lundi 26 mars 2012

« La responsabilité des musulmans » selon Médine


Médine, philosophe des caves et rappeur de son état, a commenté les attentats de Toulouse vendredi dernier devant un parterre de collégiens (au passage, bravo pour cette brillante initiative).

Après s’être présenté comme un artiste « engagé et conscient », et souligné que « être conscient, c’est ne pas créer de fausse image ; il faut comprendre que l’on peut avoir une influence sur son public ; c’est une responsabilité », cet « Arabian panther » a déclaré la chose suivante :

« La réaction des médias est à vomir. Ils ont stigmatisé les musulmans. Ils en font l’ennemi numéro un. Cet événement détruit toutes les passerelles construites. Les musulmans vont devoir porter un poids supplémentaire. » (source)

Si je ne vois pas où cette immense conscience pour crânes rappés a bien pu voir que les médias avaient stigmatisé les musulmans, le « pas d’amalgame » ayant plutôt été une règle poussée jusqu’à son extrême limite, il exprime néanmoins une crainte intéressante : « Les musulmans vont devoir porter un poids supplémentaire ».

Rassurons-le. Les musulmans vont devoir porter rien du tout. Les musulmans ne sont en rien responsables des agissements de ce fanatique. Seuls les serviteurs et bénéficiaires de cette idéologie religieuse sont responsables des fruits de celle-ci.

La seule responsabilité éventuelle des musulmans, si on peut généraliser ainsi, résiderait dans le fait de minimiser ces actes ; de raconter n’importe quoi, comme le fait Médine ; de se poser en victimes à la place des victimes ; de nous demander de détourner les yeux ; et de ne pas exclure les nazislamistes de leurs communautés…

Allah-lah, sacré Médine, qui nous explique depuis les attentats du 11 septembre que seule l’Amérique est responsable, que le jihad est avant tout un combat que l’on doit mener contre soi-même, y compris à coup de sabre (voir l’image ci-dessus), et qui ici, en bon serpent qui se mord la queue, finit par établir une « responsabilité musulmane » que personne n’avait formulé.

Sinon côté Jihad, que ce djihadiste musical n’hésite surtout pas à nous montrer la voie, histoire qu’on rigole. J’ai hâte de le voir se fendre la poire en deux à coup de cimeterre…

SILidim le Magnifique

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