lundi 5 mai 2008

RENDEZ-MOI MARIANNE… JAMES


Mais aussi mon Manu Katché et mon Dove. Car ce n’est pas que je ne sois pas reconnaissant à l’Elysée d’avoir répondu à ma requête de discrimination positive, lusocentrée, en ayant ordonné à M6 de faire une place à Lio parmi l’auguste Jury de la nouvelle star, c’est même assez Sinclair comme message, mais enfin tout de même.

Même si la découverte télévisuelle de Philippe Manœuvre est une joyeuse surprise, j’adore ce mec, et que l’essentiel soit sauf, avec un Dédé encore et toujours là, était-on obligé de prendre en plus d’un Sinclair, non pas délicieusement élitiste comme savait l’être mon Katché, mais juste détestable à gifler, ce banana split artistique proche du degré zéro, et pas qu’à cause de la glace à la prune, qu’est Lio.

C’est pas qu’elle soit disgracieuse, loin de là, car tout comme Madonna, plus elle vieillit et plus elle me plait, mais il se trouve qu’elle fait tout bonnement tache avec un surjeu qui sort de l’ordinaire autant que du naturel.

Je sens bien qu’à la Prod on s’est dit qu’une Belge d’origine portugaise remplacerait bien une Française aux origines italiennes mais non, rien à voir...

Cela fait des années que j’esgourde les tympans de mon monde à le répéter, le Portugais est à l’Espagnol ou au Rital ce que l’Irlandais est à l’Anglais. Rien à voir vous dis-je. Il n’y a rien d’exubérant ou de majestueusement lyrique chez ce peuple celtibère. Même les dictateurs portugais étaient aussi tristes que portés sur l’ascétisme. Fadasses comme Fado. Alors que Franco faisait dans le carnavalesque et se fit inhumé dans un Mausolée, Salazar faisait dans le pécore et se fit enterré aux cotés de sa mère.

C’est pourquoi je préférais l’exubérance naturellement italienne de ma belle Marianne James. Ça allait de soi, ça illuminait le plateau du pavillon Baltard. Il n’y avait que les pleurs qui semblaient surjoués. Alors qu’on voit bien que les pleurs chez Lio ça coule de source, c’est beau, c’est fado, c’est aussi naturel que culturel.

Vous me direz qu’on n’a qu’à la laisser pleurer. Ben non, car cela surreprésente les chouinements. Je vous signale qu’il y a déjà un Arménien, André Manoukian, dans le jury et que niveau pathos, gentillesse, larmes, chiant, déprim(i)ant, l’Armenien est largement aussi bon que le Portos.

Aussi vous comprendrez que j’exige le retour de Manu Katché, de Marianne James et de Dove, le tout en gardant Philippe Manoueuvre, le gars qui m’a fait découvrir le concept de « progressive metal »…

SIL à la recherche de nouveaux stores.

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