BLOG RADICALEMENT DEMOCRATE, POLITIQUE, COSMIQUE, SARDONIQUE, VOYAGEUR ET VULGAIRE, PARAISSANT TRÈS SOUVENT ET S'INSPIRANT DE L'ESPRIT D'UN TEMPS OÙ LE REPUBLICAIN SAVAIT ENCORE JOUER DE SES TUBES SEMINIFERES...
lundi 31 octobre 2011
Nouvel an celtique
Un peu de poudre de Merlin-pinpin pour Samhain
C’est jour de réveillon pour le monde celtique et Monsieur d’Aucun me fait remarquer que je ne me suis jamais moqué de ma religion druidique, de ce « druidisme galicien » que j’ai souvent à la bouche (ici, ici ou là). « Quid des druides », conclue-t-il. Ah, ça non ! je refuse de me moquer de mes bons druides. Pourquoi ?
1- Parce qu’il n’y en a plus beaucoup, Gwenc'hlan Le Scouézec, patriarche des druides bretons, nous ayant quitté en février 2008. Heureusement que le Parc Asterix s’est donné pour mission civilisatrice de former de nouveaux druides. En effet on peut y obtenir en une seule après-midi un diplôme qu’on mettait d’antan plus de douze ans à conquérir. Vive les progrès du pédagogisme commercial.
2- Parce qu’ils se ridiculisent très bien tous seuls avec leur New Age d’un autre âge. J’ai reçu récemment un prospectus me proposant une initiation au chamanisme druidique avec pour argument massue le fait que cette tradition aurait d’autant plus de légitimité qu’elle remonterait aux temps préhistoriques. Mortus ridendo ! Je ne suis pas sûr que de jouer de l’argument préhistorique ne soit pas plutôt contre-productif. On me dit même qu’au niveau européen, ils organisent de grands raouts à Stonehenge, ancien lieu sacré ouvert désormais à tous les guignols ! On y fumerait le gui entre deux coups de gnole. Quel sacrilège !
3- Parce que mes petits camarades de Kaamelott s’en chargent suffisamment bien comme ça, en ridiculisant Merlin qui faute d’avoir été le plus grand druide, n’en déplaise à mes cousins Bretons, reste au moins le plus célèbre d’entre eux. Le plus grand druide de tous les temps ayant été mon ancêtre Amerguim (Amorgen) qui mena, tel qu’il est narré dans le Lebor Gabála Érenn, les Milésiens de Portugalice à la conquête de l’île verte d’Irlande. Or j’ai trop de respect pour le plus grand spécialiste des vents druidiques de toute l’histoire celte pour m’en moquer. Chacun sa mauvaise foi après tout !
SIL fils de Mil, petit enfant de Breogao, qui pour l'occasion s’en va se servir un petit coup d’hydromel.
PS : Bonne année à toutes les filles et fils de Breogao (Breogan) ainsi qu’à tous les enfants de tous les clans celtiques… « Paix dans le ciel, du ciel à la terre, terre sous le ciel, force dans chacun, une coupe très pleine, pleine de miel, hydromel pour chacun, été en hiver… paix au ciel… » Vieille proclamation irlandaise pour le réveillon de Samhain
dimanche 30 octobre 2011
La fièvre du samedi soir : Bedo Taijutsu Shakira Ryu
Mon Shogunat pour un bed-fight avec Shakira...
Les initiés reconnaîtront le fameux kata (ou tao en chinois) de "l'homme ivre d'amour". Fin des hostilités pour très bientôt ;-)
SILóng Tài-Yáng
samedi 29 octobre 2011
« Tafkir » : la pensée féminine expliquée par la science coranique
Un grand merci au Sheik Jassem Al-Mutawah de venir éclairer de toute sa science islamique le propos misogyne de mon précédent billet (malheureusement, dans ce cas, il ne s’agit pas de second degré, loin de là).
« Tafkir, tafkir » qu’il dit le monsieur. Timeo hominem unius libri…
SILidim le magnifique
vendredi 28 octobre 2011
Le texte misogyne le plus brillant de l’histoire (femmes je vous haime)
Après plus d’une semaine d’échauffements, il est temps d’offrir à ma belle sœur le texte dégoulinant de misogynie qu’elle m’a mis au défi de pondre. Ce que je ne ferais pas pour faire plaisir aux femelles de mon entourage, moi ? Allez, cocotte, le voici…
Nous sommes là, attablés autour d’un bon repas, commandé chez le traiteur du coin, vu que ces mesdames ont mieux à faire que de cuisiner, nous quichant amicalement mais néanmoins bruyamment la tête, pour la énième fois, sur une question relevant de la guerre des sexes, justement parce que je me suis étonné que ces dames n’aient pas daigné préparer un bon repas pour leurs bons hommes.
