samedi 23 août 2008

LE SIL, CONSULTANT EN SUPER-HEROS


Allez, tant pis, quitte à ce que les gens découvrent que je suis vraiment un super-héros, je ne peux pas conserver ainsi mon devoir de réserve alors que nom d’une kryptonite, je n’arrête pas de voir n’importe quoi dans les films de super-héros. Or moi répondant ainsi à l’adage « quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites », sans pour autant me montrer limité, je dois reconnaître mon côté borné, s’agissant notamment de tout ce qui touche à un minimum de cohérence…

C’est vrai quoi ! Et vas-y que j’t'envoie dans les airs, à la Hancock, un petit Michel « ce qui n’est pas un prénom de fille mais de Français », comme le précise avec malice le super-héros noird-americain ( mix entre nord et noir américain ; on en reparlera un de ces jours), le récupérant d’un bras après une chute de plusieurs centaines de mètres. Et v’la-t’y pas ailleurs que je chope in extremis une gamine qui s’apprête à se faire écraser par un bus, le tout à mach 5 quand ce n’est pas à la vitesse de la lumière. N’importe quoi !

Je me rappelle encore l’une de mes premières bavures. C’était dans les années 30. J’apprenais mon métier de jeune super-héros en lisant des Comics lorsque vint ce jour où un abruti alcoolisé traînait sur les voies de chemin de fer alors qu’un train lui fonçait dessus. Voyant ça, ni une, ni deux, je file à mach 5 ou 6, je ne sais plus trop, afin d’attraper cet ahuri. Alors que j’arrive à sa hauteur, je tends le bras et là, la vitesse conjuguée à ma puissance musculaire cisaille en deux notre gaillard, en même temps que le haut du corps en percutant mon épaule explose littéralement. Une abominable boucherie. Un peu comme lorsque Sebastien Chabal exécute un placage. Pourtant j’aurais dû le savoir, tant j’aimais déjà le Rugby.

Alors je sais bien qu’il n’y a presque plus de super-héros en vie pouvant vendre leur expertise, suite à deux funestes épisodes contre les forces du mal, mais enfin tout de même.

Et oui, la moitié d’entre nous est morte en combattant les super-vilains nazis, des sortes de SS génétiquement modifiés, qui s’apprêtaient à envahir le monde depuis leur repère du château de Wolfstein, épisode top Secret à l’origine du jeu vidéo éponyme. L’autre moitié s’étant sacrifiée en faisant imploser les sous-marins nucléaires soviétiques qu’un général russe devenu fou voulait envoyer à l’assaut du monde libre et dont les carcasses radioactives jonchent encore les côtes de la presqu’île de Kola, du côté de la mer de Barents.

Je suis l’un des rares survivants. Alors, la prochaine fois que vous nous pondez une histoire de super-héros, adressez-moi le script si vous ne voulez pas passé encore une fois pour des super-Charlots…

SIL : Super I-heros League.

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