n’avais connu que le visage accidenté, comprenant enfin ce qui s’est passé à plus d’un titre, car ce film, sur un ton tout sauf prétentieux, pose de belles questions et rappelle de non moins belles maximes, notamment celle-ci : « le plaisir est le bonheur des fous ; le bonheur est le plaisir des sages ».
Quant à moi, encore plus après cette œuvre cinématographique, je reste ancré dans cette idée voulant que plutôt que de frôler une mort inutile, dans des sport extrêmes, pour se sentir vivant ou pouvoir baiser, il est mille fois plus gratifiant et utile de tutoyer la Faucheuse, en baisant à mort de très infernales idoles, par Amour absolu de la Vie et l’avenir de ses enfants.
Pour finir, je vous laisse découvrir, qui finalement, avait une simple rage de vaincre, et une sacrée rage de vivre…
SILauda
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