« C’est que j’ai besoin d’un minimum d’attentions délicates pour avoir envie de tout donner au lit, moi » ai-je eu le malheur de dire, sur un ton goguenard. Saillie suivie d’une « oh, ça va les beauferies, nous ne sommes pas nées avec une marmite entre les mains ».
J’ai failli répondre « avec un rouleau à pâtisserie, par contre », mais j’ai préféré atomiser le débat d'un « parce que nous, nous sommes nés avec une lance-roquettes dans une main et un fusil mitrailleur dans l’autre, peut-être ?» J’avais fait mon effet. Les mines se trouvaient toutes interloquées.
Ah ben oui, quand il s’agit de s’occuper des gamins, de préparer le repas, de nettoyer le nid, et autres occupations où les femmes excellent par spécialisation biologique, ça n’hésite pas à sortir le rouleau à pâtisserie rhétorique ou bien le genre de théories à la con comme celles du « gender », afin de s’y dérober. Par contre dès qu’il s’agit de guerre, d’aller à la baston, de défendre les intérêts des progénitures de ces dames, ou de protéger ces dernières à chaque fois qu’elles sèment la pagaille, et ce alors que nous aussi, nous préférons largement faire l’amour à faire la guerre, c’est marrant comme elles deviennent beaucoup plus conservatrices, et ce depuis le berceau.
C’est que j’ai fait le test. Alors que mon fiston a toujours accepté de jouer avec des poupées ou bien l’aspirateur, mes filles ont toujours refusé de toucher le lance missiles factice que je leur avais offert pour leurs un an. Etonnant, non ?
Non, logique ! L’homme est bel et bien le bras armé du Vagin. Un sous-con, quoi ! C’est comme ça. C’est la Nature qui l’a voulu. Les femmes foutent la merde, et nous, nous nous trucidons pour leurs beaux yeux.
Ce qui me fait dire que spécialisation, il y a. Observez donc autour de vous. Dans la droite ligne du paragraphe ci-dessus, Il est évident qu’en dehors de quelques trucs pénibles à faire, comme les courses, le ménage, le nursing (et encore, c’est bien moins pénible qu’elles ne le prétendent) et les repas, domaines par ailleurs ou nous savons exceller, la preuve étant que les grands chefs cuistots sont surtout des hommes, il est évident disais-je que les femmes préfèrent bavarder pendant que nous nous occupons des choses réellement chiantes (la guerre ou la chasse archaïque comme moderne) ou exigeant une réelle autonomie d’exécution (l’artisanat, l’ingénierie…). Le tout en l’assumant ou sans venir nous plaindre toutes les cinq minutes.
Et si je parle de « bavardage », ce n’est pas par hasard mais par logique biologique. Cette cavité avec sa partie érectile qui procure à la femme tant de plaisir, un plaisir à l’évidence proche du clitoridien, participe bien de ses attributs fondamentaux.
L’une des preuves les plus irréfutables ne réside-t-elle pas dans le fait que l’homme véritable aime faire plutôt que parler, alors que la femme typique préfère exactement l’inverse. N’entend-on pas d’ailleurs souvent chez les femmes un très classique « moi je dis, toi tu fais ». Ce qui explique par ailleurs leurs parcours professionnels, y compris actuels.
Dans le secteur privé : une présence plutôt rare dans l’exécution autonome mais beaucoup plus importante dans le consulting, le management ou la communication. Dans le secteur public : tout secteur et tout niveau de responsabilité vu que l’exécution importe beaucoup moins que les discussions oiseuses. La preuve ultime étant à observer dans le domaine militaire où pour commander, il faut avoir démontré sa capacité d’exécution, ce qui n’est pas leur cas. Aussi leur présence est invisible aux postes de commandement, mais étrangement, se fait sentir dans les domaines attachés à la communication. Etonnant, non ?
Comme vous l’avez déjà compris par vous mêmes, pas vraiment. Les principaux organes de la femme, comme sa raison d’être, sont gouvernés par la vacuité, alors que celle et ceux de l’homme sont tournés vers le comblement :
Vide de la pensée (la plupart des prix Nobels ou des penseurs sont masculins) ; aridité dans le domaine de la créativité (la majorité des grandes réalisations humaines est le fait des hommes) ; vide affectif puisque toujours en demande jusqu’à enfanter pour tenter de combler ce vide ; manque en matière de réalisations car s’agitant en permanence dans tous les sens histoire de brasser du vide ; vide de satisfaction puisque courant d’un besoin à un autre, d’une envie à une autre, d’un bien à un autre, sans jamais se trouver satisfaite. Voilà pourquoi elles donnent l’impression de faire tant de choses, alors que tout ça n’est au mieux que du vent, au pire que du vide.
