Tel est le titre de l’un des multiples films américains portant à l’écran le thème du sport comme seul moyen d’ascension sociale pour les noirs américains. Thème repris récemment par Thinkelcrate, mon super-héros, dans un article où il abordait la question d’une équipe « black-black-black ». Que les imbéciles qui détestent Alain Finkielkraut ne voient dans ce calembour de faible facture aucune solidarité avec eux. Il s’agit plutôt d’un hommage à l’un des tenants du pouvoir de la pensée. Pour une fois qu’un intellectuel n’est pas atteint de ce moisi propre aux cerveaux maintenus dans l’humidité du bla-bla-bla et l’obscurité de la bien-pensance, j’applaudis et je soutiens.
« black-black-black ». « Elles sont Frêches mes idées, elles sont Frêches ». Dans une mesure, bien plus calamiteuse, comme quoi faut laisser réfléchir ceux qui sont outillés pour, n’est ce pas ce qu’à voulu dire notre poissonnier, à travers sa sortie sur les noirs de l’équipe de France et sur les blancs qui ne savent pas sauter ou courir. Oh, je ne me fais pas son avocat. Je préfère certains bestiaux sur le barbecue plutôt qu’au devant de la scène politique.
Ne serait-ce qu’après avoir traiter un groupe de harkis de « sous-hommes », l’honneur politique et le sens de l’intérêt général ou du moins celui de son parti aurait voulu qu’il démissionne. D’ordinaire on laisse la brutalité aux militants et aux colleurs d’affiches, non ? Chacun à sa place. Non il ne s’agit pas de défendre Frêche mais de marquer mon désaccord avec ma traduction de son opinion comme avec l’analyse de mon bon maître Thinkelcrate. Les gars, on n’est pas aux States. Nous sommes dans une république bien organisée où le général a toujours su intégrer le particulier. Je m’explique…
Que je sache, ça ne gêne personne que les portugais soient surreprésentés dans le nettoyage, le gardiennage ou le BTP ; que les cantalous furent surreprésentés dans la brasserie avant d’être supplantés par les kabyles qui le sont maintenant par les chinois ; que les maghrébins le soient dans la collecte des déchets, les arméniens dans la comptabilité ou le tricot, les aristocrates dans l’armée, les antillais dans la fonction publique hospitalière et les ashkénazes dans les métiers intellectuels… Quoique pour le dernier exemple, visiblement ça gêne aussi. Dés qu’un juif a une bonne idée ou ne serait-ce qu’une simple idée, ça gêne les cons. Où j’en étais, moi ? A oui !
Si toutes ces surreprésentations ne gênent personne, pourquoi serait-on gêner par celle des noirs, antillais ou autres, dans la fonction publique footballistique ? Parce que c’est visible ?!? Parce qu’il s’agit d’une réussite communément admise comme telle ?!? Ce ne serait pas de la simple jalousie, ça ? Ce n’est pas bien !!!! Je comprends mieux alors que la vue d'un ashkénaze gêne. encore la jalousie. C'est tout aussi minable!!!
SIL Star de la NBA
