vendredi 30 mars 2007

MA RECETTE POUR MON AMOUR


Qu’est ce que c’est que ce bordel ?!? Tu négliges ton intérieur ma chérie ! C’est n’importe quoi ! Saches qu’une femme bordélique ça déplait aux hommes et ça attire toujours les quolibets des autres femelles. Alors au travail et fissa, avant qu’il ne soit trop tard!

C’est qu ‘il me plaisait bien, moi, ce projet social-démocrate à la scandinave conjuguant dialogue social, flex-sécurité, responsabilité individuelle et solidarité collective, éducation et innovation. Le tout relevé à la sauce républicaine.

Ça me plaisait bien, moi, l’idée d’avoir une femme présidente. Une femme faisant la nique à tous ces vieux phallocrates. Ça m’aurait tellement plu de voir tous ces bougres faire pipi, assis. Ça m’aurait tellement plu de voir les imans, les curés et autres cons à calotte devoir s’agenouiller devant ma présidente.

Je t’avouerais même que j’ai bandé quand tu nous as expliqué que la République, notre devise, notre drapeau, notre hymne sont nés à gauche, pour abattre les privilèges, pour la liberté, pour l’égalité, pour la fraternité. Je me suis dit enfin ! Ma chérie va se servir enfin, de cette identité-là pour nous expliquer que le « mérite » est à gauche pendant que les « héritiers » sont à droite et que l’on ne s’est pas emmerdé à foutre à la porte de notre Nation, l’aristocratie du sang, pour que celle de l’argent, revienne par la fenêtre, réasseoir un pouvoir sur le Peuple, par l’intermédiaire d'ultra-libéraux comme Sarkozy.

Mais voilà, je ne suis pas sûr du tout que t’ais compris le sens même, de tout ça. Du coup au lieu de nous l’expliquer, de l’incarner, tu n’incarnes que toi. Or moi, de culte de la personnalité, je n’en accepte que le mien.

Aussi, je n’ai à te conseiller qu’une seule chose. Essayer de comprendre le sens de ce projet afin de pouvoir expliquer les vertus de l’égalité, les vertus de la liberté, les vertus de la fraternité, les vertus de l’impôt, les vertus du tous pour un et du un pour tous, les vertus de la République. Comprendre pour ne pas éluder les problèmes mais pour démontrer qu’à chaque question posée par le Peuple, il existe une réponse de gauche. Fais donc ta synthèse ! Fais-toi des fiches ! Range-moi tout ce foutoir pendant que je prépare le repas ! Et si tu as besoin de conseils, appelle-moi. Ma maman, ancienne femme de ménage de son état, m’a transmis tous ses secrets. Je n’aurais pas trop de mal à t’en faire bénéficier.

En conclusion, laisse-moi « juste » te dire un dernier truc. Puisque tu aimes un peu trop jouer les reines et que cocotte autour de toi, très fortement, le parfum des courtisans, entoure-toi donc de 2, 3 bouffons. Non pas, ceux que tu as déjà mais de ces bouffons comme on en faisant d’antan. Ceux dont l’ironie mordante et bien placée aidait les rois à prendre du recul. Voila ma Reine Picte... puisses tu mener tes champions à la victoire...

SIL chevalier du Lac ou de la flaque ; il ne sait plus.

P.S : spéciale dédicace à mon Fredo

MA RECETTE POUR MON NICO


Avec de tels taux de popularité alors que l’idéologie ultra-libérale n’a jamais dépassé 5 % dans ce pays et que l’on sait très bien que tu vas nous la mettre profond, je suis obligé d’envisager que soit la gauche est dans un état pitoyable, soit que tes intuitions et intentions ne sont pas totalement mauvaises. Cela étant, au lieu de nous vaseliner le rectum avec ta pommade aux extraits de gauche, je suis certain que ton projet gagnerait en lisibilité si tu canalisais un peu ton énergie et si tu proposais un projet plus équilibré. Pourquoi ?

Parce que mon bon troupeau a besoin d’entendre que gouverner un pays en mettant le cap à droite ne signifie pas pour autant que l’on balourdera par dessus bord tous ceux qui se trouvent sur le ponton gauche du navire; qu’une vision politique peut s’adresser à tout un pays et pas seulement à l’une de ses castes. Voila pour la trame. Mettons maintenant un peu d’ordre dans les chapitres de ta campagne. Tes axes sont l’économie, la sécurité, la laïcité, l’immigration, la politique extérieure, ton ambition. Prenons-les un par un.

Économie : afin de faire genre,« j’ai une vue globale des choses » et de ridiculiser la gauche, il te suffit de dire « mes prédécesseurs ont contribué à faire de l’entreprise une ennemie ; la gauche à fait de l’Etat un impuissant ; moi, je vous dis que la création de richesses procède de l’esprit d’entreprise. Cependant comme l’Entreprise ne peut pas tout, l’Etat sera là pour prendre le relais là où l’entreprise calera. »

Sécurité : « Mes prédécesseurs ont laissé le problème se poser; la gauche le nie ; moi je contribuerais à le résoudre »

Laïcité : Bien que je sois, sur le principe, totalement opposé au financement des mosquées avec nos deniers, ton égarement communautariste s’avérera sans doute, machiavéliquement parlant, une aubaine puisque le jour où ta tentative d’élaboration d’un « gallicanisme » islamique, se cassera les dents, et ce même si ma naïveté rêve du contraire, il nous sera alors possible d’arguer de notre générosité passée afin de tout leur reprendre, sans le moindre sentiment de culpabilité.
En attendant, il convient de conclure le marché suivant : « puisque la République accepte de déroger à ses principes pour vous offrir une dignité religieuse, il vous faudra déroger aux vôtres en vous soumettant à la critique, à la satire et à la raillerie propre à notre culture. » Seuls moyens d’aboutir à une éventuelle modernisation de l’Islam.

L’immigration : rebelote ! « Mes prédécesseurs ont laissé le problème se poser; la gauche le nie toujours ; moi je m’en occupe ! »

Politique extérieure : « La France a pour vocation de se retrouver aux cotés de toutes les démocraties. A fortiori, aux cotés de la plus grande d’entre elles ». Evite par contre de rendre synonyme EUA et Bush. Et surtout n’hésite pas à enfoncer une évidence admissible par tous. La France est l’amie et l’alliée du Peuple américain. Nous nous sommes battus pour sa souveraineté. Ils se sont battus pour la notre. Nous sommes donc à jamais liés et en tant que nation sœurs, point de rapports hiérarchiques entre nous mais bien des relations d’égal à égal.

Ton ambition : C’est ton talon d’Achille. Comme il t’est impossible de le cacher, transforme-le en ambition pour la France. « Sarkozy, une ambition pour la France ». En v’la un slogan préférable à tes histoires de rupture. Evite ce terme. Le mot rupture renvoit trop à des bris d’os. Adopte plutôt le terme que j’entends souvent dans la bouche des gens et qui est compatible avec une image d’ambitieux. « Avancer » ; « aller de l’avant ». Les gens parlent souvent d’aller de l’avant. Du coup v’la un dernier Slogan. « Sarkozy, pour une France qui avance ».

SILogystique

P.S: spéciale dedicace à Pierre Archambaud

MA RECETTE POUR MON FANFAN


Pour toi, mon bon François, ma prescription d’apothicaire sera on ne peut plus simple. Ne change rien ! Ton projet est équilibré, posé, bien mûr. Tellement mûr qu’il frise même le pourri. Il est temps de le cueillir.

Tu sembles avoir compris que l’Autorité n’appartient pas plus aux élèves qu’aux profs mais à l’Ecole Républicaine.
Tu sembles avoir compris que la réussite sociale et économique de notre pays ne pourra se faire dans une perpétuelle guerre du tous contre tous.
Tu semble avoir compris que gouverner ce pays passe par une meilleure représentation des aspirations du peuple.
Tu sembles avoir compris que la place de la France dans le Monde se situe parmi les leaders en termes de valeurs démocratiques.
Tu sembles avoir compris que la Laïcité, consiste à rendre à César ce qui est à César et au spirituel ce qui est au spirituel, point.

Tout cela fait que l’on sent bien qu’il y a un bon gros corps calleux entre tes deux hémisphères, assurant la cohésion du tout. On se sent à l’abri de l’hémiplégie. Donc ne change rien ! Ne change rien mais essaye quand même de rajouter un petit truc. Quoi ?

De l’identité ! Je sais que cette notion t’énerve mais il nous faut l’aborder. Cependant rassure-toi puisqu’il ne s’agit pas là de « l’identité » dont parlent les deux autres candidats. Que tu tiennes à ce que nous vivions notre identité française, nationale, républicaine, de façon apaisée est tout à ton honneur. Sans compter que tu nous en parles suffisamment depuis le début, de ta vision de la France, de nos valeur républicaines, pour que tu ais quoi que ce soit à démontrer de ce coté là. Non, je te parle de l’identité du Centre.

Pour faire bref, Le corps calleux reliant les deux hémisphères cérébraux, en dehors de cette fonction, ne sert à rien d’autre. Alors, au lieu de maintenir l’ambiguïté d’un Centre comme lieu de rencontre entre idées de Droite et idées de Gauche, comme simple conjonction de coordination, fait donc du Centre, un projet politique en Soi ; un projet Démocrate capable de fédérer des compétences de gauche comme de droite ; un appareil gros-porteur disposant d’une aile gauche et d’une aile droite, capable de transporter ceux qui en ont assez des dogmatismes droitiers comme gauchers.

Si tu réussissais à faire de ce projet centriste, un grand parti Démocrate, tu ravirais au PS son occasion historique de refondation sociale-démocrate. Le PS s’enfoncera ainsi dans les limbes du passé et toi tu verras ton nom inscrit comme celui d’un fondateur.

Comme Slogan, je vois bien : « Parce que l’hémiplégie est paralysante, voté au Centre » ou « Vive la révolution orange »

SI(Y)Logistique

P.S : mes potes centristes m’indiquent qu’il convient de parler de « révolution clémentine » plutôt « qu’orange »...Soit ! j'aime bien aussi les clementines...Spéciale dédicace à Seb...

mardi 27 mars 2007

RECETTES DE PAINS DE CAMPAGNE


Il paraîtrait que les campagnes respectives de nos candidats respectables patineraient dans la choucroute. Comme je suis condamné à tout faire moi-même dans ce pays afin d’empêcher que la démocratie ne s’englue dans les extrêmes, que je suis par ailleurs un génie capable de projeter ma pensée sur plusieurs sphères différents, je me propose cette semaine d’apporter quelques conseils voir même les recettes de la victoire aux 3 principaux candidats républicains.

Comme il me faudra être forcement un peu concis, histoire de ne pas assommer mon lectorat, si d’aventure l’un des candidats ou bien tous les candidats manifestaient le souhait d’explications plus détaillées, voir des cours à domicile, qu’ils n’hésitent pas à me contacter.

Mes tarifs sont les suivants :

Pour mon Nico, le tarif sera lacanien, 100 000 euros de l’heure, vu qu’il dispose de bien des moyens, y compris de celui de l’Etat. Cela dit un duplex à Neuilly comme modalité de paiement ne se verra pas opposer de refus.

Pour mon bon Béarnais, vu l’indigence actuelle du centre, ce sera moitié-prix ou bien quelque cours particuliers de dressage de chevaux, dans son exploitation familiale.

Par ma candidate, quelques dîners en tête à tête suffiront à faire de moi le plus heureux des demi-dieux.

