mercredi 19 décembre 2012

Le harcèlement sexuel au féminin



Histoire de préparer la future jurisprudence attenante aux nouvelles dispositions en matière de harcèlement sexuel, j’ai décidé de nourrir ce thème avec l’histoire que m’a rapporté un proche au cours d’une discussion sur le sujet.

En effet, ayant de plus en plus de mal à dissimuler les sentiments que lui inspiraient cette question, ce proche finit par m’indiquer qu’il est lui même victime d’harcèlement sexuel. Non pas d’un harcèlement comme il les aime, ou plutôt contre lequel il n’a rien, les avances même appuyées ne l’ayant jamais rebuté en application de l’adage « il vaut mieux faire envie que pitié », mais d’un harcèlement particulièrement pervers.

Une cinglée se permet d’appeler sa femme sur son portable pour lui dire qu’il en aimerait une autre, ce qui n’a pas manqué, comme on peut l’imaginer, de semer un trouble certain aussi bien dans la tête de son épouse que dans le foyer. 

Décontenancé par une telle révélation, je commence par le taquiner : oh toi, tu as frayé avec une jalouse et maintenant, elle te poursuit. « Même pas ! » me dit-il, avant de poursuive en indiquant «  je ne suis certes pas un père la vertu, et j’avoue aimer les femmes, mais tu me connais, je ne suis pas pour autant du genre à faire n’importe quoi, à risquer de faire souffrir les gens que j’aime sans état d’âmes, sans oublier que pour envisager d’aller voir en dehors du nid conjugal, il faudrait que la magie d’une éventuelle rencontre soit particulièrement puissante, ce qui est une chose extrêmement rare ». 

Comment expliques-tu ça alors ?  Me permets-je. « Je ne me l’explique pas vraiment » me dit-il. « La seule fois où j’ai entendu parler de ce genre d’histoires c’était au lycée lorsqu’une greluche avait voulu piquer le copain d’une fille en racontant n’importe quoi à droite, à gauche, et surtout à celle-ci ».

Il est vrai que c’est là une technique de harcèlement typiquement de gamine que l’on retrouve parfois à l’âge adulte chez certaines femmes particulièrement  immatures. Au lieu d’avoir le courage d’avouer son désir ou ses sentiments à l’être aimé et voir si quelque chose est possible, ce genre d’idiote fout la merde dans l’espoir de tirer un bénéfice des pots cassés… 

« Cela peut être ça » m’interrompt-il, « mais aussi une nana qui me déteste pour une raison absconse et qui pense ainsi rendre service à ma femme, ou une grosse frustrée qui compense sa misérable vie de merde en cherchant à contrôler celle des autres, et qui oublie surtout qu’elle provoque de la souffrance chez des gens bien réels, chez toute une famille,depuis les parents jusqu’aux enfants qui en subissent les contrecoups émotionnels. »

Je lui demande alors s’il a une idée d’où cela peut venir. Il me répond que sans entrer dans les détails, vu certains éléments dont l’autre givrée a parlé à sa femme, il est fort probable que cela vienne de son lieu de travail. « Génial n’est-ce pas ? Rien de tel pour aller travailler détendu, pour ne pas verser dans la parano, te demandant qui peut bien commettre une saloperie pareille, te harceler d’une façon aussi fourbe que lâche. »

Lui demandant ce qu’il compte faire, il me dit « si j’attrape la pouffiasse qui se permet ce genre de choses, je la traine en justice pour harcèlement, et si ce n’est pas possible, je transforme sa vie en véritable enfer. Que l’on s’en prenne à moi ne m’impressionne pas plus que ça. Par contre, s’en prendre à ma famille est un motif de guerre totale. Par contre je ne sais pas trop comment m’y prendre pour la coincer. »

C’est là que je lui ai conseille la technique du « vieux chat du samouraï » (je vous la raconterai un de ces jours). En résumé, au lieu de se fatiguer à courir derrière ou bien de rentrer dans son jeu pervers, il s’agit de se montrer patient. Faire semblant de dormir tout en laissant la souri s’approcher de plus en plus près, jusqu’à ce qu’elle commette l’erreur qui lui sera fatale. Ce genre de malades finit toujours par commettre une erreur. Ce n’est qu’une question de temps...

Anjin Silliam Adams

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