lundi 25 juin 2007

DU DETERMINISME ASTRAL


Cette fois-ci, c’est au tour de Madame Quidam d’intervenir. Elle se présente comme la cousine gauchisante de Monsieur d’Aucun. Celle-ci s’étonne de mon goût, trop proche de celui de notre président, pour les Gènes puisque d’après elle tout « déterminisme ne peut être que Social »…

Mais c’est quoi ce truc-là ?... Mais c’est… Mais c’est… Ouarf ! Ouarf ! Ouarf !

Excusez-moi mais si je m’esclaffe de la sorte, c’est que je viens de cliquer sur la petite icône accompagnant le commentaire de Madame Quidam et que je me suis rendu compte qu’elle a fait de son thème astral son icône de présentation. Si Madame Quidam nie tout déterminisme biologique, elle semble croire mordicus dans celui des Astres. Si je lis bien son icône astrologique, elle serait… Dinde ascendant Courge ??? Intéressant.

Les gènes qui façonnent le sapiens-sapiens jusqu’à en déterminer sa façon de voir le monde n’auraient aucun lien avec ce que nous sommes, comment nous pensons ou agissons, mais les astres qui ne nous connaissent ni d’Eve ni d’Adam n’auraient que ça à foutre de présider à notre destinée, à nos humeurs, traits de caractère, chance, amours, travail, j’en passe et des meilleures.

Nous ne serions pas des êtres de chair mais plutôt des corps astraux. Attention à «l’oe-Deep Impact » les gars. Après l’Homme médiéval croyant que le Soleil tournait autour de la Terre, voici l’Homme ou plutôt la Gonzesse moderne croyant que les astres tournent autour de son nombril. C’est d’ailleurs sans doute pour ça qu’elle l’expose. C’est grand, infiniment grand. L’infiniment petit restant en dehors de tout ça bien évidemment. Le gène n’est sûrement pas à la hauteur de notre amour-propre et chacun d’entre nous est bien le nombril de la Création. Bien évidemment. Y a pas à dire, modernes ou pas, nous restons des grands enfants.

Alors certes, je ne nierai même pas pour rire que nous sommes autant des êtres de Culture que de Chair, la Civilisation corrigeant le naturel ou pas, la Loi rognant nos griffes ou pas, mais de là à ce que « tout ne soit que Langage », comme l’indique le titre de l’un de livres de Françoise Dolto, cela m’a l’air un peu trop pipoteux pour accepter d’en faire une symphonie. S’affranchit-on de nos déterminismes incarnés en les niant ?

Cela dit, je ne suis en rien étonné que la pensée tourne en rond tel un astre mort, dans un pays où l’on croit qu’il n’y plus rien à chercher depuis que nous avons fait du Marxisme comme de la Psychanalyse deux dogmes infaillibles. Fin de l’histoire, y compris celle de la Pensée.

Ne dit-on pas con comme la lune…

SIL vague cousin de Galilée.

PS : Que Madame Quidam m’épargne le couplet sur la science sans conscience puisque le scientisme n’a pas encore trouvé ici de concierge pour sa demeure.

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