Quant à l’ordre des contributions, décidés par tirage au sort, il sera le suivant : Monsieur Bayrou, Monsieur Sarkozy, Madame Royal.

Ah oui, au passage... En ce qui concerne les extrêmes, en cherchant un peu, j’ai bien un truc à leur conseiller. Celui d’aller mourir. Ceux qui ont réussi ne s’en sont jamais plaints !

A bientôt pour mes recettes...

SIL bonne pâte depuis 1841
Illustration : « pain de campagne » de Catherine Salmeron

P.S. : spécial dédicace à pain-stupide, un i-pot découvert grâce à google, et avec qui je partage, visiblement, un intérêt certain pour Shakira.

LES 300


Quand mes potes m’ont SOMMÉ de les accompagner au cinéma pour y voir « Les 300 », je m’attendais à être assommé par un « préquelle ». Ces films censés raconter l’avant quand les scénaristes sont en mal d’après. Un prélude quoi ! Je laisserai cependant à tous nos créateurs de néologismes tels que « bravitude », « préquelle » ou « pré-suite », ce don nécessaire au mouvement du monde comme de la langue.
Bref ! Non informé du thème du film, je m’attendis à assister au prélude des 4400, l’une des séries phares de la télé dont je n’ai vu à ce jour, aucun épisode. Ça tombait bien puisque j’apprécie quand on me raconte les histoires dans l’ORDRE. Je voyais donc venir une histoire du genre « nous partîmes 300. Nous arrivâmes 4400 ». Que nenni !

Au fait, il s’agit d’une fresque mythologique dans la plus pure tradition classique bien que modernisée. De la mythologie pré-moderne et post-classique que la jeunesse inculte ne manquera pas de qualifier de neo-peplum gothique trash-metal, genre « Manowar ». Comme il n’y a pas de raisons qui m’empêchent, moi aussi, d’inventer des mots, je qualifierai ce style, d’historic fantasy© !

Dans tous les cas, ce film n’a pas manqué de plaire à l’historien fantaisiste que je suis. Bravo messieurs ! C’est du grand art ! Couillu, sentant bon la sueur de salles de sport et la testostérone d’abattoir. De quoi me faire kiffer ma race tout en nous rappelant utilement que les grecs n’ont pas toujours été que des pédés et qu’on leur doit quand même nos couilles démocratiques, éléments qui à eux seuls devraient mettre fin une fois pour toutes à tout sentiment homophobe. Je dis ça parce que je viens de lire dans « Le Monde » que des chanteurs antillais auraient appelé « à brûler » du « makoumé » (homosexuel en créole). Sérieux où va ce monde si même nos chères Antilles déchaînent leur baron samedi (démon local). En tous cas, pour nos couilles démocratiques, sincèrement, merci encore chères tapettes. Merci aussi pour la suite, puisque qui dit couilles, dit trique ! Organe bien utile face à la tyrannie...

Tu m’étonnes que les néo-perses pètent les plombs devant ce film et hurlent au complot anti-iranien. Il y a vraiment de quoi avoir les boules et vous savez quoi ? Je me propose de les gonfler encore un peu plus.
Ce n’est quand même pas de notre faute à nous, héritiers de la civilisation grecque, si vous n’êtes même pas foutus de vaincre à 300 000 contre 1000, avec tout l’arsenal de l’empire Perse à votre disposition, ninjas « immortels » y compris. Dans le film, les ninjas ne sont pas qu’un délire puisque les Perses disposaient effectivement de troupes d’élite spécialisée dans l’infiltration et les actions commando. Et oui, mes chers néo-perses à barbe, malgré tout votre attirail, vous étiez nuls déjà sans barbe, voilà tout ! Pleurez un bon coup, vous verrez que ça ira mieux après. Je suis méchant ?!? Regardez les Romains. Ils y sont bien arrivés eux, à vaincre les grecs.

Il faut juste réussir à admettre, que vous, les orientaux, n’êtes bons qu’à tyranniser d’autres orientaux et que dés qu’il y a du vrai bonhomme en face, coté oriental, il n’y plus personne. Dites-moi, au passage, ce n’est pas Alexandre qui vous a foutu une branlée, aussi, quelques temps après, non ?!? C’est bien ça n’est-ce pas ? Mais soufflons encore un peu pour faire éclater vos boules en confettis...

Soufflons puisque cette histoire passée m’en rappelle une bien présente. Vous allez kiffer l’anachronisme. A l’échelle de notre monde, quelle réalité se rapproche le plus, de cette cité état où se conjuguaient démocratie, raison, refus de la soumission, mobilisation de toute une société autour de sa survie. Une cité état, cernée par un pseudo empire dirigé par des mégalos mystiques se prenant pour des Mahdi (sorte de Messie) ou autres commandeurs des croyants. Un pseudo empire où l’individu, la liberté, la loi de la raison sont un blasphème. Alors, quelle réalité se rapproche le plus de l’histoire narrée dans le film ? ... Ben celle d’Israël les petits gars !

Ce film est pour moi un hymne à Israël, la nouvelle Sparte post-classique, néo-moderne, menacée par des nouveaux Xerxès toujours aussi préclassiques. Voir ce film est donc un acte militant. Cependant comme je tiens à faire plus que ça, beaucoup plus qu’à soutenir Israël, la démocratie et cultiver mes tablettes de chocolat afin de rendre hommage au sacrifice spartiate, en visionnant simplement ce film, voici ce que mon sens du compromis guerrier a contracté comme idée.

Bâfrons nous de chocolats Léonidas et arborons fièrement cet été des tee-shirts à la gloire de ce chocolatier. Grâce à l’accord, que je viens de négocier, juste entre deux virgules, pour tout ballotin de 500 g acheté, 2 euros seront reversés à Tsahal, l’armée israélienne. En échange, une statue du Roi Léonidas trônera à la Knesset, le Parlement Israélien et le Chocolatier Léonidas se verra octroyé des conditions de vente très favorables sur tout le territoire Israélien.

De toute façon, j’ai toujours préféré le chocolat en ballotin plutôt qu’en tablettes... C’est ballot hein ?!? gnarf ! gnarf ! gnarf !

Alors j’entends d’ici, tout un tas de fiotasses qui hurlent au Testostéronisme, de ma part. Sachez bande de lopettes, siliconées du bulbe rachidien, que d’avoir chialé comme une vulgaire pintade, une fois en VO, une fois en VF puis 2 fois à nouveau en VO, sur le « Titanic », m’autorise à bander comme un bouc sur du « 300 » et à éructer un bon gros « AOUHHH » spartiate.

SIL maître chocolatier depuis 1841

JABBA LE HUTT


En glissant sur un gigrasbit numérique, j’ai atterri dans l’un des fossés du net. Le Blog de Guy Carlier. Histoire de m’en extirper j’ai dû le gravir. Son blog m’offrit pour seul divertissement que celui d’apprendre que j’avais un point commun avec Benjamin Castaldi. Benji pour les intimes. Il ne s’agit pas, bandes de mauvaises langues, de Flavie Flament. Ce n’est en aucun cas votre serviteur qui lui a repris ce flambeau, blond flamboyant, du PAF. Pour la simple et bonne raison que la seule divinité du PAF que je vénère et dont je serais à jamais le « Vestal(e) » vierge comme fidèle, s’appelle Marie Drucker. Non ! notre point commun à Benji et moi est d’avoir fait le parallèle entre Carlier et Jabba le Hutt, le monstre aussi méchant que gluant de Star Wars… Ring ! Ring ! Excusez-moi ! il faut que je décroche !

Il s’agissait de Massimo Gargia, le Président de la Ligue des Adipeux Anonymes, qui me manifestait sa colère flasque en me demandant d’où me vient cette haine subite du rond. Qu’il ait laissé courir le fait que je taille dans le gras d’Alexandre Adler, étant donné qu’il ne comprend jamais rien à ce qu’il raconte, soit. Mais là, il ne laissera pas passé cet outrage puisque sa pensée ou sa pesée, je ne sais plus, serait proche de celle de Carlier.

Sachez Monsieur Gargia, qu’un Jedi de mon rang n’est nullement motivé par la haine, encore moins du rond. Je suis carré moi, Monsieur. En fait, cette propension récente à chasser le mammouth me vient de mon sens aigu de l’adaptation. Puisque le réchauffement climatique risque fort de nous entraîner vers un nouvel age glaciaire, il convient de s’entraîner d’ores et déjà à en traquer les espèces proliférantes. Sans compter que ce frima printanier n’est pas s’en m’ouvrir l’appétit. Un appétit capable cependant de faire la différence entre un Adler dont je goûte, 99% du temps, la saveur de sa cuisine conceptuelle et celle de l’autre empaffé du PAF, dont le faux gras me reste à chaque fois sur l’estomac. En termes imagés, on pourrait même dire que là où Adler est de la cuisine à 90% de matière grise, Carlier c’est du 0%. Car mon bon Carlier, je ne sais pas ce que te disent tes fans, si d’aventure il y en a, mais moi, tes chroniques frites dans l’huile frelatée, elles ne m’ont jamais arraché ni un rire, ni même un sourire de contentement.

Tu vois, ta soi-disant méchanceté mal revenue, ne laisse aucune trace sur mes papilles chargées de sentir le second degré. Il y a dans tes préparations comme un fort dépôt de premier degré. Du coup elles n’ont rien de l’amuse-gueule, mais plutôt tout de l’étouffe-chrétien. Sérieux mon gras, ça se voit gros comme une maison, que tu vis ton « état de grasse » (mot que tu as si élégamment servit à la Magali de la star-ac) humoristique comme un pouvoir. Du coup, tu te le caresses, ton Pouvoir. Tu sais toujours sur qui taper et tu te situes souvent du côté du manche, histoire sans doute d’en compenser l’absence. Je me souviens encore comment t’as joué les poufs de salon du PAF face à une Bernadette ou un Joey Star. Eh, ouais ! Ton acidité n’est pas là pour nous aider à digérer le réel mais pour nous faire dégobiller… Attendez, je prends un Spasfon (Pub) et je reviens…

Poursuivons. Comme on t’a quand même appris que, dans ce métier, il faut faire preuve d’autodérision, sans quoi, on se retrouve vite sans amis, il t’arrive de t’y essayer tout en t’y engluant. La preuve ?…tes amis ?!? Non je rigole. Je suis sûr que t’en as, des clients. Non, là où tu t’englues c’est quand t’es là, à nous bassiner avec l’Argenteuil d’un soi-disant passé maigre et les grosseurs de ton présent…je n’y vois pas d’autodérision. Par exemple, moi qui suis le plus parfait des exemples, quand j’évoque mes origines piteuses, en général ça fait rire…Quand c’est toi qui le fait, ben ça fait pitié ! On s’en fout de tes bourrelets, bibendum !

Quant à Argenteuil, il n’y a pas que de cités là-bas. Les grandes Barres que t’invoques, on sent bien qu’elles sont là pour masquer un passé de directeur financier dans des sociétés de vente d’armes et de bois exotique. Un passé que t’as sans doute du mal à digérer. T’as raison après tout. Invoquer la « Gauche » comme sort de dissimulation, cela a toujours été assez efficace. Surtout ne change rien… tu me fais bien rire…va !

