vendredi 23 mars 2012

Attentats de Toulouse : les hypocrites de la semaine


Parmi le concert d’hypocrisie auquel nous avons assisté cette semaine, trois valseurs se sont distingués tout particulièrement : Marine Le Pen, le Premier ministre palestinien et la Gauche française.

1) Marine Le Pen, contre l’islamisme mais alors tout contre…

Sans doute étreinte par l’émotion, celle provenant du soulagement intense à la nouvelle du classement de la piste néonazie (qui pour une fois, signalons-le, s’appuyait sur des éléments sérieux), Marine Le Pen n’a pas daigné attendre la fin des cérémonies honorant les victimes pour déverser son fiel, traitant de « salauds » les funestes idiots qui ont attendu encore moins de temps qu’elle, pour mettre la dirigeante nationaliste française en accusation. Tout à sa victimisation compulsive, Miskine Le Pen a semble-t-il oublié que le seul et unique « salaud » est, comme le rappelle Lionel Luca, le nazislamiste qui a commis ces crimes. Mais ce n’est pas là, l’unique chose qu’elle a oublié.

Appelant à faire la guerre à l’islamisme, Marine Le Pen semble omettre, par exemple, le soutien que son père a longtemps manifesté au régime islamiste le plus dangereux qui existe, celui des mollahs iraniens. En passant, je me suis longtemps demandé si c’était par antisémitisme, pour des raisons financières, par pure imbécillité ou pour d’autres raisons qui m’échappent ?

Cette spécialiste de la valse viennoise oublie également qu’elle demande depuis longtemps le retour de nos petits gars d’Afghanistan, alors que ces attaques djihadistes démontrent justement la nécessité de poursuive l’éradication des ferments du terrorisme islamiste dans ce coin de la planète.

Pour finir, elle ne nous fera pas oublier non plus qu’elle est une résistante, une anti-islamiste de la 25e heure. Voilà plus de vingt ans que des républicains sincères alertent les autorités sur le danger islamiste, alertent et travaillent également à le circonscrire. Rappelons la mobilisation lors des premières affaires de voiles islamiques en 1989, l’ouvrage « les territoires perdus de la république » qui tirait la sonnette d’alarme en 2002, ceux de Caroline Fourest, les reportages de Mohamed Sifaoui, mais aussi la mise en place de la commission Stasi par le président Chirac et tout ce qui s’est fait depuis. L’arrestation rapide de ce terroriste islamiste étant la preuve que le travail se poursuit.

Bref avec Marine Le Pen, c’est comme d’habitude ; du bon gros blabla outrancier et pas grand-chose d’autre de sérieux…

2) le Premier ministre palestinien

« Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu’une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde. Ces crimes terroristes sont condamnés dans les termes les plus forts par notre peuple palestinien et ses enfants, dont aucun ne peut accepter des crimes visant des vies innocentes« , a affirmé le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, en visite à Bruxelles pour une réunion des pays donateurs (« donateurs », tiens, tiens).

Pourquoi « tiens, tiens » ? Disons qu’on ne l’a pas beaucoup entendu suite à l’appel au génocide des Juifs, sur une citation de Mahomet (attention, pas d’amalgames), lancé récemment par le mufti de l’Autorité palestinienne en pleine fête du parti au pouvoir.

Bref, avec ces raclures de l’Autorité palestinienne, nous avons un discours pour l’intérieur et un autre pour les donateurs…

3) la Gauche la plus gonflée du monde libre

S’agissant de notre Gauche, est-il nécessaire de développer ?

Est-il nécessaire de rappeler tous les aveuglements de notre gauche ; comment la plus grande partie de notre gauche institutionnelle a longtemps considéré l’insécurité, les tensions communautaires, l’islamisation, la dissolution du ciment identitaire, sociétal, et civil de ce pays, comme un vague « sentiment ».

De rappeler le nombre de fois où l’on a vu d’imminents membres de nos partis de gauche participer à la diabolisation de l’Etat juif, défiler aux côtés ou pas très loin d’islamistes patentés qui hurlaient « mort à Israël », « mort aux Juifs », le tout sans rougir, le tout en le niant.

Et c’est cette même gauche qui serait en mesure de donner de leçons ou de porter des solutions. Quelle blague !

Si cette gauche avait un tant soit peu d’honneur, elle s’ouvrirait le bide une bonne fois pour toutes, histoire qu’une gauche réellement progressiste et émancipatrice advienne. Oui, « du changement », et vite, mais pas avec les vieux croquants et autres croque-mitaines de la rue de Solferino…

SILidim le Magnifique

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