jeudi 19 juillet 2007

CHIRAC, LE GRAND ASSISTÉ


1967-2007. Pendant 40 ans la France aura assisté à l’insistance que mit Jacques Chirac à gravir, une à une, les marches de l’Elysée. Depuis la députation jusqu’à la présidence. Sa seule constance.

Un effort d’ascension ponctué de ripailles, où l’assistance fit bombance plus que de raison dans les salons d’un hôtel de ville, histoire que la générosité de ses parrains, oeuvrant dans la Finance, soit récompensée avec nos deniers, au nom de l’intérêt général et pour fêter la France

Un sens de l’intérêt général qui nous fit assister à des essais nucléaires, parlementaires et référendaires, conseillés par son assistance.

Un sens de la fête qui l’aurait mené, selon des rumeurs de salon, dans les lits de l’assistance publique puisque trop insistant à honorer les bras de ses assistantes privées, perfusé qu'il etait au Viagra. L’épectase aurait mieux value que l’apoptose. Vient donc l’heure de l’examen de conscience, suivie de la pénitence.

Maintenant qu’il fait acte de repentance devant un juge et toute la France, l’assistance se vide. Puisque ses assiettes son vides, le bal des faux-culs tourne au festival techno-transe, avec des toxicos de l’acide qui appellent à digerer celui qui sut si bien leur remplir la panse. Les pique-assiettes sont des ingrats, toujours prêts à vous savonner la planche contre une meilleure pitance.

Et pour clôturer cette danse, voici Jacques Chirac, en témoin d’un siècle, sous assistance juridique, quasi médicalisée. Une forme de déchéance.

Celui qui mange en SILence

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