Par contre Benji, j’ai quand même un truc à te dire. T’as oublié de pousser l’analogie jusqu’au bout, mon petit gars. Dans Star Wars, aux pieds, si l’on peut parler de pieds, de l’ogre baveux, on y trouve une sorte d’hyène de l’espace, toujours prête à rigoler des conneries de celui-ci (voir illustration. Cliquer dessus pour agrandir). Cette hyène s’appelle Salacious Crumb. Or ce duo ressemble trait pour trait à un autre duo du passé. Celui formé naguère par Fogiel et Carlier.


Master SIL qui n’est pas un SITH

jeudi 22 mars 2007

N’AYEZ PAS PEUR !


Holy Fuck once again! Cette fois-ci c’est la débandade. Alors que la semaine dernière je vous narrais l’ouverture d’un front bigot à l’Est, à travers la proposition d’interdiction totale de l’avortement en Pologne, force est de constater que j’avais sous-estimé l’ampleur de l’offensive. Aussi je vous prie de bien vouloir m’absoudre pour cette faute majeure. Majeure puisque n’il ne s’agissait pas d’une petite bataille mais de grandes manœuvres, planifiées, amorcées le 13 mars puis lancées le 14 mars 2007. Date qui restera dans l’histoire comme celle de l’opération « Barba Bianca ».

En même temps qu’il attribuait à son nouveau Maréchal de la Conférence Episcopale Italienne, le fidèle Angelo Bagnasco, le théâtre des opérations italiennes et qu’il rencontrait le Tsar Poutine afin d’aboutir à un pacte de non agression, voir de négocier une alliance avec l’Eglise orthodoxe, Benoît XVI diffusait sur les ondes sa nouvelle exhortation apostolique, intitulée « Sacramentum Caritalis ». Un vrai plan de bataille pour le Seigneur, pour son Overlord. Ce plan appelle les légions cléricales à « l’obéissance fidèle ». Il leur indique que les ordres pourront de nouveau être encodées en latin ou en grégorien grâce à la réintégration des troupes traditionalistes, spécialisés dans ce type d’encodage.

Ne s’arrêtant pas là, il appelle les cellules dormantes à se réveiller. Dans ce cadre, les hommes politiques catholiques auront à cœur de défendre la vie et les valeurs traditionnelles de la famille. « Le culte agréable à Dieu n’est jamais un acte purement privé (...) il requiert un témoignage public de notre foi ». Compris 5 sur 5 ! Roger !

Des actions commandos sont également mises sur pied puisque en France, l’archevêque de Paris, Monseigneur André XXIII déclare, à la même date, vouloir lancer la procédure de béatification du Professeur Lejeune, l’icône des commandos anti IVG.

Mon Dieu, c’est vraiment la guerre ! Un vrai Blitzkrieg ! On va enfin pouvoir tous mourir histoire que Dieu puisse reconnaître les siens. Quant à ceux qui s’interrogeaient sur l’utilité d’un pape bavarois, ils ont maintenant leur réponse. Sans compter, ma foi, qu’il est drôlement doué, mon Benedictus XVI! Il a commencé par nous endormir avec son encyclique de 2005, « Deus est caritas » (Dieu est amour).

Merci Benoît, grâce à toi, j’ai enfin compris la parabole des deux joues. Si on te gifle la joue droite, tends la joue gauche... pour un câlin... et vice versa. Un câlin, une gifle ; une gifle, un câlin ; c’est très bon, parait-il pour la circulation sanguine. En 2005 Dieu était amour ; en 2007 il est pouvoir. C’est logique. De toute façon, soit c’est logique, soit c’est schizo... or comme je n’oserait jamais m’attaquer de la sorte à l’infaillibilité papale... C’est que je ne veux pas d’emmerdes avec ses services secrets, moi. Les services de La Sapinière, dont les deux plus grands agents, Ségolène et François, à travers leur SCI de couverture, risquent d'êtres portés au pouvoir.

Par contre, bien que n’étant pas digne de te recevoir, puis-je te poser une question ? Que tu travailles, dans tes clubs de sport à voûtes d'ogives, à nous faire descendre l’amour de ton dieu sur Terre et le royaume du Christ dans le cœur des hommes, soit ! Tu peux même le faire en latin ou en grégorien puisque je trouve cela plutôt rigolo. Mais au nom de quoi, à par celui de ton dieu, te permets-tu de t’immiscer aussi vulgairement dans notre libre arbitre laïc ? « Mind your bizness, holy mother fuckers ! » Pourquoi, une telle offensive, un 14 mars ? Tu fêtes quoi au juste ?

« Mit brennender Sorge », « Avec une vive inquiétude » ?!? Le 70e anniversaire, jour pour jour, de l’encyclique de Pie XI ?!? Celle où il condamne le Nazisme ?!? Bof je ne vois pas trop le rapport. S’il est vrai que Pie XI y condamna le nazisme et son antisémitisme, cette encyclique déplore aussi pour ne pas dire surtout, les violations au concordat de 1933 (accords entre l’église et le Reich) et « la primauté d’une race, du Peuple, de l’Etat sur la vrai foi ». A moins, Benoît, que dans ton esprit, la laïcité soit comparable au nazisme puisque des fois, à t’écouter, tu sembles, il est vrai, regarder la laïcité « avec une certaine inquiétude ». Si tel était le cas, mon bon Benoît, saches que je te laisse l’entière responsabilité d’une telle connerie. Par contre si tu vois dans la laïcité, l’un des vecteurs de notre affaiblissement face au nouveau totalitarisme conquérant qu’est l’Islam, saches que suis prêt à l’entendre même si je ne suis pas du tout d’accord. Cela dit, mon bon Benoît, c’est tout de même embêtant que je sois obligé, moi, pauvre pécheur, de tenter de clarifier ta pensée plus bordélique que germanique. T’as traîné trop longtemps à Rome, Benoît. Fais gaffe !

Ben, oui écoute ! Un coup, Dieu est Amour ; celui d’après il est la source de ton Pouvoir. Un coup t’es pour la Reforme, en étant l’un des cerveaux de Vatican II (1962-65) ; l’instant d’après t’es le pape de la nouvelle contre-réforme. C’est comme pour le coup de Ratisbonne. Un coup tu sembles vouloir mettre le nez de l’Islam dans son caca et nous alerter sur les dangers de ce totalitarisme ; l’instant d’après tu nous dit que le plus grand danger qui nous guette est la sécularisation de nos sociétés. Du coup je m’interroge, Benoît. Je me demande si tu ne te servirais pas de l’Islam comme d’une locomotive, si tu ne nous ferais pas le coup du poisson-pilote. Tu sais, ce petit poisson qui nage dans le sillage des grands requins pour lui picorer les restes de déjeuner coincés entre les dents.

En fait tout ça manque de cohérence et je n’arrive toujours pas à savoir si tu tiens de la finesse d’un maître Eckart ou de la rudesse des maître écarteleurs, du questionnement ou de la questionnette, du progrès spirituel ou de l’inquisition.

En attendant, moi, tous vos mouvements de troupes, vos Commandos, vos B(enoït) 16 dit 52, Mig(uel) 27, F(rançois) 14 tomcat, Mirages 2000 et autres V(ictor) 2 ; tous ces noms sortis de l’arsenal religieux, loin de me rassurer, me fichent plutôt les chocottes.

Frère SILas qui voit tout ça « mit brennender sorge ».

CHARLIE’S ANGELS


« BONJOUR CHARLIE ! » Comme cela fait maintenant plus d’un mois que je me ronge les ongles (voir photo en annexe) dans l’attente du verdict du procès intenté à ton encontre par nos chers représentants d’un l’Islam « tolérant et pacifique », tu comprendras aisément que je ne salue pas ta victoire avec l’une de mes conneries habituelles...

Je la saluerai plutôt avec un soupir de soulagement et la formule avec laquelle Monsieur Charlie accueille ses anges gardiens à chaque fois qu’elles rentrent saines et sauves de leurs aventures :

« BRAVO LES FILLES ! »

SIL coach des drôles de dames

P.S. : pour les nuls en humour allusif, je parlais ici de Charlie Hebdo.

ALEXANDRE VI LE GROS


Il est un Monsieur que j’aime bien écouter, tous les matins à 8 heures 15, sur France Culture:

1- Parce que je comprends tout ce qu’il dit et comme il raconte souvent des trucs intelligents, j’ai l’impression d’en être ;
2- Parce que ses fiches sont tenues rigoureusement à jour depuis ses études à Normal-Sup. Du coup je n’ai pas besoin de le faire avec les miennes. Je n’ai qu’à podcaster les siennes ;
3- Parce qu’en plus de jouer les Wikipedia à lui tout seul, il n’est pas dénué d’un certain humour, ce qui me met toujours en confiance.

Il s’agit de Messire Alexandre Adler, mon nounours intellectuel à moi. Mais v’la, des fois, il lui arrive de partir en vrille quand il est sous l’emprise de la colère ou d’une toux grasse. Or comme dirait le gros Confucius, « l’homme en colère tourne souvent le dos à la vérité ». Oh, je ne lui en veux pas pour ses coups de sang. Tous les hommes de principes en ont, excès de triglycérides ou pas. Par contre ce qui me turlupine, c’est que je n’arrive pas à comprendre d’où viennent ses accès de bile. Et moi, quand je ne cerne pas le problème, j’échafaude, je conjecture, je patauge dans la mélasse. Ça me travaille…Crevons l’abcès et expliquons nous.

Mon cher Alexandre, il y a de cela quelques mois, à 8 heures 15 pétantes, tu chroniquas sur le génocide arménien. Cette question semblait t’emmerder, du fait qu’elle participait au maintien de la Turquie à la porte de la Sublime Europe. Dans la colère, qui transpirait par tous les pores de ton propos, c’était limite si tu n’allais pas jusqu’à conclure que les Arméniens les avaient bien cherchés, leurs « massacres de masse ». Quelle idée, que celle de résister, franchement ! Ne comprenant pas l’origine de ce courroux, je me suis alors demandé, « c’est quoi son problème avec les Arméniens ? » « C’est quoi cette passion pour le bordel turc ? » « C’est quoi cette nostalgie digne d’un janissaire démobilisé ? » « des restes de dhimmitude ? » « les quelques kilos d'illusion qui lui restent encore à perdre?» ... Puis mes interrogations se tassèrent sous l’empilement de tes nouvelles chroniques, toujours aussi bien huilées.

Patatras ! Mercredi 21 mars 2007, 8 heures 15, toi devant ton micro, moi devant mon Nesquik (PUB), v’la t’y pas que je ressens de nouveau un déséquilibre dans la « Force ». T’annonces d’emblée que tu vas « agacer » l’auditeur, à travers la question du Darfour. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je crains le pire. Bingro ! Et revoilà qu’après nous avoir lu ta jolie fiche sur le Soudan, tu nous reparles de « massacres de masse » et tu finis par nous dire qu’il faudra impérativement faire attention à nos modalités d’intervention au Soudan, sans quoi on risque fort de foutre le bordel au Soudan, en Egypte, sur toute la planète et de tout ce coté-ci de la galaxie. En gros, laissons faire le karma galactique puisque tout a un sens…

Et moi, de me dire devant mon Nesquik (rePUB) : « C’est quoi son souci avec les génocides, à ce gars-là ? » Si on met le nez de la Turquie dans celui qu’elle a perpétré, ce n’est pas bon pour l’Europe. Si on met le nez des arabes du Soudan dans celui qu’ils perpétuent au Darfour, ce n’est pas bon pour le Monde. T’as un problème avec les autres génocides où quoi ? Tu sais, des âneries pareilles dans la bouche d’un ingénieur cognitif de ton niveau, c’est quand même susceptible de caractériser une faute grave, si l’on parle en termes « privés » tel que tu les aimes depuis qu’ils sont à la mode. Alors certes je ramène moi aussi, sans cesse, mes gens, à la spécificité, à « l’unicité », de la Shoah et je m’échine à contrôler, au niveau galactique, l’appellation « Génocide » face à toutes les quémandes victimaires, mais quand même...

