mardi 31 décembre 2013

Après «la vague», la «quenelle»


La Troisième Vague est une étude expérimentale du fascisme menée par le professeur d’histoire Ron Jones avec des élèves de première d’un lycée californien pendant la première semaine d’avril 1967, dans le cadre d’un cours sur l’Allemagne nazie. N’arrivant pas à expliquer à ses élèves comment les citoyens allemands avaient pu laisser sans réagir le parti nazi procéder au génocide de populations entières, Ron Jones décida d’organiser une mise en situation. Il fonda un mouvement nommé « La Troisième Vague », dont l’idéologie vantait les mérites de la discipline et de l’esprit de corps, et qui visait à la destruction de la démocratie, considérée comme un mauvais régime en raison de l’accent qu’elle met sur l’individu plutôt que sur la communauté. Une expérience qui échappera à son instigateur pour se répandre comme une trainée de poudre avant d’y mettre un terme…

La « quenelle » est une application en cours d’expérimentation du fascisme menée principalement par Dieudonné M’Bala, célèbre boule de pus confite dans ses frustrations et haines diverses et variés, chercheur en antisémitisme appliqué, petite catin du régime tyrannique iranien, et tragicomique à ses heures. Comme tous les médiocres un tantinet psychotiques sur les bords, pour qui le fascisme est l’une des seules opportunités, le malade en question dénonce une dictature imaginaire dans l’espoir d’installer une tyrannie bien réelle. Son mouvement est basé sur la haine d’un pseudo système mediatico-politique qui serait aux mains des Juifs du supposé empire global. Un mouvement qui a pour signe de ralliement un salut à mi-chemin entre le salut nazi et le bras d’honneur appelé « enfilage de quenelle » ; salut qui commence à se répandre comme une trainée de poudre délirante…

SILomon

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