Pendant que Barack Obama fait du tourisme quasi-sexuel en Asie du sud-Est, avec plus ou moins de succès, Hillary Clinton préside à la manœuvre diplomatique et fait avancer son agenda.
En effet d’aucuns ont fait remarquer que la militante des droits de l’homme, Aung San Suu Kyi, n’a que peu apprécié l’accolade forcée que lui reservait le président américain, ce genre d’effusions sentimentales mettant les Birmans fort mal à l’aise.
Ce qui explique peut-être la salutation servie à la suite de sa visite birmane par Bun Rany, l’épouse du Premier ministre du Cambodge, Hun Sen. Celle-ci a mis une telle distance protocolaire entre elle et le Hugger-in-chief qu’elle lui a servi le salut que l’on réserve d’ordinaire aux domestiques. Selon d’autres sources, il s’agissait en fait de lui faire payer un entretien tendu avec son époux au sujet des droits de l’Homme.
Pendant ce temps-là, temps marqués par moult conflits, Hillary Clinton multiplie les déplacements officiels pour d’évidentes raisons diplomatiques, mais aussi, sans doute, afin de travailler sa stature de future présidentiable.
Malgré ses 65 ans et le fait qu’elle élude systématiquement toute question portant sur ses futures ambitions, des sondages la créditent de fortes probabilités de succès dans le cadre d’une course à l’investiture.
Sans compter que d’après Gail Collins, éditorialiste au New York Times, Hillary Clinton serait probablement le candidat le mieux préparé de l’histoire américaine : celui qui a vécu à la Maison Blanche, a siégé au Sénat des États-Unis, et qui connait pratiquement tout les chefs d’Etat dans le monde.
Alors après le premier président noir, l’Amérique se laissera-t-elle tenter par une présidence féminine ? Affaire à suivre… de près…
John Portuguese SIL-lips
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