A moins que tes boursouflures verbeuses ne soient l’expression de ta divinité. L’action c’est nul, le verbe, il n’y a que ça de vrai. Je vous parle, que Dieu vous guérisse... Sérieux, je vais finir par croire que bien qu’étant le Roy des Fiches, tu n’en es pas moins un roi fainéant... et par dire, point de grandeur pour Alexandre le Gros !

SIL administrateur de l’encyclopédie Adleria™

mercredi 21 mars 2007

GOUVERNEMENT BAYROU : LE SCOOP !


Alors que mon bon béarnais pêne à usiner une aile gauche tenable pour son projet centriste, ce qui peut s’avérer embêtant quand on se présente comme le nouveau gros-porteur de la politique ; alors qu’il maintient un suspens insoutenable sur son éventuelle équipe gouvernementale ; après une enquête en immersion totale de 3759 jours et 10 heures, le Republicoin est en mesure de vous dévoilé sa future équipe.

Cela dit en passant, bande de nuls, vu le nombre d’indices qu’il vous a donné, avec un peu d’imagination et beaucoup moins de jours d’enquête vous auriez tous pu la deviner, son équipe. En effet puisque leur identité est secrète, qu’ils sont hyper puissants, qu’ils sauveront la France et que nous « ne serons pas déçus », il ne pouvait s’agir que... ...Des 4 fantastiques ou plutôt des 24 fantastiques, nombre de ministères oblige !

« Est Nommé Président du conseil des Ministres, Monsieur Wolverin ( du Centre. Oui Wolverin est centriste !) ;
Mademoiselle Tornade ( de gauche) est nommée vice-premier ministre chargée de l’Ecologie ;
Est nommé Ministre délégué à l’Industrie, Monsieur Magneto (de droite) ;
Est nommé Ministre de l’Instruction Publique, le Professeur Xavier (de gauche) ;
Est désignée secrétaire d’Etat à l’égalité des chances, Mademoiselle Mystic (de droite) ;
Est nommé sous-secrétaire d’Etat aux énergies renouvelables, Monsieur Flamme (de gauche) ;
Monsieur Hulk (de droite. Oui Hulk est de droite !) est nommé Ministre de la Défense nucléaire ;
Monsieur Spiderman (de gauche) est nommé secrétaire d’Etat aux relations avec les medias...... »

Étonnant non !

SIL prix Pulitzer

BATTLE ROYAL : DESOLANT !


Tout comme moi, vous êtes encore un peu socialiste ; Tout comme moi, vous êtes catastrophé par la campagne de notre candidate ; ne supportez plus de l’entendre ; ne supportez plus son entourage constitué de faces de drays, de nonos les petits robots de Montebourdes, et autres nullos ; n’aimez pas son idée d’une République Diesel à 6 vitesses ; êtes sur le point de basculer du coté centriste de la force, en considérant qu’une alliance de tous les sociaux-démocrates autour de Bayrou est notre meilleure chance de défaire le libéralisme sarkozyste... Mais vous n’osez sauter le pas et coûte que coûte cherchez les outils psychologiques nécessaires au maintien de votre intention de vote socialiste. Alors, faites comme moi !

Dés que vous voyez Ségolène à la télé, baissez le son, suffisamment pour ne pas entendre ses conneries mais assez pour écouter sa voix. Prenez votre ordinateur portable. Ouvrez votre navigateur Internet... et surfez sans la moindre retenue sur tout les sites pornographiques qui se présenteront à vous. Aussi vous maintiendrez intact le stimulus socialisme = plaisir, jouissance, promesses à venir...

Eh, oh ! Ça va ! Je fais ce que je peux moi. Et on ne peut pas dire que vous m’aider beaucoup avec toutes vos nazeries.

Rocco SILfredi

LA FRANCE D’APRES LE SARCOSUCHUS IMPERATOR


Si le « imaginons la France d’après » inscrit au-dessus d’une escouade de CRS est assez drôle, l’esprit dans lequel a été prise cette photo m’inspire tout de même la réflexion suivante.

Si un tel déploiement de forces, devant un vulgaire QG de campagne, traduit sans doute le sentiment d’insécurité dans lequel se trouve le candidat en question, pauvre petit, je me suis, toutefois, toujours méfié des gens qui craignent une Police placée sous les ordres des représentants de la Nation.

Alors du coup, quand je vous entends hurler au fascisme, face à Notre Police Publique, j’entends surtout l’expression du vôtre, dans le désir que vous manifestez, d’une police privée ou dans l’absence de police tout court. Bande de rois de la jungle, va !

Inspecteur SIL

mardi 20 mars 2007

LUCIE AUBRAC


Monsieur d’Aucun m’écrit encore. Dans un style dont la véhémence outrepasse toutes les limites de la bienséance, il m’accable de ce qui suit :

« Sombre cuistre, possédé de Loudun, anencéphale de Vichy, vous qui vous dites résistant, que ne rendez-vous gloire à la grande Lucie d’Aubrac. Êtes-vous donc le Saint esprit qui ne fassiez tout que par le verbe au point de taire les noms de ceux dont l’action a rendu gloire à notre Nation ? Êtes-vous à ce point sourd à tout courage que vous refusiez de rendre hommage. Genoux à terre, grand Dieu ! Vil gueux, posez donc genoux à terre, vous dis-je !... Diantre, je vais encore rater mon train... »

Sors de ce Corps, Paul Deschanel, puisque je t’ai reconnu ! Mon cher quidam, possédé par l’esprit fou d’un président tombé d’un train, je m’apprêtais à vous remettre sur les rails, en vous expliquant que puisque ce Blog se moque, nul coin parmi les republicons ne peut lui être attribué, étant donné que sa place est au panthéon de la Nation, lorsque je me ravisa.

Sachez mon cher Monsieur, que je vous donne raison puisque nulle dénonciation n’est utile sans exemple à ériger en model. Je m’en vais donc, d’une allure forcée, me flageller la bistouquette avec le bouquet d’orties que vous m’avez fait livré conjointement à votre courrier. Voila pour la pénitence.

Pour l’hommage, au lieu d’une oraison convenue, puisque le fascisme a pris une couleur verte et que l’esprit de Lucie vit à travers les femmes qui sont, encore une fois, les premières à mener la résistance, j’ai décidé de donner la parole à ses filles. Ayaan Hirsi Ali et Wafa Sultan. Lucie est morte, Vive Lucie !

SIL premier i-exorciste.

Photo de Manuel Meszarovits

LUCIE AUBRAC II – THE RETURN


Les femmes d'abord (Ladies First) par Ayaan Hirsi Ali

Discour au Congrès de l'Egalité des Races (New York) Date de Publication : 15 janvier 2007

Le sectarisme n'a pas été éliminé, mais une part importante du rêve de Martin Luther King a été réalisée en Amérique. En grande partie à cause de l'énergie et de l'activisme de groupes comme le Congrès pour l'Egalité des Races (Congress of Racial Equality : CORE). Mais aussi, et c'est important, parce que la bataille a été menée dans le cadre d'une culture où les droits individuels avaient finalement été compris et activement défendus. Une culture qui valorise la vie, la liberté et la recherche du bonheur.

Le Docteur King, s'il était en vie aujourd'hui, serait ravi de voir que les petits-enfants noirs et les petit-enfants blancs vont souvent à l'école ensemble, s'assoyent ensemble pour prendre leurs repas, et jouent ensemble. Il verrait la réalisation de son rêve dans le fait que des Américains noirs et blancs soient amis, collègues et époux.

Mais si le docteur King était en vie aujourd'hui il remarquerait aussi que la ségrégation existe toujours. Oh, il ressentirait bien le frisson de la réussite en apprenant qu'il n'existe pas de barrières légales aux USA qui placent les noirs dans une position désavantageuse. Mais il remarquerait que détruire les barrières légales ne représente que la moitié du combat. Rien n'illustre mieux cette ségrégation invisible que ce qui s'est produit à la Nouvelle-Orléans l'année dernière et la façon dont la nation a réagi… ou n'a pas réagi.

Le rêve d'égalité du Docteur King allait au-delà des noirs et des blancs. La communauté juive, par exemple, peut s'y retrouver du fait de ses propres luttes. Il y a soixante ans c'étaient les nazis en Europe qui étaient décidés à les exterminer au nom de la pureté raciale. Aujourd'hui c'est un réseau global de musulmans radicaux qui réclament un holocauste au nom de leur foi.

Sur un plan global le Docteur King Jr. serait heureux de voir que Nelson Mandela est libre et que l'apartheid a été aboli avec un minimum de violence. Mais sa détresse serait profonde du fait de la combinaison de commerce d'esclaves et de génocide qui se perpétue, jour après jour, au Darfour, au Soudan.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec moi ? Je viens juste d'arriver en Amérique et je n'ai jamais été victime de discrimination raciale. Au moment de ma naissance, la partie de l'Afrique dans laquelle j'ai grandi - Somalie, Ethiopie et Kenya - était indépendante. L'homme blanc était reparti chez lui.

La génération de mes parents et grands-parents parlait d'oppression par l'homme blanc. Mais quand l'homme blanc est parti, il n'a visiblement pas emporté l'oppression avec lui. Pratiquement toute la ségrégation et les persécutions en Afrique aujourd'hui sont commises par des noirs à l'encontre d'autres noirs. Une preuve de plus que, tout comme les vertus de gentillesse, de générosité et d'inclusion transcendent la couleur de la peau, il en est de même des vices de cruauté, d'avidité et d'exclusion.

Je suis récompensée ici aujourd'hui parce que le CORE veut porter le rêve de Martin Luther King Jr. au delà de l'inégalité raciale. Le CORE veut être une plate-forme à partir de laquelle la plus grande inégalité de notre temps, et peut-être de tous les temps, pourra être combattue.

Il s'agit de l'inégalité des sexes : une inégalité particulièrement obscène, qui s'exprime au travers d'actes comme la mutilation, les violences, le viol et le meurtre, et dans laquelle presque toute cette agression est justifiée au nom de la culture et de la croyance. Des atrocités commises contre les filles et les femmes dans le plus intime des contextes : à la maison, par papa ou maman, par un frère ou une sœur, par un mari ou sa mère. Le genre de persécution dont je parle est celle dans laquelle les chefs religieux, les politiciens, les tantes et les oncles, partagent tous la croyance que les filles, que les femmes, ont été créées par un dieu moins important.

Je suis née dans cette culture. Et je vous fais remarquer mon insistance sur le terme « culture ».

Quand je suis d'abord arrivée dans un pays Occidental, j'ai été étonnée de rencontrer des hommes qui disaient : « les femmes d'abord ». J'étais ébahie parce que je suis née et j'ai été élevée dans une culture qui me faisait passer en dernier parce que j'étais née fille. Où j'étais confinée, à cause de mon sexe. Où tout le poids de ce qui est considéré comme un comportement sexuel approprié reposait sur moi parce que j'étais femme.

