L’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel par le Conseil Constitutionnel faisant débat, j’ai décidé de nourrir ce même
débat avec l’histoire que m’a rapporté un proche au cours d’une discussion sur
le sujet.
En effet, progressivement agacé par la
discussion, celui-ci finit par m’indiquer qu’il est lui même victime
d’harcèlement sexuel, mais pas d’un harcèlement comme il les aime, ou plutôt
contre lequel il n’a rien, les avances même appuyées ne l’ayant jamais rebuté en
application de l’adage « il vaut mieux faire envie que pitié », mais
d’un harcèlement particulièrement pervers.
Une givrée se permet d’appeler sa femme sur son
portable pour lui dire qu’il en aimerait une autre, ce qui n’a pas manqué,
comme on peut l’imaginer, de semer un trouble certain aussi bien dans la tête
de son épouse que dans le foyer.
Décontenancé par une telle révélation, je
commence par le taquiner : oh toi, tu as frayé avec une jalouse et
maintenant, elle te poursuit. « Même pas ! » me dit-il, avant de
poursuive en indiquant « je ne suis certes pas un père la vertu, et
j’avoue aimer les femmes, mais tu me connais, je ne suis pas pour autant du
genre à faire n’importe quoi, à risquer de faire souffrir les gens que j’aime
sans état d’âmes, sans oublier que pour envisager d’aller voir en dehors du nid
conjugal, il faudrait que la magie d’une éventuelle rencontre soit
particulièrement puissante, ce qui est une chose extrêmement rare ».
Comment expliques-tu ça alors ? Me
permets-je. « Je ne me l’explique pas vraiment » me dit-il. « La
seule fois où j’ai entendu parler de ce genre d’histoires c’était au lycée lorsqu’une
greluche avait voulu piquer le copain d’une fille en racontant n’importe quoi à
droite, à gauche, et surtout à celle-ci ».
Il est vrai que c’est là une technique de
harcèlement typiquement de gamine que l’on retrouve parfois à l’âge adulte chez
certaines femmes particulièrement immatures. Au lieu d’avoir le courage d’avouer son désir ou ses sentiments à l’être aimé et voir si quelque chose est possible, ce genre
d’idiote fout la merde dans l’espoir de tirer un bénéfice des pots cassés…
« Cela peut être ça » m’interrompt-il,
« mais aussi une nana qui me déteste pour une raison absconse et qui pense
ainsi rendre service à ma femme, ou une grosse frustrée qui compense sa
misérable vie de merde en cherchant à contrôler celle des autres, et qui oublie
surtout qu’elle provoque de la souffrance chez des gens bien réels, chez toute
une famille. »
Je lui demande alors s’il a une idée d’où cela
peut venir. Il me répond que sans entrer dans les détails, vu certains éléments
dont l’autre cinglée a parlé à sa femme, il est fort probable que cela vienne
de son lieu de travail. « Génial n’est-ce pas ? Rien de tel pour
aller travailler détendu, pour ne pas verser dans la parano, te demandant qui
peut bien commettre une saloperie pareille, te harceler d’une façon aussi
fourbe que lâche. »
Lui demandant ce qu’il compte faire, il me dit
« si j’attrape la pouffiasse qui se permet ce genre de choses, je la
traine en justice pour harcèlement, et si ce n’est pas possible, je transforme
sa vie en véritable enfer. Que l’on s’en prenne à moi ne m’impressionne pas
plus que ça. Par contre, s’en prendre à ma famille est un motif de guerre
totale… »
« O tempora ! O
mores ! » comme l’aurait dit mon bon Cicéron.
SILcéron
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