vendredi 13 décembre 2013

Oui à l’entrée d’Istanbul dans l’Europe


Ville moderne transpirant la civilisation par tous les pores ; gens tout aussi civilisés qu’agréables ; mosquées ouvertes et églises pas fermées ; lettres latines facilement prononçables ; latrines pas seulement turques partout disponibles ; commodités de toute sorte, en veux-tu, en voilà ; pas un seul tag* ; j’en passe et des meilleurs…

Aussi, lorsque l’on fait le bilan, on se dit, qu’à deux, trois améliorations près, on serait bien tenté de laisser entrer la Turquie dans l’Union Européenne. Figurez-vous qu’on y croise même, beaucoup moins de voilées qu’en région parisienne.

Pour les améliorations, il s’agirait notamment de rendre systématiques les plaques indiquant le nom des rues et de faire un effort au niveau des marches. Je sais bien que le problème semble remonter à la plus haute antiquité puisque celles de Sainte-Sophie sont tout aussi tordues que celles du restant de la cité, mais enfin, tout de même. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai failli me tordre une cheville, y compris à Sainte-Sophie.

Mais bon, cet élan d’ouverture bute sur le fait qu’Istanbul a bien plus les caractéristiques d’une magnifique locomotive d’un monde turc particulièrement vaste, que d’un vulgaire Wagon du train européen. Ce qui n’empêcherait en rien, cela dit, des accords privilégiés avec cette nation phare d’un monde voisin.

Après, pour plaire aux insatisfaits, on peut toujours couper la poire en deux. On autorise l’entrée d’Istanbul dans l’Europe et on laisse le reste de la Turquie au monde Turc ;-)

SILiman le Magnifique

PS : en fait, le seul endroit où j’ai trouvé des tags disgracieux à Istanbul, c’était sur la façade du « Café français » de la place Taksim (ci-dessus). De toute évidence, ils étaient là pour illustrer un cliché que les Turcs se font de notre pays, celui du bordel ambiant. On pouvait même distinguer le mot « zoo » sur la porte de l’établissement. Bien vu !

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