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jeudi 6 octobre 2011
Le clergé de la Tolérance ne pardonne rien : "maté !!!"
Comme nous le verrons ci-après, les propos de David Douillet sont surtout bien plus inexacts que déplacés. Pour le reste admirez comment les chantres de la tolérance ne pardonnent rien, même vingt ans après. Mal-pensant un jour, mal-pensant toujours. Au pilori ! Au bûcher !
David Douillet, nouveau ministre des Sports, a regretté des propos anciens et qualifiés cette semaine de « sexistes et homophobes » par sa collègue Roselyne Bachelot, en charge des Solidarités, dans une interview à l’hebdomadaire Journal du Dimanche.
Interrogé sur cette déclaration qu’il avait faite il y a 20 ans: « On dit que je suis misogyne, mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes », l’ex judoka a convenu: « Cette expression était malheureuse. Je la regrette. Elle n’est pas ce que je suis ». « C’était une discussion de vestiaire. J’avais 20 ans, j’en ai 42 aujourd’hui », s’est-il encore excusé (pour en savoir plus).
Etonnant, n’est-ce pas ? Maintenant, pourquoi donc la déclaration « tous les hommes le sont (misogynes), sauf les tapettes » est-elle plus erronée que déplacée.
Elémentaire mon cher lecteur. Et bien parce qu’il n’y a pas plus misogyne qu’une tapette. Les pédés le sont suffisamment en tout cas pour ne pas vouloir prendre femme, pour ne pas les désirer, les aimer ou les supporter. Alors que nous autres, vils machos misogynes, les femmes, même à demi dingues ou à moitié chiantes, nous les désirons, les aimons, les supportons.
Pour ce qui est de l’homophobie et de la bien-pensance, voici une petite anecdote. Un soir, nous organisons une soirée foot.
Pas mal de monde se retrouve dans le salon dont deux couples homosexuels qui ne se connaissent pas. J’annonce en préambule qu’il ne faudra pas trop s’offusquer du fait que je puisse en arriver à traiter l’équipe adverse ou l’arbitre « d’enculé », pour la bonne raison qu’il n’y aura aucune homophobie là-dedans. Bien au contraire, dans un esprit très gay-friendly, il s’agira d’émoustiller nos amis. On rigole. On rigole, jusqu’au moment où ma bien-pensance se trouve violement heurtée par les propos que le premier couple d’homos, à côté duquel je suis assis, tient sur le deuxième couple installé à l’autre bout du salon. « Tu ne trouve pas qu’ils font un peu follasses » se disent-ils. Diable, j’ai failli les traiter d’homophobes et faire un signalement au Procureur avant de me ressaisir. Ah, toutes ces tentations inquisitrices.
Tiens, ça me rappelle que l’une de mes belles sœurs m’a mis au défi d’écrire un billet misogyne. Disons que celui-là constituera un petit échauffement. Si avec tout ça je ne suis pas maudit ad vitam aeternam par les bien-pensants, ce sera à désespérer du genre humain.
AnSILme de Cantorbery
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