BLOG RADICALEMENT DEMOCRATE, POLITIQUE, COSMIQUE, SARDONIQUE, VOYAGEUR ET VULGAIRE, PARAISSANT TRÈS SOUVENT ET S'INSPIRANT DE L'ESPRIT D'UN TEMPS OÙ LE REPUBLICAIN SAVAIT ENCORE JOUER DE SES TUBES SEMINIFERES...
dimanche 14 octobre 2007
LA PENSÉE PETIT BLANC
L’écrivain néerlandais Ian Buruma, professeur de démocratie au Bard Collège de New York analyse de la façon qui suit, le terme d’islamofascisme, dans une tribune diffusée par le « Project syndicate » et reprise par La Vanguardia (Espagne) puis par le Courrier International (France).
"Il (le terme d’islamofascisme) n'a pas été inventé par hasard. Il incite à voir une grande partie du monde islamique comme une extension naturelle du nazisme. Saddam Hussein, qui n'avait rien d'un islamiste et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui est un islamiste convaincu, sont souvent décrits comme des successeurs naturels d'Adolf Hitler. (...) Malgré tout, les analogies avec le régime nazi, bien qu'efficaces pour dénoncer le point de vue des personnes avec lesquelles on est en désaccord, sont généralement fausses. Aucune armée islamiste ne s'apprête à marcher sur l'Europe ? À noter que la majorité des victimes de l'islamisme révolutionnaire vivent au Moyen-Orient et pas en Europe ? Et Ahmadinejad, en dépit de sa rhétorique désagréable, n'a pas l'once du pouvoir qu'avait Hitler."
Intéressant n’est-ce pas ? Puisque Monsieur Buruma, qui est sans doute le plus grand penseur de son immeuble, veut pinailler, qu’il me permette de le rappeler à l’ordre. En effet, de l’avis de certains spécialistes, le nazisme allemand n’a rien à voir avec le fascisme italien. Donc qu’il ne confonde pas nazisme et fascisme lorsqu’il parle d’islamofascisme.
Ensuite, pour redevenir un peu plus sérieux, il est évident qu’au sens strict, le fascisme est une forme bien précise de totalitarisme. Cependant, il n’en conserve pas moins avec d’autres, et plus particulièrement avec celui qui nous occupe, bien des points communs. La soumission de peuples entiers à des chefs naturels ou surnaturels autoproclamés, la négation de la démocratie et des droits de l’homme, une mobilisation générale décrétée autour d’un projet collectif unique d’inspiration raciale, nationale, idéologique ou religieuse, ainsi qu’un mépris ou une haine des autres groupes humains conduisant souvent à la guerre.
C’est ainsi que le terme de « fascisme » se trouve employé par le commun pour signifier, avant tout, notre amour de la liberté et notre rejet de tout totalitarisme. Et c'est ainsi également que le terme d’islamofascisme se trouve légitimé, n’en déplaise aux démocrates mous, qui comme en 1940, attendront que les historiens se prononcent un jour sur la question.
Mais je n’en ai pas finit avec Monsieur Buruma. Je vais même m’amuser encore un peu avec lui puisqu’il représente à merveille la victime d’un syndrome, touchant pas mal de nos petits penseurs blancs.
J’ai en effet remarqué depuis longtemps, chez certains petits penseurs blancs, que pour qu’un totalitarisme soit pris au sérieux, mérite l’adjectif générique de « fascisme », qu’il lui faut avoir été pensé et organisé par des peuples sérieux, blancs, voir aryens. Les Bougnoules sont indignes de totalitarismes aussi beaux que les nôtres. Marx estimait déjà la « sous-race » Slave indigne du marxisme. Il vouait son marxisme aux Allemands ou aux Anglais. Monsieur Buruma lui-même, ne dépossède-t-il pas les Italiens de leur « fascisme » pour le confondre avec l’Allemand. Le fascisme c’est bien plus sérieux, bien plus beau quand il est allemand, n’est-ce pas ?
Un beau fascisme blond, bien organisé, avec des magnifiques uniformes gris, des défilés sublimes, des chars rutilants, des plans de batailles imprimés sur papier glacé. Une idéologie vous mettant la tête au carré en même temps qu’elle vous rase les cheveux en quatre. Un truc qui a de la gueule, quoi. Un truc de Blanc. N’est-ce pas Monsieur Buruma ?