Alors qu'ici, dans cette culture où les hommes disent « les femmes d'abord » :

J'ai vu comment les couples se battaient souvent ensemble pour assumer la charge de la parentalité.
J'ai vu comment les parents préparaient de la même manière leurs fils et leurs filles à acquérir les connaissances nécessaires pour assumer leur vie.
J'ai vu comment les écoles et même les gouvernements apprenaient aux garçons et aux filles à comprendre et contrôler leur sexualité.

Si je m'autorise à être inspirée par le rêve de Martin Luther King Jr., alors mon rêve est que ceux qui ont eu assez de chance pour naître dans la culture des « femmes d'abord » laissent tomber le mythe qui veut que toutes les cultures soient égales.

Les êtres humains sont égaux. Les cultures ne le sont pas.

Une culture qui célèbre la féminité n'est pas égale à une culture qui coupe les organes génitaux de ses filles.
Une culture qui tient la porte ouverte pour ses femmes n'est pas égale à une culture qui les confine derrière des murs et des voiles.
Une culture qui dépense des millions pour sauver la vie d'une petite fille n'est pas égale à une culture qui se sert de sa première rencontre avec la technologie de la natalité pour organiser l'avortement en masse, simplement parce que les bébés filles ne sont pas bienvenus.
Une culture dont les tribunaux punissent un mari pour avoir forcé sa femme à avoir un rapport sexuel n'est pas égale à une culture qui décrète qu'une jeune fille doit subir un viol en réunion, pour avoir parlé à un garçon d'une caste soi-disant supérieure.
Une culture qui encourage les rendez-vous galants entre les jeunes hommes et les jeunes femmes n'est pas égale à une culture où une fille est fouettée ou lapidée pour être tombée amoureuse.
Une culture où la monogamie est une aspiration n'est pas égale à une culture où un homme peut légalement avoir quatre femmes simultanément.
Une culture qui protège par la loi les droits des femmes n'est pas égale à une culture qui refuse aux femmes leur pension alimentaire et la moitié de leur héritage.
Une culture qui insiste pour maintenir ouvert un poste pour une femme à la Cour Suprême n'est pas égale à une culture qui déclare que le témoignage d'une femme vaut la moitié de celui d'un homme.

Le rêve d'égalité de Martin Luther King Jr. est devenu une réalité pour certains et reste un rêve pour beaucoup. Il est devenu une réalité pour les quelques personnes assez chanceuses pour vivre dans cette culture qui valorise l'individu sans préjudice de race ou de sexe. C'est cette culture qui me donne le vocabulaire, les outils juridiques, les ressources matérielles, les plates-formes et, surtout, la chance de rencontrer des individus qui pensent comme moi et sont prêts à défendre les droits de ces filles et femmes qui n'ont pas été aussi chanceuses que vous et moi.

C'est dans cette culture que le combat pour l'égalité est récompensé.

Malheureusement, c'est cette culture qui est menacée aujourd'hui. Beaucoup de ceux qui sont nés dedans pensent qu'elle va de soi… ou pire, s'en excusent.

Alors chers hommes et femmes de couleur, et chers hommes et femmes de toutes les couleurs, unissons nous pour protéger cette culture de la vie, cette culture de la liberté, cette culture des « femmes d'abord ».

Ayaan Hirsi Ali

LUCIE AUBRAC III – THE REVENGE


Interview de Wafa Sultan Sur AL-JAZEERA TV (Qatar) 21 février 2006

http://www.youtube.com/watch ?v=2WLoasfOLpQ (sous-titres anglais)
http://www.dailymotion.com/Tazda/video/65587 (sous-titres français)

Wafa Sultan : La confrontation dont nous sommes témoins dans le monde n'est pas une confrontation de religions, ou une confrontation de civilisations. C'est la confrontation entre deux opposés, entre deux époques C'est une confrontation entre une mentalité du moyen-age et une mentalité du 21ème siècle. C'est la confrontation entre une civilisation et le retour en arrière, entre les civilisés et les primitifs, entre le barbarisme et le rationnel. C'est la confrontation entre la liberté et l'oppression entre la démocratie et la dictature. C'est une confrontation entre les droits de l'homme d'un coté et la violation de ces droits de l'autre coté. C'est une confrontation entre ceux qui traitent les femmes comme des bêtes et ceux qui les traitent comme des êtres humains. Ce que nous voyons aujourd'hui n'est pas une confrontation de civilisations, les civilisations ne s'affrontent pas, elles se font concurrence.

Interviewer: Si je comprends vos paroles, ce qui arrive aujourd'hui est une confrontation entre la culture de l'ouest et l'ariération de l'islam ?

Wafa Sultan : Oui, c'est ce que je veux dire !

Interviewer: Qui a donc employé en premier le concept de confrontation de civilisations ? n'était-ce pas Samuel Huntington ? Ce n'était pas Ben Laden. J'aimerai vous entendre à ce sujet si vous le voulez bien.

Wafa Sultan : Les musulmans sont ceux qui ont utilisé cette expression en premier. Les musulmans sont ceux qui ont commencé cette confrontation des civilisations. Le prophète de l'islam a dit : Allah m'a ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et à son messager. Lorsque les musulmans ont divisé les gens entre musulmans et non-musulmans, et appelé à combattre les autres jusqu'à ce qu'ils croient en ce que eux même croyaient, ils ont à ce moment commencé cette confrontation et commencé cette guerre. Pour arrêter cette guerre, ils doivent réexaminer leurs livres islamiques pleins de fatwa d'excommunication et d'appels à combattre les infidèles. Mon collègue a dit qu'il n'offense jamais les croyances des autres... quelle civilisation sur cette terre lui permet d'appeler les autres par des noms qu'ils n'ont pas choisis pour eux-mêmes ? Il les appelle de "dhimmis", "les gens du livre", il les compare à des singes et à des cochons, et il dit des Chrétiens : "ceux qui encourent la colère d'Allah". Qui lui a dit qu'ils sont les gens du livre ? Ils ne sont pas les gens du livre. Ils sont les gens d’une multitude de livres. Tous les livres scientifiques que vous avez aujourd'hui et qui vous sont bien utiles, sont leurs livres, le fruit de leurs pensées libres et créatives. Qui vous donne le droit de les appeler : "ceux qui encourent la colère d'Allah" ou encore, "ceux qui se sont égarés" ?, et ensuite de venir ici pour dire que votre religion vous commande de ne pas offenser la croyance des autres. Je ne suis pas chrétienne, musulmane ou juive. Je suis un être humain laïc. Je ne crois pas au surnaturel, mais je respecte le droit des autres d'y croire.

Contradicteur: Êtes-vous une hérétique ?

Wafa Sultan : Vous pouvez dire ce que vous voulez. Je suis un être un être humain laïc. Je ne crois pas au surnaturel.

Contradicteur: Si vous êtes une hérétique, ce n'est pas la peine que je vous corrige, car vous avez blasphémé contre l'islam, le prophète et le coran.

Wafa Sultan : Ce sont mes affaires privées et cela ne vous regarde pas. Mes frères, vous avez le droit de croire aux pierres mais vous n'avez pas le droit de me les lancer. Vous avez le droit d'adorer qui vous voulez, mais les croyances des autres ne vous regardent pas. Ils ont le droit de croire que le Messie est Dieu, fils de Marie, ou que Satan est Dieu, fils de Marie. Laissez les gens avoir leurs croyances. Les Juifs sont sortis d'une tragédie (l'holocauste), et ont forcé le monde à les respecter par leurs connaissances et non pas par la terreur, par leur travail et non pas par leurs pleurs et leurs cris.
L'humanité doit aux juifs la plupart des découvertes scientifiques du 19e et du 20e siècle. 15 millions de gens unis éparpillés à travers le monde qui ont gagné leurs droits avec leur travail et leurs connaissances. Nous n'avons pas vu un seul Juif se faire exploser dans un restaurant Allemand. Nous n'avons pas vu un seul Juif détruire une église, nous n'avons pas vu un seul juif protester en tuant des gens. Les musulmans ont détruit les statues de 3 Bouddhas (Afghanistan). Or nous n'avons pas vu un seul Bouddhiste brûler une mosquée, tuer un musulman ou brûler une ambassade. Il n'y a que les musulmans qui défendent leurs croyances en brûlant des églises, en tuant des gens ou en détruisant des ambassades. Ce chemin n'amènera aucun résultat. Les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité avant de demander à l'humanité de les respecter.

samedi 17 mars 2007

MIGRATIONS : L’IDENTITE EN JEU


Grands dieux, quel match ! Tout le monde s’en est mêlé, et la mêlée tourne dans tous les sens. Retour sur ce match à trois joueurs.

Première mi-temps : Nicolas le 1 démarre fort. « Qu’est-ce qu’il » fait ? Depuis sa moitié de terrain, surnommé le plateau des mille bœufs, aménagé par TF1, Monsieur claironne qu’il envisage la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Il s’inspirerait, pour cela, de la plupart des pays alentours et surtout du model anglo-saxon. Toutefois nous noterons dans un premier temps, une grossière erreur de traduction, ce qui est embêtant pour un adorateur de ce model. Car si l’Australie possède bien un « Departement of Immigration and Citizenship », citizenship se traduit non pas par « identité » mais par citoyenneté, ce qui fait bien plus républicain, tout de même. Nico, t’es donc nul en anglo-saxon. Voilà pour la forme.

Quant au fond, « qu’est-ce qu’il » en est? Bien que l’identité « nationale » soit déjà mise en minorité dans nos prisons comme dans certains quartiers, était-il nécessaire de juxtaposer les deux notions ? Non ! Je serais très curieux de lire le plan d’action politique d’un ministère à la problématique aussi transversale que celle de l’identité. Je t’ai déjà dis mon bon Nico que l’important n’était pas de se rendre sourd des échos frontistes répondant aux cris comme au vécu du peuple, mais seulement de les reprendre afin d’y apporter des réponses républicaines. Dés lors, tel un Mitterrand enterrant l’extrême gauche par la reprise de ses échos aux attentes du peuple en matière sociale, tu enterreras l’extrême droite en lui reprenant les attentes des français en matière d’identité et de sécurité. Ce qui nous permet de mieux comprendre tout le cinéma que nous fait Le Pen autour de ses 500 parrainages. À sa place je serais allé jusqu’au bout du scénario en ne déposant pas les signatures à cause du «Grand Complot », histoire d’exister dans la victimisation puisqu’il est fort probable que la tactique sarkosyste paie et que Le Pen connaisse son premier reflux. Enfin tout ça pour dire que la surenchère n’est en rien nécessaire car n’oublie pas que si Mitterrand était capable d’appeler à « abattre le capitalisme », il était tout aussi capable de gérer au centre. « Qu’est ce que » t’en dis ?

Devant ce passage en force, « qu’est-ce que » fait ma candidate ? Depuis, sa moitié de terrain, aménagé en salon de bovins, tout en mâchouillant son bout de charolaise cuit « juste » à point, celle-ci ajuste ses crampons aiguilles, s’élance et envoie son tacle « juste ». Notre péronnelle royale crie « justement » à l’ignominie. Bravo ! Après avoir abandonné les symboles républicains (drapeau, hymne, devise républicaine) et l’identité nationale à la droite comme à l’extrême droite au nom du fait que l’immigration n’est pas prête de menacer l’identité des bobos-quartiers, vous voilà prêts à expliquer à tous les pays disposant de ce genre de ministères qu’ils sont ignobles et à commencer par le Québec puisque celui-ci dispose d’un « ministère de l’immigration et des communautés culturelles ». Après le coup du « vive le Québec libre » fait il y a 2 mois, pourquoi pas à un nouvel incident diplomatiques avec la Canada. Tu pourras toujours envoyer ton « seul » sous-marin nucléaire. Le « Juste ».

