mercredi 10 octobre 2007

XV DE FRANCE : MALHEUR AUX TRAITRES


J’entends, de-ci de-là, dans nos arrières journalistiques, là où on est toujours prompt à décourager nos troupes avec du défaitisme de fabrication industrielle, que le jeu français de samedi dernier n’était pas assez esthétique, et la victoire non méritée sous prétexte que la passe victorieuse de Traille pour Michalak était fautive. « En avant ! » Je vous en foutrais moi, des compas dans l’œil. Que l’on me pende tous ces traîtres planqués dans nos arrières !

Toutefois je serai magnanime. Qu’ils sachent avant que je leur passe moi même la corde au cou, que je suis d’accord avec eux. Notre victoire ne fut pas belle. Elle fut majestueuse et totale. 80 à 18, c’est sans appel. « Comment ça 80 ? » C’est simple. En appliquant un coefficient 4. « Comment ça un coefficient 4 ? »

1, parce que nous jouions à l’extérieur. 2, parce que les neo-Z jouaient à domicile, Commonwealth oblige. 3 et 4 à cause du facteur Fillon et Sarkozy, nos deux poissards d’Etat. Trois coups de pieds ratés en première mi-temps, si c’est pas un coup de la scoumoune ça. Heureusement que la poisse de Fillon et la scoumoune de Nico ont fini par s’annuler selon le principe physique et mathématique voulant que Moins plus Moins égal Plus. Principe mathématique qui n’enlève rien à ces deux derniers points du coefficient multiplicateur. Par conséquent quatre multiplié par vingt qui font quatre-vingts… Énorme !

Cela dit, si la victoire est sublime, il va de soi que nos Bleus doivent rester des tocards. « Comment ça des tocards ? » Mais non, je ne fais pas partie des traîtres à pendre. Il se trouve juste que le Gaulois est un coq. Or le coq chante toujours mieux quand il a les pieds dans le fumier.

Du coup, que nos rugbyx, tous ces fans de la dernière heure, à l’instar des footix de 98, arrêtent de hurler leur tout récent amour du XV de France. Ils vont finir par nous porter la poisse. Qu’ils continuent plutôt de traiter nos Bleus de gros nuls, de tarlouzes de calendrier et autres amabilités, histoire que mes Bleus à moi que j’ai, gardent suffisamment de rage en eux pour faire paître les Anglais. Aouh ! Aouhh ! Aouhhh !

SIL mauvais du foie

Aucun commentaire: