Dans la série ‘bien mieux que les caricatures de Mahomet, voici celles d’Allah’ :
Souhaitant m’entretenir avec Allah au sujet des récentes caricatures, je décide de retourner le voir là où j’avais obtenu ma première interview de sa part. Bien mieux au fait du chemin depuis ma dernière expédition en Enfer, je me retrouve à crapahuter dans les catacombes parisiennes qui partent depuis la place Denfert-Rochereau. S’y trouve en effet un raccourci…
Au bout de celui-ci, je finis par rencontrer le même videur que la dernière fois, que je corromps de la même façon. Avec une bonne bouteille d’eau de Perrier™ fraicheur intense qui lui fait un bien immense. Tout à son bonheur éphémère, il me dit qu’Allah a changé de domicile et d’apparence depuis ma dernière visite. Il ne veut plus me voir, estimant que l’on se moque assez comme ça de lui à cause de ma pomme. Allah aurait peur.
Je demande à mon brave portier où je peux le trouver. Contre une deuxième bouteille de Perrier™ (dieux merci, j’en avais pris trois), il me dit que je le rencontrerai sans doute dans les marais qui se situent au nord du grand désert. Par contre, il se trouve dans l’incapacité de me dire sous quelle apparence il se cache. Le seul indice serait une expression de peur dans les yeux.
Après un petit footing, me voici dans les marais en question. Les bestioles étranges ne manquent pas. Elles grouillent de tout part. Comment trouver Allah dans tout ce Bazard ?
C’était sans compter sur mes excellentes lectures et plus particulièrement sur mon abonnement au Nouvel-Observateur qui m’apprend à si bien observer mon environnement. Riche de ses leçons je m’aperçois très vite que toutes les bestioles ont un regard bien plus hagard qu’apeuré. Toutes sauf trois d’entre elles dont je vais croiser le chemin.
Une grosse vipère qui se prénomme Allahspic (ci-dessus) et qui me dit qu’elle a peur des caricatures mais qu’elle n’est pas le grand Allah pour autant.
Un énorme cancrelat hexaplégique marqué du nom d’Allah sur le front et qui me raconte une histoire abracadabrante. Comme quoi il serait la dernière enveloppe charnelle de Mahomet compte tenu de tous les crimes qu’il a commis sur terre au nom de « Dieu le clément et le miséricordieux ». Il me supplie de l’écraser afin de soulager ses souffrances ce bref instant que prendra Satan pour le réincarner de nouveau en cancrelat. Je m’y refuse prétextant mon bouddhisme intégriste non-violent et prends congé de ce cancr’Allah en chantant « les insectes sont nos amis, il faut les aimer aussi ».
Alors que je finis le dernier couplet de ma chanson, je me dis que si ce que m’a dit le cancrelat est vrai, Allah ne devrait pas être bien loin de son prophète. Je reviens donc sur mes pas et cherche autour de Mahomet si quelque chose n’accroche pas mon regard. Eureka !
Au bord d’une petite marre de sang, je vois un gros crapaud complètement tétanisé de peur, cerné par les fientes des blanches colombes qui tentent depuis les airs de lui déféquer dessus. M’approchant de lui, je parviens à lire le nom d’Allah sur son flanc gauche. Il me reconnaît tout de suite.
« Encore toi ! Ne dis rien, je connais déjà tes questions. Vu le nombre de têtards et autres crapauds qui se multiplient autour des bassins d’ablutions de mes mosquées, Satan a décidé de me donner une enveloppe plus en adéquation avec votre situation géopolitique. Maudit soit ce sadique ! S’agissant des caricatures, et bien oui, elles me font peur. Elles n’arrêtent pas de pleuvoir. Or si la bave du crapaud ne saurait atteindre les plumes de la blanche colombe, les fientes de ces dernières sont tout à fait capables de saloper mon beau plastron. Quel merdier ! Voilà pour tes réponses. Laisse-moi tranquille maintenant. Et merde ! A cause de toi, je suis touché et surtout tâché… »
SILidim le Magnifique
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