Poursuivant sa contre-attaque « juste », elle perd la balle et continue de discourir sans se rendre compte qu’elle n’est plus en possession de celle-ci. En effet, devant les pécores de salon, elle reprend mot pour mot la terminologie de mon Nico. Ecoutons-là ? « À travers les 3 P, paysan, paysage,... (désolé mais je n’ai pas pu retenir son 3e P), il s’agira de mettre fin à la Migration et à la désertification rurale qui met en péril l’Identité de nos campagnes ». Véridique. Mort de rire ! Coup de sifflet.

De cette phase de jeu, nous retiendrons que si le Sarcosuchus Imperator s’inquiète à « juste » titre que l’immigration incontrôlée puisse mettre à mal l’identité nationale « urbaine », ma Battle Royal s’alarme également à « juste » titre que l’émigration puisse mettre à mal l’identité nationale « rurale ». En parlant de rural, que pouvons nous dire du jeu de Bayrou dans cette première mi-temps. Rien mais c’est lui que marque le plus de points puisqu’il botte en touche.

Deuxième mi-temps : On remet ça. C’est encore Nico qui démarre en trombe. « Qu’est-ce qu’il » fait ? Encouragé par ses supporters, il repart à l’attaque en expliquant qu’il est anormal que la notion « d’identité » soit devenue un gros mot. Il dribble à droite par son souhait de reprendre les symboles nationaux confisqués par les frontistes puis crochète à gauche car il n’aime pas l’image que donnent les frontistes, de notre Nation. C’est le délire dans ses tribunes. « Qu’est ce que » c’est beau !

Ségo n’est pas en reste. Encouragée à « juste » dose par tous ses amis du monde cuculturel, elle repart prendre le ballon à Nico, mais le reperd aussitôt à cause d’une grossière erreur tactique. Elle s’est contentée d’appliquer une trop vieille technique de l’école footpolistique « marxiste ». « De notre identité, de notre passé faisons table rase puisque seul compte notre projet d’avenir. Faisons fi de nos racines puisque seul doit compter la vue de l’esprit selon laquelle nos pétales de rose seront portées par un vent fécond. Vive la culture hors-sol ! » C’est « juste » beau, c’est « juste » con ! Je comprends mieux pourquoi elle a refusé de nous expliquer sur « France culture » sa vision historique de la France. Fais « juste » gaffe parce que l’étape qui vient après la culture hors-sol est celle d’une culture génétiquement modifiée. Or il me semble que t’es contre.

Elle perd donc la balle sur le milieu du terrain. Balle reprise par mon bon Béarnais qui la garde en enchaînant les passements de jambe et les phrases du type « On devra bien vivre ensemble de toute façon. Il faut donc trouver ensemble, les moyens de le faire ». Bravo ! Coup de sifflet final.

Mais je me rends compte, à l’instant, que je ne vous ai pas expliqué les règles de cette compétition footpolistique à 3. Chaque camp doit récupérer la balle au centre pour la garder le plus longtemps possible sur sa moitié de terrain. Le candidat centriste gagnant, quant à lui des points, à chaque fois qu’il la maintien au centre.

Troisième mi-temps : La partie fut intéressante et on nous prépare même un match retour. Mais en attendant je propose de mettre tout le monde d’accord autour d’un verre. C’est moi qui régale ?
« Qu’est ce que » ça sera pour mon Nico ? Une Corona ! T’aime ça toi ? A bon ! C’est pour rendre ton haleine plus sympathique à un Chirac qui tarde à te manifester son soutient. Je comprends !
Et toi ma princesse Royal, ce sera quoi ? « Juste » un Monaco ! T’aime ça toi ? Bien chargé en grenadine puisque t’adores le rouge sirupeux. Bon !
Pour mon Bayrou, on ne sait pas encore. En attendant qu’il ait choisi entre un verre d’eau et un pichet de lait de chèvre, et puisque vous me demander mon avis, laissez-moi vous dire ceci, bande de petits joueurs.

Tout d’abord, en Démocratie il ne doit pas y avoir de thèmes tabous ni de question à laquelle on se refuserait d’apporter une réponse. Seules les réponses criminelles y sont interdites.

Ensuite puisque vous parlez tous les deux de « Migrations » et « d’Identité », histoire de vous mettre d’accord, je vous propose de repeupler nos campagnes avec les immigrés, afin d’épargner notre urbanité et sauver grâce à tous ces blédards, notre ruralité. Il sera même nécessaire d’envisager la création d’un ministère chargé de mettre en œuvre ce grand projet. Il Faudra « juste » trouver un intitulé moins déclencheurs de paranos. J’ai en effet assisté il y a deux soirs de ça, à des arguments fleurant bon le dérèglement de l’hypothalamus postérieur. Celui qui est sensible à la parano.

En effet, pour certaines, qui appellent par ailleurs à sortir de « l’identité victimaire » comme pour une autre qui appelle à y rentrer, le nom du Ministère proposé par mon Nico leur rappellent soit le Commissariat Général aux Questions Juives soit un commissariat aux questions indigènes, avec bien évidemment un génocide à la clef. On n’en doute pas ?!? C’est marrant, moi aussi, ce nom, me fait rappeler une page glorieuse de notre psycho-histoire. Celle où l’ONU mit en place l’A.I.G.C.E., l’Agence Intergalactique de Gestion des Contacts Extraterrestres. Rassurez-vous puisque je me propose de vous rassurez. Je vous assure que l’on peut aimer le métissage tout en tenant à une identité. Comment ?!?

1- Parce que j’en suis la preuve !
2- Parce que toutes les grandes Nations métisses en sont également la preuve. Il suffit d’observer les USA, le Brésil, la France et tiens, surtout les Caraïbes, puisque chacune de ses petites îles sont tout autant métissées qu’attachées viscéralement à leurs identités spécifiques.
3- Parce que certains intellectuels et artistes de gauche ont trouvé un terme à cette combinaison ; « L’exception culturelle ». Comme quoi l’identité, chacun est tout aussi capable de la voir à sa porte dès que cela arrange.

Concernant l’immigration, pour tout vous dire, ce qui me gêne vraiment ce sont tous les amalgames. Pas seulement l’amalgame classique, de droite, raciste et con. Non, l’amalgame de gauche angélique et bête me gêne aussi. Celui qui nous fait parler de l’Immigration afin d’éviter toute typologie des immigrations. Ça me gêne d’autant plus que la dernière fois que l’on a agi ainsi, ce fût la catastrophe. Alors que l’intégration dans l’Empire romain s’était plutôt bien passée au sud du bassin, que la civilisation s’y portait plutôt bien, au Nord par contre, la lumière de Rome se trouvait aux prises avec la sauvagerie culturelle des germains d’alors. L’une des solutions fut alors la mise en place de la politique des « peuples fédérés ». On octroya a des populations qui haïssaient Rome tout autant qu’elles en étaient fascinées, par une sorte de discrimination positive, des terres, des carrières militaires et même la charge de surveiller le Limes, nos frontières. Echec total. Rome aurait du comprendre que le processus visant à civiliser les teutons d’alors ne pouvait passer que par de continuels coups de boutoir, au lieu de les accepter massivement au sein de l’Empire. Anachronisme ?!? Peut-être. Cependant comme les cons d’en face ne se gênent pas pour en faire, je ne vois pas pourquoi moi aussi je ne tirerai pas quelques leçons du passé.

Mais revenons à l’amalgame présent et au refus de certains membres des milieux autorisés à penser, de procéder à la typologie des immigrations. Revenons-y parce que je tiens à leur dire que nous sommes de plus en plus nombreux parmi les non-autorisés à la faire et qu’il en ressort sans haine aucune, et au contraire d’une façon on en peut plus froide, qu’on ne tiens pas à accepter chez nous toutes les immigrations disponibles. Principalement celles porteuses de motivations identitaires conquérantes. Fantasme ?!? Que très partiellement comme je me propose de vous le démontrer de suite.

Nous sommes tous d’accord que si un individu risque sa peau à traverser mers et déserts, c’est avant tout pour y chercher une vie meilleure, n’est ce pas ? Cependant, d’après-vous que se passera-t-il si au départ comme à l’arrivée il y trouve des « autorités identitaires » pour lui rappeler ce que leur prophète a ordonné en son hadith numéro 1, intitulé « Les actes ne valent que par les intentions » :

« Les actions ne valent que par les intentions qui les animent et chaque créature est rétribuée en fonction de son intention. Celui qui aura émigré pour Allah et son envoyé, son émigration lui sera comptée comme dédiée à Allah et à son envoyé. Celui, en revanche, qui aura émigré pour glaner quelque bien de ce monde ou pour prendre femme, son action ne lui sera comptée que pour ce pourquoi il aura émigré. »

Alors ? Vous ne voyez toujours pas de lien entre immigration et identité mes cocos et ma cocotte ? Si ! C’est bien ! Alors puisque nous sommes tous d’accord, vous pouvez finir vos verres. Je remets ça ! Tavernier !

Mon Nico, « juste » un truc avant de finir ! Pourrais-tu arrêté avec tes « qu’est-ce qui ». 1- ça me saoule... 2- ça fait très Georges Bush faisant exprès de mal parler, histoire de faire proche du populo... 3- parce qu’en France ça fait « juste » cancre...
Ma Ségo, « juste » un truc aussi! Peux-tu arrêter de nous placer l’adjectif « juste » à chaque phrase parce que ça commence à tenir plus du TOC que de la conviction... Merci !

SIL le Juste

Illustration : « Identity » par le peintre Seeroon Yeretzian

THE GOOD GERMAN


De ce film pour le moins étonnant, j’ai retenu qu’il en irait de la politique comme du Divin.

Si l’on veut donner des chances à l’humanité, il faut parfois accepter de signer des armistices avec le diable.

SIL Le Bon Suève

jeudi 15 mars 2007

L’EUROPE FERMÉE POUR TRAVAUX


Dans 10 jours, nous sommes supposés fêter le cinquantenaire du plus grand projet de paix, de coopération et de développement économique que le sapiens-sapiens n’ai jamais connu. Le Marché Commun Européen. Comme nous devrions tous être des préparatifs et qu’avec mes potes, nous sommes fatigués de gonfler les ballons tous seuls, permettez-moi de vous soufflez dans les bronches de la façon suivante...

Plombier…Plan B…bande de teubés ! Il était évident que la rhétorique noniste était plombée... Cela dit il est tout à fait logique que règne la rêverie textuelle là où le bovarysme est roi. Or comme le bovarysme est une maladie textuellement transmissible, il s’agit de se protéger. Protégeons nous !

Oh, je vous vois venir d’ici, bande de rêveurs. Je ne tomberai pas dans le piège de prétendre que le projet européen était génial, que l’UE est parfaite, ses têtes à claques de bureaucrates excitants et le compromis bandant. Après lecture du traité et de ses annexes, je puis même affirmer sans honte, bien que les mains salies par une encre de mauvaise qualité, que mon hypophyse n’a pas joui. Il me semble toutefois, sauf malentendu d’origine onaniste, qu’il ne s’agissait en aucune façon de se branler. Si tel était le cas, il eut été préférable d’opter pour un bon porno.

