Parmi toutes ces choses aussi grandes que magnifiques que l’on
retrouve chez beaucoup de femmes, leur capacité à demander pardon de la
plus belle façon qui soit est des plus remarquables.
En effet, là où un Jacques
Brel se contente de gémir un très puéril et insupportable « ne me quitte pas, il faut oublier », ce qui revient à dire « ce n’est pas dit que
j’arrête mes conneries, mais pardonne-moi quand même sinon je me
suicide », une femme digne de ce nom admettra ses erreurs et fera tout
ce qu’elle pourra pour les réparer, ou bien se rendre indispensable de l’être
aimé, un peu comme l’expliquent si bien ci-après Gloria Estefan et Ivete
Sangalo. Ça c’est la grande classe ! Prenons-en de la graine, messieurs…
SILio Iglesias
Gloria Estefan
« con los años que me quedan » (Avec les années qui me restent...)
« Je sais qu'il me reste encore une
opportunité. Je sais qu'il n'est pas trop tard pour tout reconsidérer.
Je sais
que notre amour est véritable, et
avec les années qu’il me reste à vivre,
je
te démontrerai combien je t'aime.
Avec les années qui me restent, je ne vivrai que
pour te donner de l'amour,
effaçant chaque douleur, avec des baisers emplis de
passion, comme je t'ai aimé la fois première.
Avec les années qui me restent, je te ferai oublier
n'importe quelle erreur. Je n'ai pas voulu te blesser, mon amour. Tu sais que
tu es mon adoration. Et tu le seras ma vie entière.
Je n’imagine pas vivre sans toi, refusant de me
rappeler comment j'ai pu te perdre. Peut-être fut-ce de l'immaturité de ma part. Je n'ai pas su t'aimer. Mais je t'assure que les années qui me restent…
Je les dédierai qu’à toi, te rendant si heureux,
afin que tu sois toujours plus amoureux de moi. Je t'aimerai jusqu'à ma mort.
Comment te prouver que je ne suis plus celle que
j'étais.
Le temps te dira si tu as foi en moi,
si comme je t'ai aimé, quelqu’un
d’autre aurait pu t'aimer encore plus. Dis-moi que ce n'est pas fini… »
Ivete
Sangalo « quando a chuva passar » (Lorsque la pluie cessera...)
« Pourquoi parler, si tu refuses d'écouter ? Fuir
maintenant ne résoudra rien. Mais je ne vais pas pleurer, si tu
veux partir. Parfois la distance peut aider. Et cette tempête finira un jour par passer.
Je voudrais seulement te rappeler, quand
nous voguions dans les étoiles,
toutes ces heures si belles que nous
avons passées ensemble. Nous voulions seulement aimer et aimer ;
et
aujourd'hui je suis certaine, que notre histoire ne se termine pas
maintenant, car cette tempête cessera bien un jour…
Refrain : Lorsque la
pluie cessera, lorsque l’éclaircie
viendra, ouvre la fenêtre et vois : je suis le soleil, je suis ciel et mer, je suis ciel et fin,
et mon amour est immensité… »
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