vendredi 5 juillet 2013

Une semaine fiévreuse vue d’ici


Dimanche 30 juin : La présidente brésilienne Dilma Rousseff a beau distribuer à haute dose par voie orale des placebos présentés comme des anti-inflammatoires socialistes, la fièvre sociale ne retombe pas au Brésil. En même temps c’était couru d’avance. Ce sont ces mêmes pseudos remèdes antilibéraux, étatistes et protectionnistes qui ont rendu malade ce grand pays, en détériorant sa santé économique et en cassant la pompe à ascension sociale.

Lundi 1 juillet : La peste tyrannique enflamme de nouveau Égypte poussant la population à prendre l’air frais de la nuit égyptienne pour se rafraichir les idées, ce qui n’empêche pas les esprits les plus enflammés de vouloir bouter le feu à un régime ayant promis de montrer le bois dont il se chauffe. Bref, une situation et un patient à surveiller…

Mardi 2 juillet : bien que tout juste sorti de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, Bernard Tapie n’en est pas moins apparu particulièrement bouillant sur le plateau du journal télévisé de David Pujadas. Ce dernier, quelque peu palot, n’a pas fait long feu face aux charges enflammées d’un homme d’affaires venu laver à 90° son honneur en public.

Mercredi 3 juillet : Notre président, se rendant compte que l’écologisme c’est aussi utile pour prendre la température de la planète qu’un thermomètre cassé planté dans le cul d’un pisse froid quelconque du bureau politique d’Europe-Ecologie-Le-Verts, a décidé de débarquer Delphine Batho, après que cette ministre de l’écologie nous ait fait une poussée de fièvre suite à la découverte des coupes budgétaires s’imposant à son ministère. Doit-on voir chez cette Delphine un nouvel exemple de petite écolo malthusienne, chantre de la décroissance pour les autres, mais qui refuse la décroissance pour son ministère ou tout simplement de recycler sa paperasse inutile jusqu’ici produite ?

Jeudi 4 juillet : la planète s’enflamme pour le cas Edward Snowden, l’espion électronique américain qui a révélé le scandale des écoutes généralisées menées par laNSA (l’Agence Nationale de la Sécurité américaine) sous administration Obama. Celui-ci tenait à ce que nos démocraties gardent la tête froide face aux menaces mais retrouvent aussi une certaine pureté libérale ; une réputation blanche comme neige (snow-den pour les nuls en anglais) en somme. Puisse-t-il se trouver une place au soleil, pour qu’il s’y fonde, et ce avant que l’administration Obama ne trouve le moyen de le mettre au frais.

Vendredi 5 juillet : la fièvre populaire égyptienne semble avoir eu raison du régime viral des Frères musulmans. Reste à savoir si elle n’emportera pas tout le pays avec…

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