Ceci dit, bande d’utopiste, il est hors de question qu’on vous laisse le monopole du patriotisme ou celui du progrès social. Non ! Non et non ! Car au début comme au final, par qui étiez vous représentés : Des trotsko-staliniens figés dans les années 30, des socialos cramoisis soucieux de se refaire une virginité électorale à courte vue, des régionalistes médiévaux, des ultralibéraux des années folles et des nationalistes tout aussi figés dans les années 30 que leurs camarades internationalistes. Que de grands esprits aux idées larges, propres au compromis, au pluralisme et aux projets démocratiques…Meuhhhh ! Si bien des choses m’ont gavé dans ce projet, elles n’en restèrent pas moindres que dans le blabla noniste désireux d’un tout nouveau véhicule pour l’Europe mais fabriqué selon les méthodes des années 30.
Du coup bien que moyennement emballé par le model proposé, j’ai quand même du reconnaître que l’airbag, l’ABS et la direction assistée étaient de belles avancées en terme d’équipement institutionnels. Parce qu’en attendant votre véhicule classe B, bande de consommateurs compulsifs, grâce à vous, nous continuerons à rouler dans un vieux model pour de nombreuses années alors que les routes deviennent de plus en plus dangereuses.

Après avoir taper sur les nonistes j’ai quand même envie de me farcir les autres, mes têtes de listes trop proches des têtes de turcs. Quèqu’on fait maintenant ?!? Qu’attendez vous pour procéder à l’élection d’une assemblée constituante ? L’Europe doit-elle se faire avec et par les peuples, oui ou non ?! Si c’est non, il ne faut pas s’étonner alors que les peuples vous le retournent en pleine poire et que des tenants du oui comme moi rejoignent alors les tenants du non. Ensuite soyez un peu machiavéliques que diable, Mes ouiouistes ! Quand vous dites qu’on ne peut pas revoter le texte ou élire une assemblée constituantes parce que les autres pays ont déjà voté oui, que c’est compliqué, que c’est pas une constitution mais un traité constitutionnel…et patati…et patata… je vous réponds hors patati et patata que la règle du jeu démocratique était que si l’un des peuples disait non, tout tombait à l’eau. Bon ! Alors puisque tout est tombé à l’eau je ne vois qu’une assemblée constituante qui aura l’ultime avantage de diluer au niveau européen les nonistes français, bataves ou anglais. Du coup, il est fort probable que d’une telle assemblée sorte un texte non seulement équivalent au premier mais surtout estampillé d’une légitimité démocratique indiscutable. Gnark ! Gnark ! Gnark !

Allez les ouiouistes ! Au travail ! On ne va quand même pas attendre que les nonistes apprennent à compter jusqu’à B !

SIL de la Tourette

C’EST UNE SIKH PLANETE.


Les d’aucuns habituels me font savoir que si les chrétiens, les muzz, les boudhistes se sont fait taper sur les doigts, quid des sikhs ? Vous avez raison ! Ceux-la aussi tendent de plus en plus à vouloir mettre en relief, de façon ostentatoire, leur hydrocéphalie. Or je suis désolé de le dire mais il y a des façons bien plus séantes que le turban pour indiquer qu’on est allah ramasse. Donc, je m’en vais de ce pas leur dégonfler le melon…

Sauf que là comme ça, au pied levé, je ne sais pas trop quoi dire à part que leur couteau rituel me fait penser à cette grande scène de l’une des 7 merveilles du 7e art.

Alors que Crocodile Dundee se balade dans les rues de New York, subrepticement v’la t’y pas qu’il se fait menacé par un latino à couteau. Un rituel local typique des cérémonies délinquantes très en vogue avant que le maire Giuliani décide de mettre un peu d’ordre dans tous ces rites folkloriques. Alors que l’hispanique s’agace du calme arboré par le Dundee, il lance cette tirade d’anthologie : « fais pas chier merde, donne tout c’que t’as, j’ai un putain de couteau ! » Tirade accueillie de la part de notre héros par cette même réponse d’anthologie : « c’est un couteau ça ? non ! Ça, c’est un couteau ! » Et Dundee d’accompagner son propos par le retrait de sa poche arrière, tel un Highlander de série télé, d’une lame propre à élaguer les baobabs. Ce qui coupera court, bien évidemment, à la poursuite du débat. Allez les sikhs, vous me faites bien rire va !

Eh, les d’aucuns, comme ça, Shiva ou Shiva pas ? Sic !

SILkh

mardi 13 mars 2007

CHIRAC OU LES VICTOIRES DE L'AMNESIQUE


La partie gauche de mon lobe frontal, celui qui gère la démagogie, m’a pondu comme accroche « les adieux du grand corps d’état malade ». Mais voilà, non seulement je n’aime pas la démagogie mais en plus j’ai promis à mon lectorat de ne jamais attaquer nos institutions républicaines ni les hommes qui s’emmerdent à les incarner. Il y a suffisamment d’enfants gâtés de la démocratie pour rêver de totalitarismes divers et variés, comme ça pour que j’en rajoute. Par contre j’ai prévenu que je m’autorisais à taper sur les candidats par goût d’exigence dans la représentativité. Du coup il n’y a pas de raison que le non-candidat ne s’en mange pas une petite.

Mais voilà, le non-candidat Chirac m’a ému. Après avoir fait don de sa personne en 2002 pour nous délivrer du mal frontiste, voilà qu’il nous quitte tel le Christ. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous Z’ai T’aimé ». D’aucuns vous diront qu’il s’agit là encore de l’une des expressions du Dom chiraquisme. En bon amant compulsif, il quitterait une France qu’il a tant de fois cocufiée en lui disant, je t’aime ! Ce n’est pas ce que je pense. Déjà je prétends, moi, que les aventures qu’on lui attribue, sont sans doute la seule véritable expression de son coté gaullien. Il s’agit de le respecter. Eh oui, quitte à décevoir mon lectorat, je me refuse à l’accabler, à faire comme tous ces cocus du chiraquisme qui y vont de leur petit coup de pied dans le ventre alors que l’amant est à terre. Non ! Je vais plutôt répondre à son attente, l’aider dans son plan de reconversion. Je suis même prêt à lui proposer un bilan de compétences personnalisé. Allons-y !

Cher président, commençons par vos handicaps si vous le voulez bien. Quels sont-ils ou plutôt quel est-il puisque je n’en ai trouvé qu’un seul ? L’âge. Mais rassurez-vous, je me propose de vous le transformer sous peu en avantage. Quels sont vos atouts ? Plein !

Déjà, vous êtes un homme de mémoire. C’est bien ça, la mémoire et je suis sûr que ce n’est pas le petit accident cérébral qui l’a altéré. Qui douterait, en effet, des capacités d’un homme qui fit de la mémoire une politique et de sa politique, un musée. Pas moi, en tout cas. Et s’il fallait une preuve pour rassurer tous ces Saint-Thomas, je leur repasserai bien votre discours de dimanche. Il est évident que vous maîtriser l’oral, que votre culture est orale. Or comment envisager un tel sens de la Culture Orale sans mémoire, même sélective.

Et oui Jacques, sachez que si personne ne vous comprends, moi je vous ai capté. Pardonnez leur Jacques, non seulement ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient quand ils votaient pour vous mais de toute évidence, ils ne vous ont jamais compris. Homme de « gauche » dans un parti de droite, vous avez été aussi l’Homme d’une culture orale dans une Nation d’écrits. Jacques, vous n’êtes ni un pommier, ni un chêne. Jacques vous êtes un Baobab, vous êtes l’arbre à palabres. Votre politique paternaliste aussi bien africaine qu’arabe n’est-elle pas là pour le démontrer ? Oui n’est-ce pas ! Et c’est là que votre handicap est finalement un avantage. Dans les cultures Orales, chez celles de la palabre, l’âge est un avantage. Encore que, à bien y réfléchir, je suis en mesure de démontrer votre jeunesse. Monsieur le Président, seul un homme définitivement jeune est en mesure de représenter aussi bien ma génération, la génération « non ! non ! » en effet vous serez celui qui aura dit non à une majorité parlementaire en 97 ; qui aura dit non aux intérêts américains, en lieu et place des nôtres, en Irak, en 2003 ; l’homme qui nous aura fait dire non à l’Europe en 2005. L’évidence est là. Pour le coup, non seulement vous voilà grand maître de la palabre mais plus encore, le plus grand slameur de France. Et oui, il est vrai que votre discours de dimanche m’a fait penser à « grand corps malade » et c’est en ça que ceux qui vous critiquent sont pitoyables. Le samedi, ils encensent le commercial du Slam et le dimanche ils assassinent le maître absolu de la prose politique. C’est minable. Enfin, sachez que quelqu’un vous comprend et que moi je vous aime. Voici pour le Bilan. Que faire maintenant ?

C’est évident ! Jacques, il y a un lieu où vous serez enfin compris des masses, un lieu où vous pourrez donner libre cours à votre talent, un continent où vous avez de l’avenir. L’Afrique ! Oui, jacques, l’Afrique ! puisque vous l’aimez tant, ses arts, ses présidents comme ses gens ; que vous entretenez de bonnes relations avec les chinois, chinois qui s’installent en Afrique ; que nos troupes y stationnent ; pourquoi ne pas y devenir candidat à vie ??? Chiracus Africanus. Ça claque non ?!? Pensez-y Jacques.

Cependant, si d’aventure le climat africain ne vous est pas conseillé par le corps médical, j’ai bien une autre proposition à vous faire. Puisque vous appelez ci bien à la paix, à la tolérance, au dialogue entre les cultures, que vous aimez le Liban et que l’on y a aussi des troupes stationnées, pourquoi ne pas devenir président du Liban. N’importe quoi ?!? en Asie Mineure et plus particulièrement en Arménie, il y a une région qui s’appelle Shirak. C’est un signe ça ? Rajoutez à cela le nombre d’arméniens au Liban, la boucle est bouclée. Promettez-moi d’y penser Jacques.

Et puisqu’il ne sera pas dit que je suis un ingrat, puisque vous m’aimez, allez donc, puisque je ne vous hais point…

SIL conseiller à l’ANPE

P.S. : J’espère mon cher Pierre que j’ai répondu à tes attentes.
Illustration : L'arbre à palabres vu par le peintre sénégalais Mbor Faye

NOTRE DRAME DE VARSOVIE


J’ai bandé mou tout le week-end. Ma femme m’a rassuré en n’utilisant pas le terme de panne mais plutôt de bug. « Reboot, mon chéri ! Reboot, me dit-elle ». Ah les Miracles de la Com, le coup du bug m’a fait moins mal que celui de la panne. Merci ma chérie ! J’ai rebooté. Mais nous nous écartons de votre interrogation légitime qui est de savoir« pourquoi ais-je bandé mou ? »

Parce qu’après une victoire à l’Ouest, les troupes ennemies ont fait une percée à l’Est. En effet, bien que la curie portugaise ait invoqué la Vierge de Fatima avec la ferveur du chamane hystérique, celle-ci décida qu’il était temps de reprendre le pouvoir sur les corps, qu’elle aurait confié à cette même curie, pour le rendre aux femmes portugaises. Merci pour elles. Miracle à l’Ouest mais misère à l’Est.