Or comme la nature masculine a horreur du vide, l’homme tente de combler, dans tous les domaines, les creux de la femme. C’est marrant d’ailleurs, comme il les choisit souvent les plus vides possibles, ou du moins plus vides que lui, intellectuellement, matériellement, etc. A tel point qu’il préférera souvent aux femmes lumineuses, de véritables trous noirs, blonds ou bruns, avaleurs d’astres en tout genre, ne laissant rien derrière eux, ou plutôt elles, à part du néant…
« Comblée, je suis comblée (jamais bien longtemps) » n’est-il pas l’un des leitmotivs de la femme ?
Histoire de conclure, je dirais que c’est sans doute pour toutes ces raisons que je préfère les femmes solaires aux grands trous noirs. Car elles existent. Elles sont rares mais elles sont là. Peut-être est-ce mon côté féminin qui ressent ainsi le besoin d’être comblé lui aussi. Ou bien mon goût pour l’échange, la complémentarité, le yin yang, le 69, la jouissance partagée, car au fond il n’y a rien de tel que l’échange. Et puis, finalement, ce sport extrême qu’est l’appel du vide, avec l’âge, il finit par lasser, pas vous ?
Un réquisitoire signé Silcéron,
Spécialement dédicacé à A.L. : alors belle-sœur, heureuse ? :-)
jeudi 27 octobre 2011
Kadhafist à Dam-ass
Lorsque j’ai appris que des rebelles libyens avaient forcé les oubliettes du régime Kadhafi, juste après la capture du guide, et peu avant sa mise à mort, je me suis dit que :
1- je ne suis pas certain que de sodomiser un tyran soit une pratique très halal ;
2- faut vraiment pas être regardant, même par bâton interposé.
Si je me suis dit ça, c’est parce que je trouve Bachar Al Assad beaucoup plus sexy. Sera-t-il le prochain à passer à la casserole ?
Si d’aventure, tel était le cas, j’ai déjà le titre du film « damages in Dam-ass ». Sale temps pour les tyrans...
SILidim le Magnifique
mercredi 26 octobre 2011
François Hollande aime se faire bourrer le mou (pas nous)
« Je souhaite que les choses soient dites. Nous allons célébrer en 2012 le 50éme anniversaire de l’indépendance algérienne: ce sera l’occasion de rappeler ce qu’est le passé, l’histoire et ses douleurs multiples »
« François Hollande, apôtre de la repentance » par Jean-Yves Barrère, Bayonne (64) dans le journal des lecteurs de Sud Ouest. (cliquez sur l'image pour agrandir)
Alors là mon petit gars, excuse-toi pour tout ce que tu veux, mais de grâce parle pour toi et non pas au nom de la France…
S’agissant de ma position (profondément intéressante) sur la colonisation, c’est par ici : « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb et les effets laxatifs de la colonisation
ClemenSIL
mardi 25 octobre 2011
La Femme, une éternelle mineure ?
Kévina, qui n’a aucun lien de parenté avec ma chère Dame Quidam, vous fait savoir qu’elle n’aime vraiment pas mes petits coups de griffes. Pauvre chatoune !
Je lui ai répondu que c’est voir la Femme toujours comme une mineure que de ne pas lui faire part de nos modestes impressions sur ses travers.
Ajoutant à cela, que la condescendance a toujours été pour moi l’un des pires sentiments ségrégatifs qui soient.
Je ne suis pas certain que Kévina ait saisi mon propos. Cependant j’espère…
John Stuart Sill
lundi 24 octobre 2011
Tunisie : avec le printemps, tout verdit…
Avec le printemps,
Tout verdit,
Là-bas comme ici…
J’apprends que 40% des Tunisiens de France (la communauté la plus progressiste, la plus cool, la moins blédarde, tout ça, tout ça) ont voté pour les barbus…
Conclusion : voici la preuve définitive qu’il n’y a bien évidemment aucune islamisation de la France et qu’il faut absolument continuer de laisser entrer chez nous, en masse, des immigrés maghrébins non choisis…
Petit message à l’adresse des couillons à la Pascal Boniface qui passent leur temps à se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’à l’os occipital : je veux votre démission demain matin sur mon bureau…
SILidim le Magnifique
dimanche 23 octobre 2011
La fièvre du samedi soir : « luxure ou luxe », un dilemme de succubes
« Je préfère la luxure au luxe », voilà le petit refrain des jolies succubes du G-spot que voici…
Comme le dirait un ami eXcentriste : « luxure ou luxe » pourquoi choisir entre les deux ? Je suis bien d'accord ^..^
ibLIS
samedi 22 octobre 2011
L’indignation mène à tout, même au terrorisme…
…Vite traduisons Stéphane Hessel, non pas dans toutes les langues (il a déjà fait assez de dégâts comme ça, cet ahuri) mais bien devant le Tribunal Pénal International.
