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jeudi 19 janvier 2012
Au rayon psycauses politiques : pourquoi la tyrannie est-elle consubstantielle au marxisme ?
« Pourquoi rends-tu communisme synonyme de tyrannie ? Le communisme ce n’est pas ça enfin » me dit l’autre jour un ami militant.
Etant du genre ouvert et large d’esprit je lui réponds « allez, sans même prendre l’exemple du stalinisme, cite-moi donc un seul pays ayant expérimenté le communisme, ce qui ne manque pas, et où celui-ci n’a pas été synonyme de tyrannie ».
« Ah, bah, euh, en tout cas, le communisme ce n’est pas ça ! » qu’il me répond.
« Et bien puisque tu sembles avoir du mal avec le communisme réel et que tu préfères te refugier dans le communisme théorique ou rêvé, explique moi par quels moyens autres que ceux propres à un Etat fort, pour utiliser un euphémisme, tu mets en place puis assures la collectivisation des moyens de production ainsi que la spoliation de toute propriété privée ? »
Un ange passe, ou plutôt toute une légion…
Cette question, mise à part, c’est tout de même marrant de constater, et ce alors que pas mal de marxistes seraient des sociologues de talent, des psychanalystes de génie, ou des anthropologues de renom, à quel point un communiste est incapable de percuter pourquoi le délire marxiste ne peut que finir en tyrannie.
Pour la bonne et simple raison qu’à la différence d’un Libéral, qui ne travaillera jamais à l’établissement d’un système parfait mais œuvrera plutôt à corriger les problèmes générés par les très chaotiques (au sens pour le meilleur comme pour le pire) activités humaines, un marxiste est un être suffisamment mégalomane et dingue pour espérer bâtir, justement, un système parfait.
Or un individu motivé par une telle démarche ne peut que finir, tôt ou tard, par se dire que ce modèle parfait, c’est lui qui le porte, en tout cas suffisamment plus que ses autres camarades pour chercher à devenir l’architecte suprême du système en question.
N’est-ce pas d’ailleurs ce que l’on peut observer dans toutes les chapelles marxistes sans exception : concours du meilleur ou du seul vrai marxiste ; luttes entre différents courants ; mise à l’écart de certains d’entre eux ; autres logiques d’exclusion ; accaparement des outils institutionnels du parti au bénéfice d’un courant ; conciliabules secrets bien qu’interdits ; phénomènes de personnalités emblématiques ; délires égotistes et mégalomanes, etc.
SILalutte finale
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