mardi 19 juin 2012

Opération Trierweiler



Ils sont forts à l’UMP, sacrément doués même. C’est qu’il s’agit de reconnaître les évidences. Après avoir coulé le cuirassé DSK en plaçant une soubrette-piégée sur son passage, voilà qu’ils ont trouvé le moyen de torpiller une présidence « normale » en larguant une bombe sexuelle dans le sillage du président Hollande.

Car il est évident que toutes les opérations de sabotage menées par la première copine du président français sont le fruit du machiavélisme de Nicolas Sarkozy. Après tout, n’a-t-il pas lui-même avoué, à l’occasion du débat télévisé l’opposant à François Hollande, qu’il connaissait personnellement Valérie Trierweiler ? Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs, étant donné qu’il se trouve étroitement lié à tous les milieux financiers. Rappelons que Valérie Trierweiler est issue d’une grande famille de banquiers, banquiers que François Hollande a toujours détesté, d’où la rancœur et la vengeance.

CQFD, Nicolas Sarkozy a demandé à l’agent Val de marquer François Hollande à la culotte dans l’éventualité où celui-ci parviendrait à l’Elysée.

Ce qui nous permet de mieux comprendre également sa sérénité en quittant le palais présidentiel, et sa stratégie consistant à se mettre en retrait mais pas trop, dans un contexte de guerre des chefs à l’UMP, pour mieux se poser en éventuel recours pour la droite et le pays si d’aventure les affaires hollandaises devaient tourner mal.

Par conséquent, on ne saurait trop conseiller au président Hollande de larguer sa Mata Hari tant qu’il en est encore temps, tant que les dégâts ne sont pas trop importants et tant qu’elle n’amasse pas assez de matériel pour révéler des secrets gênants dans un ou plusieurs futurs ouvrages.

Personnellement, je lui conseillerais même de reprendre Ségolène Royal pour dame de cœur. Il est évident qu’elle l’aime encore. Son soutien pendant la présidentielle en est la preuve. Et puis c’est le genre d’histoire que les Français affectionnent tout particulièrement…

OSSil 117

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