mardi 16 octobre 2007

GLOBAL WARMING : ENFIN LA VERITÉ !


L’expression anglaise « Global Warming » désigne la notion de « réchauffement climatique global ». Bien qu'étant un ennemi du franglais, j’avoue tout de même préférer le « Global Warming ». Ça claque ! Ça fait très titre de Film catastrophe made in Hollywood, Hollywood qui, si l’on en croit certains européens, n’est pas loin d’être responsable du réchauffement climatique. Tout est toujours de la faute d’Hollywood, de ces satanés Américains, même quand une majorité d’Etats américains a ratifié le traité de Kyoto.

Soyons sérieux ! Alors que les sciences dures s’en tétanisent les membranes du cerveau à force de chercher les causes de ce problème et surtout les moyens d’y remédier, je suis fier d’annoncer à la galaxie toute entière qu’une science molle, la mienne ou plutôt l’Anthropologie vient d’apporter la réponse définitive pour ce qui est de l’origine comme de la solution au problème. Alors les gars, qui est-ce qui nous a mis dans la merde, encore une fois? Qui c’est ? Et bien, les Meufs, les gars ! La cause du « Global Warming » est la Femme ! Comment suis-je arrivé à cette conclusion ?!? Facile !

L’hiver dernier, avec ma tribu « arc-en-ciel », on se décida à passer des vacances là où plongent quelques racines familiales, à Bidarray, au beau milieu de la réserve des « european natives » Basques. Dans ce dessein, nous avions prévu de louer un chalet pour 12, en bordure du GR10, un célèbre parcours de randonnée, histoire de marcher un peu entre deux rasades de vin, de jambon et de fromage de pays. Dés notre arrivée sur les terres basques, nous dûmes réviser nos prétentions pédestres à la baisse. Il faisait un temps à ne pas mettre un potiok (une espèce de poney 4x4 basque) dehors. Une horreur !
À tel point que mon filleul, mi-Guadeloupéen mi-Normand, fit une violente réaction épidermique au froid, de type fraise tagada, dés notre arrivé à Biarritz et ce malgré ses gênes normands. C’est dire ! Une fois arrivés au chalet, ce fut bien pire. Un froid humide à vous donner des envies d’Enfer, nous saisit y compris à l’intérieur de la maison. Je ne vous cacherai pas que tout cela jeta un froid.

Du coup, les emmerdes ne tardèrent pas à poindre le bout de leur nez gelé. Les femelles se mirent à geindre, nous sommant de trouver une solution. « Réchauffement climatique, mon cul, oui ! » me dis-je. Pendant que ces dames et leur marmaille se jetaient sur le Nutella, nous les mâles, sortions sous l’Iparra (vent du nord) afin de couper du bois. Et c’est là, alors que le bois se faisait débiter sous les coups rageurs de nos haches, que mon frangin me fit entrevoir la lumière lorsqu’il nous fit remarquer que réchauffement climatique ou pas, cela faisait déjà deux étés qu’il tombait malade, tant le temps était pourri, et qu’il allait sans doute nous choper une fluxion de poitrine à force de jouer les bûcherons pendant cette semaine de vacances qui se devait d’être reposante. Oui, c’est là, au mot bûcheron que la vérité me prit à froid.

Le réchauffement climatique n’est pas lié aux comportements de l’Homme mais a bien pour unique origine les lubies de la Femme. Et oui ! Qui donc se plaint du froid en permanence? La Femme ! Qui demande à ce que le chauffage soit allumé dès le mois d’octobre et ce jusqu’aux saints de glace, en Mai ? La Femme ! Du coup qui est la cause de notre dépendance aux hydrocarbures ? les gonzesses !
Qui devait nous emmerder déjà sous les différentes périodes glaciaires afin d’obtenir une température convenable à l’intérieur de la grotte ? la femelle Erectus ! Du coup, l’invention du feu… La faute aux femmes ! L’origine de la taille du Silex pour nous fabriquer des haches nous permettant de jouer les bûcherons ? toujours la femelle Erectus comme la Sapienne !
Croyez-en mes gênes, messieurs dames, puisque niveau silex, à part moi-même qui suis de la première génération à ne tailler que du crayon, dans ma famille, tous les mâles du côté de mon père étaient tailleurs de pierre, de père en fils. Croyez-moi, cette Vérité qui démange était tapie au fond de moi depuis des millénaires. La voilà enfin révélée. Par conséquent, en bonne logique, la solution au réchauffement climatique réside dans la disparition de la Femme. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Logique !

Plus sérieusement, tout ça était bien prévisible. Il y a, en effet, chez moi, en Galice Bracare (celle du Portugal), une chanson populaire qui traitait déjà, depuis longtemps, de l’inconséquence de nos actes et de leurs conséquences désastreuses pour notre avenir. Écoutez plutôt (traduction plus bas) cette chanson de Quim Barreiros.

« X’tava à assar sardinhas com o lume à arder. Queimei a pilinha sem ninguem saber. Se fosse outra coisa, nao me importava. Mas foi a pilinha que tanto estimava ».

« En grillant des sardines sans surveiller le feu ; j’ai braisé ma pine sans en faire l’aveu. Si j'avais cramé autre chose, je ne serais pas d'humeur chagrine; mais il s’agissait de ma pine que je tenais en haute estime. »

SILex SILurien


PS: Billet joué sur DailyMotion

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