vendredi 13 juillet 2007

LA PENSÉE POULE MOUILLÉE...


Ou quand mon Canard « fait le canard ». Si cela n’avait pas été le billet de JC Durbant, mon petit camarade extremecentriste, j’aurais sans doute fait l’impasse sur un article de notre bon vieux Canard Enchaîné de cette semaine. Vous m’excuserez de l’avoir parcouru d’un oeil aussi distrait mais je venais, juste avant, de mater les photos de ma Ségolène à la plage, dans le dernier numéro de Paris Match. Au passage, pas terrible la Clémence ! Ça manque de fermeté tout ça. Travaille donc tes abdos, ma fille. Ouais, je préfère largement la mère...

Mais revenons à l’article qui nous occupe, celui de la page 3, sur la menace terroriste qui pèse sur notre pays. « Cette menace qui vient d’Afghanistan » par Claude Angeli. De la belle prose angeliste.

Sous prétexte d’un Rapport confidentiel de la DST, Claude Angeli nous explose les mirettes avec un raisonnement voulant que « le principal risque d’attentats dépend de l’engagement français » en Afghanistan. Les risques secondaires dépendant de la « politique de laïcité » et de « répression des réseaux islamistes sur le territoire français ». Bravo, tout ça est très bien exposé !

C’est juste dommage que ni ce rapport « secret » de la DST, ni notre angeliste, nous aient rappelé, au moins « satiriquement », que les soldats d’Allah, depuis Mahomet, n’ont jamais eu besoin d’aller chercher bien loin, de bons prétextes pour couper des têtes ou bien les faire exploser. Mahomet ayant donné l’exemple en nettoyant Médine de ses opposants juifs, les Banu Qaynuqa et les Banu Nadir, tout en confisquant leurs biens, au prétexte d’une vulgaire altercation dans un souk de la ville et d’une ridicule affaire de palmier vandalisé. Ces dingues seraient, de toute façon, capables de considérer le fait de croiser une Portugaise à barbe, dans un marché de Lisbonne ou du 16e arrondissement parisien, comme un blasphème envers Allah et par conséquent un casus belli tout à fait valable.
Non, au lieu de nous rappeler tout ça, Monsieur l’Angeliste préfère nous suggérer de ne surtout rien faire contre ces criminels. Ça pourrait les énerver.

Nous voila fixés puisque ça fait effectivement quelques temps que je me dis que ce Canard porte de plus en plus la plume d’une presse « poule mouillée ». Quand par exemple il n’hésite pas à dénoncer les crimes sexuels de la Curie romaine mais hésite à faire de même avec le bon Mahomet.

Le 24 mai 2006, page 8, sous le titre « les curés pervers sont légion », mon Canard dénonce, on ne peut plus légitimement, les crimes sexuels de hauts dignitaires de l’église et la faible vigueur de la condamnation papale, qui préfère, il est vrai, être bien plus ferme avec l’avortement. Ben, oui, l’avortement, ça fait moins d’enfants pour ce que vous savez...
Le problème étant que dans le numéro du 15 février 2006, page 7, sous le titre « c’est l’histoire d’un Mecque », mon Canard oublie de faire état des crimes sexuels de Mahomet. Cet article présente Mahomet comme ayant « aimé les femmes », mentionnant qu’il en eut 11 officiellement, dont une copte et une juive, preuve de sa tolérance sans doute, mais oublie de préciser le rapt de certaines de ces femmes et le fait que son épouse préférée s’appelait Aïcha et avait 9 ans quand il lui ravagea les entrailles avec la bénédiction d’Allah. S’agissant d’un autre type de crimes, l’auteur de ce portrait, présente l’extermination, par Mahomet, du millier de juifs de la tribu des Qorayza comme faisant partie des « quelques grosses bavures » de notre soi-disant prophète. « T’aurais vu la gueule de la bavure » comme l’aurait dit Coluche. À moins que tout cela ne soit le choix d’une forme satirique appropriée au satyre qu’était Mahomet. Mouais...

Tout ça sent plutôt la pensée « poule mouillée », « poule tombée dans la (bonne) soupe » comme on le dit en Chinois. Une pensée qui pousse des profs à sanctionner des bons élèves faute de pouvoir le faire avec les cancres, des juges à sanctionner ceux pour qui le mot justice veut encore dire quelque chose, faute de pouvoir le faire avec les criminels qui n’en ont cure et des journalistes à taper exclusivement sur ceux qui acceptent de tendre leurs joues...

Cot ! Cot ! Cot ! Cot ! Cot !

Ne t’inquiètes pas mon Canard. Si par malheur tu chopais la grippe aviaire, saches que nous sommes nombreux à avoir repris la plume de la satire. Coin ! Coin ! Et merci JC.

SIL qui en a marre de la pluie

Illustration : http://peinturedelasource.over-blog.com/

1 commentaire:

Unknown a dit…

"Politique de la poule mouillée" ...

La formule est hélas bien trouvée ...

Et c'est vrai que notre Canard (bien boiteux), si apte à ricaner de nos valeurs et de notre culture judéo-chrétienne, est bien silencieux sur les grandes civilisations" qui nous entourent ....

Comme ces grandes avancées que sont, sans parler de la lapidation et des mutilations ordonnées par la loi, la pédophilie légale et le mariage provisoire (de 1h à 99 ans et autant de fois simultanées qu'on veut pour les hommes) de la "Constitution" iranienne par exemple ...

http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/2007/07/14/iranirak-on-nexporte-pas-la-democratie-la-preuve-par-l%E2%80%99image-you-cant-export-democracy/

http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/2007/07/12/iran-contrairement-aux-idees-recues-la-femme-iranienne-a-bien-de-la-chance-iranian-women-dont-know-how-lucky-they-are/