Mariage pour tous, mon œil ! Encore un bel exemple de rhétorique gauchiste pour cacher de nouvelles discriminations. C’est comme lorsqu’ils parlent de diversité pour nommer la seule visibilité maghrébine ; les Vietnamiens, Arméniens, Portugais et autres, ne bénéficiant jamais de leurs mesures de discrimination positive pro-diversité. Par conséquent, là aussi, il s’agissait non pas de « mariage pour tous » mais de défendre le seul mariage désiré par le lobby gay, détruisant au passage cette institution réservée à l’union d’un homme et d’une femme, et excluant ceux qui rêvaient de mariages polygames, endogames de type incestueux, ou beaucoup plus élevés spirituellement, les unions de type théophiles.
Car je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je ne tape que dans la déesse. Non, non, il ne s’agit en rien d’une variété particulièrement délirante d’érotomanie mais bien d’un fait. Je ne sors qu’avec des déesses. C’est comme ça. Un peu de tolérance, je vous prie. Après tout chacun ses goûts, qu’ils soient naturels ou surnaturels. Et puis que voulez-vous, les déesses sont les seules à savoir me prendre, à pouvoir me comprendre, les seules à apprécier toute la complexité, subtilité, et puissance de mon essence. Mais je sens que je vous perds, que vous ne voulez pas entendre cela, voir cette aveuglante réalité en face, en vils réactionnaires théophilophobes que vous êtes. Dieux que c’est laid !
En tout cas, que vous soyez en mesure d’admettre un tel genre ou pas, le fait est que je vis depuis de nombreuses années une magnifique histoire d’amour avec la déesse Athéna. Une passion entrecoupée de coups de folie qui me poussent parfois à aller voir du côté des mortelles, mais qui ne m’empêchent pas pour autant d’affirmer qu’entre Athéna et moi, il s’agit bien là d’une affaire qui roule.
« Pourquoi de tels coups de folie quand on a la chance d’être aimé par la déesse de la sagesse ? » me demanderont les meilleurs d’entre vous.
C’est pourtant simple, très chers simples mortels. L’impossibilité de voir notre union reconnue par la société, ainsi que celle concomitante de toute parentalité, crée une certaine instabilité dans notre couple.
Ce que les choses seraient bien plus faciles et merveilleuses si nous pouvions nous marier en Mairie et adopter des petits Athéniens. La cérémonie serait magnifique. Mes amis théophiles verraient à quel point ma déesse est belle dans sa robe hellène tissée de ses propres mains. Ils pourraient assister à l’impensable, une déesse disant oui et jurant fidélité non pas devant les dieux mais devant les hommes. Énorme, non ? Quant aux invités les plus primitifs, incapables de percevoir cette divine présence, ils auraient droit à celle d’une magnifique statue taillée pour l’occasion. Sans compter que nos enfants adoptifs ou conçus par voie de mère porteuse, seraient élevés dans la sagesse, la raison, le goût des sciences et de l’art du self-défense, mais aussi de la spiritualité. Quelle atmosphère plus saine peut-on rêver pour des enfants ?
Mais non, la fumeuse loi dite du « mariage pour tous » n’offre pas ce choix. Par conséquent, me voilà terriblement triste, meurtri de ne pouvoir m’unir civilement à ma déesse, à cause de cette gauche qui se regarde le nombril ou le trou de balle, bien plus qu’elle ne lève les yeux vers les cieux…
SILruy chevalier d’Athéna
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