Face à cette débâcle, L’Opus Dei s’est décidé visiblement à déplacer de Fatima à Czestochowa le centre de ses opérations puisqu’ils ouvrent un nouveau front à l’Est. Les députés polonais y envisagent d’interdire l’avortement d’une façon si radical que même le très « progressiste » président Jaroslaw Kaczynski, celui qui habitait chez sa maman à moins que ce ne soit son premier ministre de frère, je ne sais plus, n’est pas d’accord.

Si la curie portugaise s’appuyait sur le 90e anniversaire de l’apparition de la vierge à Fatima pour refuser le droit à l’avortement, en Pologne, par contre, je n’ai toujours pas compris ce qu’ils fêtaient, pour alourdir une loi déjà bien pesante. Que je sache La vierge noire de Czestochowa serait apparu, sans que l’on sache le jour exact, en 1655. Or 1655, ça ne fait pas de chiffre rond avec 2007. ça ne fait pas très sérieux, tout ça, quand même. Et pour paraphraser notre cher Président, je dirais même que « vous avez encore raté une occasion de vous taire ». Tant que vous y êtes, bande de déboucheurs de trompes polonaises, pourquoi ne pas instaurer l’amniocentèse systématique et imposer l’avortement en cas de détection chez le fœtus de tendances homosexuelles, grâce aux techniques secrètes des laboratoires de l’Opus Dei, puisqu’il s’agit bien là de la seule tare vraiment intolérable à vos yeux, … Non de Dieu ! On n’est pas prêts de connaître le repos du guerrier, c’est moi qui vous le dit... la lute continue…

Elle continue d’autant plus qu’en parlant du parlement de Varsovie, du sanctuaire de Czestochowa, et pour démontrer le déplacement du centre obscurantiste de l’Europe, à l’Est, des évêques allemands, en provenance de Cisjordanie, se mettent à comparer cet ancien bout de Jordanie, annexée par Israël, après que les nations alentour aient exprimé leur volonté d’anéantir Israël, au ghetto de Varsovie, celui de la 2e guerre mondiale.
Chère curie dont je n’ai cure, vous voyez, quand vous voulez, que la mémoire vous revient sur ce qui s’y passait, à Varsovie, pendant la guerre… Non mais dites-moi, c’est Barre qui vous a demandé de venir à son secours ou quoi ? Vous ne verriez pas du juif « coupable » partout vous aussi?

Dites-moi les gars, entre 7 millions d’israéliens sur 20 000 Km2 (2/3 de la Belgique) et 300 millions d’arabes sur 12 000 000 de km2 devenus arabes ou en cours de le devenir (« Le Darfour » actuellement sur vos écrans), qui donc est majoritaire et qui donc est minoritaire ?
Qui menace qui, les petits gars ? Des Israéliens qui ne demandent rien de plus qu’à exister sur ce bout de pays, coincés entre la mer et des nations ennemies, ou bien le chapelet de pays qui souhaite anéantir Israël. Qui donc est menacé, cerné, ghettoisé ?

Dites-moi bande de cons à calotte, qui donc, entre une minorité « nationale » qui est une majorité « régionale » et une majorité « nationale » qui est une minorité « régionale »…Qui donc voit son existence menacée ? Et puisqu’il faut tout vous expliquer bande d’abrutis, j’entends par région, non pas la Cisjordanie, mais le Moyen-Orient.

Alors certes, on a parfaitement le droit de critiquer Israël. vous me permettrez juste d’atomiser vos petits ressentis envers les juifs tant que votre « autorité morale » ne s’indignera pas avec la même energie, de tous les drames vraiment varsovoïdes, et Dieu sait qu’il y en a.... à commencer par celui du Darfour…

Rajoutez à cela que le 15 de France a raté, en Angleterre, une occasion de grand schlem, face à un Pack de puceaux....et vous comprendrez l’ampleur du bug !

Frère SILas

samedi 10 mars 2007

CHAVEZ EN ALTER-TOURNEE


Les alter-quelque-chose ne font un truc que si les quelque-chose en font un d’abord. Quand il y a un sommet économique, ils font un contre sommet. Quand il y a une réunion sur la sécurité, ils font une alter réunion. Là, puisque Bush fait un tour en Amérique latine, Chavez se sent obligé de faire une alter-tournée, histoire de nous faire savoir qu’il a un alter-projet à proposer. Celui de traiter Bush de « hijo de puta »…

En fait, le sous-sous-sous-commandant Chavez se paierait bien une tranche de « révolucion » avec les bénéfices de l’or noir et l’appui de ses amis de l’Axe progressiste constitué avec l’Iran, la Corée du Nord et la Bolivie…Que du lourd… « Impressionante » ! Heil ! Olé ! Hoilé !

Résultat : un succès total, étant donné qu’il s’apprête à atteindre d’un seul coup, l’objectif marxiste de son programme, celui de nivellement par le bas puisque tout ce que le Venezuela compte de bourgeois assumés s’apprête à quitter cette lampe à pétrole, que dis-je ce phare du monde rérérévolutionnaire, pour se barrer en Europe. « No me molesta » me répondra-t-il puisque tout ce que l’Europe compte de bourgeois honteux en quête de rédemption s’apprête à passer des vacances « revolucionarias » à Caracas. Marrakech, c’est suranné. Et puis du Bach joué dans les bidonvilles caracassiens c’est d’un truculent. Y’a pas à dire, c’est visionnaire. Sans oublier que le coup du christo-marxisme, c’est d’une modernité spirituelle, c’est si malrausien, Y’a pas à dire, c’est vraiment missionnaire.

Hallucinant serait mieux venu comme qualificatif même si ce concept politico-religieux pèche par manque d’originalité. Mahomet nous a déjà fait le coup de l’Abraham déjà Musulman sans le savoir, tout comme vous tous, du monde entier, à lui promis. Ce qui me permets de mieux comprendre les accointances de Chavez avec la ligue arabe. En tout cas, le coup du doux Jésus comme premier marxiste-leniniste et le monde entier comme chaviste sans le savoir, faudra essayer autre chose. C’est suranné.

Cela dit, je n’ai rien contre ce chassé-croisé nord-sud. Il m’inspire même une chanson sur un air connu :
« C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est un beau roman d’aujourd’hui, d’aujourd’hui. Elle allait là haut toute seule vers le brouillard, il descendait joyeux, vers le pourri, le pourri… ». Le début peut-être de belles romances. Non sérieux, je suis totalement favorable à cet Exode. J’ai juste un truc à lui demander. « Camarada » Chavez, si tu pouvais nous mettre dans le même Boat-VeryImportant-People de tes réfugiés tout ce que le Venezuela compte de candidates à Miss Univers, ce serait super « bueno » et garder au passage dans tes prieurés de rééducation par le marxisme apostolique tout ce que nous comptons de bobovins en mal de tourisme ou de terrorisme révolutionnaire, cela « seria » cool !

Mais puisque je me tiens à ces cotés, que pense de tout ça mon Lula «da Selva »? « Não tenho todas as Chaves mas… », « si je ne détiens pas toutes les Clés de compréhension… je peux vous dire que si être de droite quand on est jeune est un signe de pathologie mentale, rester prisonnier du gauchisme en vieillissant l’est tout autant ! Que viva a social-democracia ! ». Tout est dis et je comprends mieux l’état d’esprit de nos vieux abrutis. Les boutons se sont accrochés. Ils ont viré vérole sandiniste.

Pour finir sur deux notes constructives, que mon camarade Chavez et que mes Kevins en mal de tourisme textuel me permettent un conseil. Camarada Chavez, vu que ton marxisme-apostolique aura besoin d’inquisiteurs je te propose « La Torquemada » comme futur nom pour ta police politique. Tu peux y aller, j’ai oublié de déposer le nom à l’INRI, pardon, à l’INPI.
Quant à vous, mes frères de sébum, laissez-moi vous proposer comme ordre de ralliement « El bobo unido, jamas sera vencido ! » ou bien ce cri : « Si à la révolucion Bobolivariana ! »

Frère SILas

jeudi 8 mars 2007

FEMMES DU MONDE ENTIER, UNISSONS-NOUS


Puisque les cris féministes de mon Anima ponctuent fréquemment ce Blog (voir billet d’il y a 2 jours sur Dolce Gabbana), je me suis dit ce matin, que j’allais boycotter cette hypocrite journée mondiale de la Femme. C’était sans compter sur ma rage femelle qui tenait absolument à faire son intéressante...

Je me suis dit alors qu’à jour exceptionnel, il me fallait une démarche exceptionnelle qui mettrait de coté mes ricanements habituels. Pourquoi pas un petit poème me dis-je ?

Pendant que mon Nesquik™ (PUB) chauffait dans le micro-ondes, je me suis mis à composer un haïku, ces petit poèmes japonais fourrés, tels des brioches au porc laqué, de cette grandiloquence propre à ces mongols des îles où le soleil est censé se lever, se coucher et inversement (ben oui, c’est logique si vous y réfléchissez une minute).

Cependant, au moment où le micro-ondes fit « tilt », le mien fait « tilt », mon esprit l’imita. Je me suis rappelé qu’adolescent, j’avais rempli de râteaux, tout le hangar de ma jeunesse, en voulant emballer les filles avec de la poésie. Je me suis donc ravisé et tout en savourant mon Nesquik™ (PUB), j’ai rendu hommage aux femmes en écoutant un célèbre morceau de Julien Clerc, dont voici le texte. Entre parenthèses vous y trouverez ce qui me passait par la tête, tout en avalant mon Nesquik™ (rePUB) pendant la diffusion de la chanson.

« Quelquefois ; Si douces (Tu parles !) ; Quand la vie me touche ; Comme nous tous ; Alors si douces... Quelquefois ; Si dures (Oh que oui !); Que chaque blessure ; Longtemps me dure ; Longtemps me dure...

Femmes...Je vous aime (Oui ! Toutes) ! ; Femmes...Je vous aime (Oui ! Surtout la Mienne !) ; Je n'en connais pas de faciles (Tu l’as dit bouffi !) ; Je n'en connais que de fragiles (Oh que Oui !) ; Et difficiles (Oublions ça !) ; Oui...difficiles (oublis je te dis !)...

Quelquefois ; Si drôles (ma chère Florence Foresti) ; Sur un coin d'épaule ; Oh oui...Si drôles (Marie-Georges Bu..., mais involontairement cette fois-ci !) ; Regard qui frôle (J’ai rien compris !)...
Quelquefois ; Si seules (Dominique Voy...) ; Parfois elles le veulent (n’est-ce pas Arlette La...) ; Oui mais...Si seules (c’est toi Marie ?!?) ; Oui mais si seules (je suis là, moi !)...

Femmes...Je vous aime (Marie, Ségolène et les autres) ; Femmes...Je vous aime (mais surtout la Mienne, j’insiste) ; Vous êtes ma mère (salut maman) ; je vous ressemble (à ma mère ?!?) ; Et tout ensemble mon enfant ; Mon impatience ; Et ma souffrance...

Femmes...Je vous aime ; Femmes...Je vous aime ; Si parfois ces mots se déchirent ; C'est que je n'ose pas vous dire ; Je vous désire ; Ou même pire... ( rien à rajouter) ... O...Femmes... »

Sinon, Ma chérie, je suis tout à fait d’accord avec toi ! Moi aussi je milite, dans mon immeuble, c’est déjà un début, pour qu’Olympe de Gouges, l’aspect X de mon génotype conceptuel, intègre le Panthéon.

SILien Clerc conscient qu’en tout homme se cache une femme... sa mère !