dimanche 4 mai 2008

LES FRANÇAIS SONT DES BOVINS, ESPERONS-LE

Safari : Une belle lecon de courage
Vidéo envoyée par yom_

« Les Français sont des veaux» fut le slogan repris au Général De Gaulle par les dévolutionnaires de pavés du fumeux mai 68, recyclant celui-ci en « laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes » ou traitant le Peuple de mouton dans l’affiche « retour à la normale », preuve étant ainsi faite que les petits esprits militants ou militaires savent se rencontrer lors de grands événements.

Le Général reprochait aux Français de ne pas avoir résisté à la révolution nationale de Pétain. Les bonnets-d’ânes-rouges reprochaient aux Français d’avoir résisté dans les urnes au foutoir dévolutionnaire. « Élections piège à cons » disaient du vote populaire ces enfants de bourgeois, même pas moyens, juste médiocres, tout en appelant au «pouvoir populaire » . Populaire, qu’est-ce à dire ?

Pour ma part, depuis que j’ai vu la vidéo ci-dessus, je peux dire, que non seulement me voilà pas peu fier d’être né l’année du buffle, mais je puis vous affirmé que je porterai dorénavant, la corne altière, les couleurs chamarrées du bovin français. Car comme vous le verrez, le bovin, ça a beau avoir l’air con, ça a beau l’être un peu, suffisamment en tout cas pour se laisser grignoter l’échine, ça finit toujours par réagir.

En effet, par un beau matin, dans la savane, alors que notre troupeau de buffles cherchait quelque vert pâturage où faire brouter sa descendance, voici que les habituels prédateurs du système, ceux qui se payent sur la bête, en s’attaquant de préférence aux plus faibles, pensaient faire bombance en profitant d’un défaut de vigilance de notre bon troupeau.

Nos seigneurs de naissance, après avoir ouvert grand la gueule, histoire de disperser pour mieux chasser, fondirent sur la proie la plus facile. Un petit bufflon. Après l’avoir disputé à d’autres prédateurs à grande gueule et alors qu’ils s’apprêtaient à passer à table, soudain l’inattendu se produisit.

Un buffle, deux buffles, dix buffles, tout le troupeau se mit en marche et fit de l’union une force. Une force si surprenante que certains de ces bovins se sentirent le courage d’affronter les aristocrates de cette jungle en one-to-one…

Buffle de race SILers

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Sil !

Ne t'en déplaise, je vais ce soir me montrer avec toi plus critique qu'à l'accoutumée.

Eh oui, là où tu vois une belle leçon donnée par Mère Nature à tous les bovidés en puissance qui composent notre nation, je vois quant à moi des détails dérangeants.

Le premier et non le moindre est le tiers observateur : l'homme (et la femme si j'en juge aux aigus de certains commentaires). On se demande vraiment ce qu'il vient foutre au milieu d'un repas de lionnes ou, au mieux, au milieu d'une balade familiale et dominicale de buffles. T'aimerais, toi, qu'on te vienne te mater pendant que tu trucides un innocent légume dans le but de te l'empiffrer ? Passons !
Et puis cette proximité me laisse à penser qu'on est dans un parc, non pas naturel, mais dans un parc à touristes, où les animaux sont tellement habitués à l'Homme et à ses véhicules motorisés qu'ils n'y prêtent même plus attention. Côté nature on repassera...

Examinons maintenant les forces en présence :

- à ma gauche (c'est le hasard ou quoi ?) : un troupeau de buffles en balade. Attention, j'ai dit "buffles" ! A ne pas confondre avec les frêles gnous, tous aussi grégaires, mais moins imposants. Un buffle c'est 600 ou 700 kgs de barbaque musclée avec, au toupet, un pare-buffle naturel gros commac ! Bon, en plus d'être grands gros et forts, ils sont nombreux.

- à ma droite : 5 ou 6 lionnes qu'ont la dalle. Des lionnes hein, pas des lions ! 150 ou 200 kgs la bête et encore quand elles sont bien affamées, c'est possible qu'elles aient plus la ligne que ça. Si la nature pouvait nous donner des leçons, pourquoi pas celle-ci : les lionnes, elles, elles grossissent pas malgré leur "intense et vile prédation".

En gros, c'est un combat loyal ! Imaginez, en proportions, 5 chats décidant d'attaquer un troupeau de chèvres et boucs.

A mon sens, le courage il est chez les lionnes, pas chez les buffles. Mais bon, en même temps,c'est la faim qui leur fait faire ça.

Je ne m'étendrai pas sur l'épisode du crocodile, trop beau ! Comme ils devaient être contents nos touristes ! La savane au grand complet !

Au final, pour je ne sais quelle raison, les buffles décident de revenir et de faire un peu chier les lionnes qui leur ont piqué un moufflet, mais tout ça APRèS avoir laissé ledit moufflet se faire attraper, sans le défendre. Devant un tribunal ça ne s'appellerait pas de la légitime défense, mais crime prémédité !

En plus, le p'tit buffle, mignon et tout, faut pas croire mais dès que la gangrène va se coller dans les plaies que croco et lionnnes lui ont faites aux cuissots, ses parents et amis se détourneront tranquillement de ce poids mort et n'auront rien à fouttre s'il se fait à nouveau gauler par les gros chats ou le sac à main.

Point de courage dans tout cela, même pas une dose d'humanité, et pour cause... rien ! Juste le spectacle, toujours beau et souvent étonnant de la vie et de la mort. Pourquoi faudrait-il y voir une logique anthropocentrée ?

Allez, j'fais pas mon chieur plus longtemps, j'suis comme tout le monde j'ai kiffé en regardant la tournure que prenait les choses. Mais cela ne me fait pas oublier que le prédateur n'est ni bon, ni mauvais : il est utile.

@+,

LOLO45DéFENSEURDESPETITESLIONNESSANSDéFENSE.

SIL a dit…

C'est pas zentil za, de me casser ma baraque car sur le fond j'adhère à tes remarques...

mais il se trouve que je m'essayais au populisme, en caressant dans le sens du poil le veaux gaulois...

comme je lui tombe souvent sur le poil, fallait bien compenser avec un petit calin...

Que veux-tu le Peuple a besoin d'espoir, je lui en servais une petite botte...

PS: vu comment ils me traitent je peux te dire que des fois mes deux chats oublient que celui qui se trouve au sommet de la chaine alimentaire c'est moi...