Après l’intéressant «Mr Peabody» et la très amusante «île de Miam’nimaux», j'ai emmené ma marmaille voir le palpitant « Jack et la mécanique du cœur ». Drôle d’horlogerie cinématographique en fait...
Brillante sur la forme, aussi bien scripturale que visuelle. On sent bien que les auteurs se sont fait plaisir. Dommage que je n’ai pas été en mesure de le partager, pour la bonne raison que je l’ai trouvé plutôt sombre sur le fond. A force de nous en mettre plein la vue avec leur vision fuligineuse de la vie, j’ai passé tout le film à scruter les réactions de mes loulous qui, contrairement à moi, ont assez bien digéré les névroses anxiogènes des producteurs du film. J’ai en effet assez mal dormi dans la nuit qui suivit.
Sérieux les gars, ce serait bien d’éviter de tenter de faire cauchemarder les enfants avec vos rêveries ou de les faire gamberger avec vos cauchemars. Simplement rêver, ce serait déjà bien...
Les cahiers du SILnéma
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