vendredi 1 juin 2007

LE SIL : UN TOUR DE FORCE


S’il y a bien une chose que mes ennemis, amis, disciples, élèves, groupies et autres fans inconditionnels me reconnaissent aisément, en plus de ma beauté diabolique, de mon intelligence hors normes et de ma modestie jupitérienne, c’est bien le fait qu’ils ressentent comme une force en moi, voir même La Force en moi. Comme ils la sentent au niveau du torse, du bassin et des sourcils, ils leur arrivent de me demander de leur montrer mon qui, mon quoi, mon sabre laser.

Je leur explique alors que j’ai bien essayé de m’en fabriquer un mais que je suis visiblement beaucoup moins doué pour le bricolage que mon Manuel de père. C’est aussi ça l’intégration. C’est parce que les fils d’ouvriers immigrés veulent faire des études qu’on n’est plus foutu de trouver un bon artisan dans le BTP. Bein oui ! Le portugalicien s’y fait rare… Mais je sens que je m’égare du côté obscur de la force. Revenons à notre propos… Je disais donc que j’avais échoué à me fabriquer un sabre laser. Ce constat effectué, je décidais de me mettre à l’art du sabre japonais, au kendo comme au ïaido. Cependant je me suis assez vite rendu compte qu’un sabre en bambou n’imposait que trop peu de respect et qu’un katana ne rentrerait jamais dans ma poche arrière. Le doute me saisit.

Sachez toutefois, mes jeunes apprentis, que lorsque l’on persévère dans la voie de la Force, celle-ci finit toujours par nous guider vers la lumière.
« Euréka, bien sûr, cela est ! » aurait pu dire maître Yoda. C’est en tous cas ce que je me suis dit lorsque j’ai découvert que la Force s’exprime en tout, de bien des façons et que j’ai compris enfin le sens de cette maxime Jedi : "ce n’est pas le sabre qui fait le Jedi mais le Jedi qui fait son sabre".
C’est ainsi que je découvrais l’outil par lequel la Force s’exprimerait en moi. Un stylo. Et comme chaque sabre de Jedi est baptisé par son maître, petit secret que George Lucas a volontairement gardé, histoire que les vrais Jedi puissent se reconnaître entre eux, j’ai donné un nom à ce qui est devenu le sabre-laser de mon temps. Il s’appelle MONT BLANC™ (PUB). Depuis ce jour, je laisse enfin la Force guider ma main. Quant au secret que Lucas voulait préserver, dans ma loge d’obédience Jedi, on a toujours trouvé ce genre de secrets total has-been.

J’aurais juste un reproche à faire à la Force. Elle est nulle en orthographe. Heureusement que mon WORD (PUB) est équipé d’un correcteur d’orthographe spécialisé dans la dyslexie. Allez, que la Force soit avec vous quand même, bande de Padawans dyslexiques.

Maître SIL, à ne pas confondre avec un SITH

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je viens de découvrir votre blog grâce à votre lettre à Ségo chez Askolovitch. Je sais bien qu'il ne faut pas abuser des adjectifs, surtout quand on est du genre à partager son enthousiasme... Alors, je dirais "top du top", comme mes filles (je suppose que les vôtres disent pas ça). Entre Bilger et vous (mappy aussi, faut pas négliger l'intendance), mon capital d'admiration a du mal à suivre.
Vraiment superbe.

Anonyme a dit…

sur Minority report, ai pas pu poster depuis l'article...

"Et oui, j’ai fini par accepter que dans mon crâne, la reptilité, soit mon inhumanité, côtoie mon humanité, l’horrible côtoie le merveilleux, le primitif l’évolué, la barbarie le civilisé."

Alors vous êtes foutu, vous êtes de droite !

SIL a dit…

« Vous êtes de droite !». madame d’aucune, vous êtes taquine. J’apprécie. Toutefois si j’accepte que mon humour le soit, de droite, mes idéaux politiques restent bien à gauche ce qui fait de moi un être complet, au corps calleux bien en place, au centre des deux hémisphères cérébraux.

En parlant de cerveaux, puisque toute ablation de quelque partie que ce soit (aire de brocca, bulbe reptilien ou autre) s’appelle subir une lobotomie ce qui n’a jamais vraiment été ce qu’il y a de plus positif, vous me permettrez de faire avec toutes les parties de mon cerveau, des plus primitives aux plus évoluées.
Ceci fait donc de moi, non pas quelqu’un de droite mais de central, un social-démocrate pour son acception moderne ou de radical-republicain pour son acception historique.

Ce fut un plaisir madame d’aucune, je vous aime déjà. Soyez donc la bienvenue...

@bientôt