Cette fois-ci c’est un quidam quelconque qui m’assène une remarque qui revient de plus en plus fréquemment : « c’est Mohamed, et non Mahomet qu’on doit dire pour nommer le Prophète ».
La fois précédente c’était Abdennour Bidar, dont j’apprécie par ailleurs aussi bien la personne que la plupart des travaux, qui en marge de son exposé n’avait pas pu s’empêcher de nous servir cette petite sentence lors des journées sur la laïcité organisées le 9 décembre dernier, par le Haut Conseil à l’Intégration.
La réponse sera lapidaire.
Chers messieurs, ne vous en déplaise, chez nous, c’est Mahomet et non Mohamed, un peu comme c’est Jésus et non Yehoshua (Issa en Arabe), Moïse et non Moché (Moussa en arabe), Confucius et non Kǒng Zǐ, etc.
Aussi, il faudra vous y faire…
Ah cette manie fort déplaisante de vouloir arabiser et surtout de nier aux autres le droit de nommer les choses et les êtres selon leurs propres conventions.
SILidim le Magnifique
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