dimanche 26 octobre 2008

E NOMINE : PADRE NUESTRO

Ah, Hermanos mios, que felicidad… Quel bonheur mes chers frères. Et dire qu’il y en a encore pour se demander si le XXIe siècle sera ou pas religieux, s’il sera juste spirituel. Pourquoi pas taoïste, tant qu’on y est. « Chacun sa route, chacun son chemin vers l’éternité ». Et puis quoi encore ? Non mais c’est quoi ce libéralisme spirituel ?

En vérité, je vous le dis, laissez tomber ! Avec le crack du libéralisme financier, s’effondre également celui du libéralisme de conscience. Pour preuve, les traders investissent massivement nos églises. Une valeur-refuge. Et oui, la Providence pourvoit à tout. Et je peux vous affirmer que le XXIe siècle sera celui des Ordres, les nôtres, de l’Ordre, le nôtre.

Pour preuve à l’adresse de tous nos saints Thomas, vous n’avez qu’à toucher le succès des Journées Mondiales de notre Jeunesse, cet été à Sydney, vous n’avez qu’à contempler l’accueil fait au Pape tout récemment à Paris, ou encore l’émotion des adieux faits aussi bien à l’Abbé Pierre qu’à sœur Emmanuelle. De tous côtés notre Ordre progresse, nos légions se déploient.

Même la musique, toutes les musiques s’y mettent, que ce soit avec du Rap chrétien, du Rock évangéliste ou encore de la techno teutonne, ici particulièrement efficace. Ecoutez-moi donc ce morceau « Vater Unser », du groupe allemand « E Nomine », dans sa version espagnole, « Padre Nuestro. »

Le Notre Père chanté par notre vénéré Père Josemaria Escriva de Balaguer, fondateur de notre confrérie, celle de l’Opus Dei. Grâce à Dieu, des enregistrements sonores de ses prières furent conservés et ainsi ce miracle musical rendu possible.

À l’écoute de sa voix, dans cette langue impériale qu’est le castillan, n’entendez-vous pas cet irrésistible appel. Celui de nous rejoindre, de rentrer dans le rang, oups, de rejoindre nos rangs.

En tout cas, un morceau d’enfer, oups, du feu de Dieu, que l’on s’est écouté en boucle, ce week-end, à Ibiza, avec toute la jeune garde de l’Opus Dei mêlée à celle des Légionnaires du Christ. Il faut bien que l’on fête notre XXIe siècle.

Tous de blanc vêtus, les mains levées vers le ciel, psalmodiant en 150 bpm. Quel ecstasy, oups, quelle extase… Avec pour moment de communion suprême celui qui vint après cette prière formulée conjointement au micro par le frère Guetta et le père Corti : « tout le monde communie avec tout le monde »…

Frère SILas

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