C’est bien connu, les Bougnoules sont incapables de tout ça. Les fascismes portugais, espagnols, grecs, d’Amérique du sud et que sais-je encore, ne sont pas bien sérieux. Trop bougnoules déjà ! Imaginez alors celui des musulmans. Pas sérieux je vous dis. N’est-ce pas Monsieur Buruma ?
Le « Coran » théorisant le combat (djihad) de Mahomet n’est certainement pas à la hauteur du « Mein Kampf », théorisant le combat d’Hitler, n’est-ce pas ? Perso, je trouve le Coran, bien mieux écrit.
Un blitz de cavalerie ayant repoussé les frontières de l’Islam de plusieurs milliers de kilomètres en à peine un siècle n’est pas à la hauteur d’un blitz de Panzers allemands, ayant échoué, n’est-ce pas ? Perso, je trouve le blitz islamique bien plus impressionnant.
La théorisation d’un « Drang nach Welt » (marche vers le monde) islamique, par la guerre, et par « le ventre de nos femmes », comme le disait l’ancien président algérien, Houari Boumediene (voir également l’hadith n°1), qui a plutôt bien réussi est là encore moins impressionnant que le « Drang nach Osten » (marche vers l’est) allemand, poursuivi par un Hitler en quête d’espace vital, n’est-ce pas ? Désolé mais là encore, le point est pour Mahomet.
Par ailleurs, je suppose que les menaces d’anéantissement d’Israël comme les tentatives maintes fois répétées, sont hors sujet. Bien évidemment. Tout comme la mise au pas d’un milliard d’êtres humains, leur soumission à des chefs, à des commandeurs de croyants, à un prophète, à un dieu. Tout ça au nom d’un quelconque paradis, d’un vulgaire Wal-Allah.
Puisqu’on vous dit que le Bougnoule est incapable de penser à mal, d’avoir théorisé un système « fasciste », totalitaire, ayant démontré depuis plusieurs siècles son efficacité. Suffisamment efficace d’ailleurs pour avoir impressionné Hitler lui-même. N’est-ce pas Monsieur Buruma ?
C’est fou quand même tous ces points communs, non pas avec la pensée fasciste mais carrément avec la nazie. De pures coïncidences, de toute évidence.
Ah, le mythe tenace du bon sauvage, cette condescendance du petit blanc, ce racisme bien-pensant, capable de nier l’autre dans ses bonnes œuvres comme dans ses mauvaises, de nier au bon sauvage une quelconque capacité stratégique. Le bon sauvage étant bon par essence et non par ses œuvres, puisqu’il est incapable d’œuvrer, d’accomplir ce dont nous sommes nous, les blancs, capables, en bien comme en mal. Est-ce ça, le fond de votre pensée, Monsieur Buruma ?
Et dire que ce sont ces opinions-là qui ont pignon sur rue. Et dire que si tout ça n’était pas si grave, j’en rigolerais de bon cœur.
En parlant de gravité, histoire de rassurer ce grand angoissé de Buruma, il est fort probable qu’un scénario moins cataclysmique que celui de type hitlérien, voir pas cataclysmique du tout, soit tout à fait possible, mais pour travailler à l’écriture de ce scénario, il faut au moins retirer les stylos qu’on s’est enfoncé bien profondément dans les mirettes.
SIL bien trop bougnoule pour Buruma
PS : Hadith numero 1 : Nous sommes tous d’accord que si un être humain risque sa peau à traverser mers et déserts, c’est avant tout pour y chercher une vie meilleure, n’est ce pas ? Cependant, d’après-vous que se passera-t-il si au départ comme à l’arrivée il y trouve des autorités religieuses encouragées par des politiques, pour lui rappeler ce que leur prophète a ordonné en son hadith numéro 1, intitulé « Les actes ne valent que par les intentions » :
« Les actions ne valent que par les intentions qui les animent et chaque créature est rétribuée en fonction de son intention. Celui qui aura émigré pour Allah et son envoyé, son émigration lui sera comptée comme dédiée à Allah et à son envoyé. Celui, en revanche, qui aura émigré pour glaner quelque bien de ce monde ou pour prendre femme, son action ne lui sera comptée que pour ce pourquoi il aura émigré. »
Que les choses soient claires. Toufik, mon voisin de palier n’est responsable en rien de cet Hadith. Il veut juste une vie meilleure. Comment lui en vouloir. Je l’aime bien mon Toufik. Il en va cependant tout autrement dans les cervelles de ceux qui au pays l’ont poussé dans le bateau, dans les cervelles de ceux qui la lui pourrissent tous les vendredis après-midi, et dans celle de ceux qui chez nous laissent faire par ignorance ou lâcheté.
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