Bon, blagues à part, ce qui suit est surtout une preuve supplémentaire que les délires d’extrême gauche comme d’extrême droite, sont bien des enfants de la même folie…
SILalutte finale
Prise d’otages à Pôle emploi : l’indignation hessélienne en roue libre
Un type prêt à déclencher un carnage pour « dénoncer la précarité et les sionistes » dans le même package, c’est un « indigné » aux buts légitimes ou un paranoïaque obsessionnel ? (pour en savoir plus c’est dans Atlantico…)
vendredi 21 octobre 2011
Misogyne, tu quoque mi Sili ?
Madame Quidam, qui ignore tout de l’épreuve que m’impose ma belle sœur, me fait part de son malaise. « Dites-moi mon cher Sil, j’ai beau vous savoir à la pointe du combat féministe, bien plus enragé parfois sur ce terrain que nos chiennes de garde, je ne peux m’empêcher de penser que certains de vos billets, et plus particulièrement les derniers en date, versent un tantinet dans la misogynie ? C’est que cela ne vous va pas au teint. Que vous arrive-t-il, mon petit gars ? »
Ah ma bonne-dame Quidam, si vous saviez ; si vous saviez à quel point la misogynie m’est étrangère. Étrangère, oui. Cependant, pour ne rien vous cacher, apprenez également que j’ai toujours détesté les mielleuseries de toutes sortes, et que par conséquent mon féminisme est tout bonnement l’un des fronts de mon engagement humaniste. Car au fond, je fais rarement ce genre de choses pour plaire ou pour expier quoi que ce soit, mais plutôt par conviction. Sans compter que je ne voudrais pas que mes admiratrices les moins matures pensent que je suis une sorte de couille molle françoyse qui dirait toujours oui à sa bourgeoise. Aussi, féministe, oui, mais pas moins mâle.
C’est que des fois, je me sens déjà suffisamment greluche comme ça. Vous en connaissez beaucoup des gaillards qui avouent avoir pleuré une demi-douzaine de fois sur le film « Titanic » de Cameron, et pire encore sur « Full Contact », lors de la scène finale, celle où la police militaire française relâche Jean-Claude Vandamme afin qu’il rejoigne sa nièce dont il a promis de s’occuper après l’horrible décès de son frère.
Greluche mais également femme. Ne faites pas cette moue-là, voyons. Je n’y peux rien. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu le sentiment qu’une partie de moi murmurait, chantait et hurlait comme une femme, une partie de moi que je n’ai jamais vécu comme un corps allogène, bien au contraire. Voilà à quel point je me sens étranger à toute forme de misogynie.
D’ailleurs, histoire de tout vous révéler, mes intimes, ceux qui connaissent mon passif (passé ou plus récent) avec ce côté obscur du matriarcat qu’est la paranoïa gyniste (les hommes, le monde, la vie, sont mes ennemis, et mes enfants ma seule véritable propriété), s’étonnent parfois que je ne fasse pas preuve d’un peu plus de misogynie. Je leur réponds en général que lorsque l’on sait faire la part des choses, on fait la part des choses. Oh, ce n’est pas l’envie qui me manque quelques fois d’envoyer balader toutes les femelles en leur disant « démerdez vous avec vos véritables ennemis », et laissez-moi avec cette douce ribaude bien plus douée que vous pour le réconfort. Oui mais voilà. Le fait que les femmes aient leur folie propre à traiter, et qu’un certain nombre d’entre elles savent très bien nous rendre dingues, n’enlève rien au fait que nos mères, nos sœurs et nos filles ont des droits pour lesquels nous devons tous nous battre. Moralité, macho ma non troppo…
John Stuart Sill
jeudi 20 octobre 2011
Kadhafin de régime ("Qui vit par l'épée périra par l'épée.")
Plutôt que des rivières de sang,
Grâce aux Libyens et à l’OTAN,
Ce triste sire nous aura offert une rigole…
Est-ce que cela me désole ?
J’en suis navré mais pas vraiment…
SILure de la grande rivière artificielle de Syrte…
Qui espère périr par la plume (j’adore les chatouilles)
mercredi 19 octobre 2011
Contradictions féminines (mais pas seulement)
Petit thé avec ma copine d’enfance. J’adore cette fille. En plus de toutes ses qualités, j’aime bien toutes les jolies contradictions avec lesquelles elle se dépatouille tant bien que mal.
Le genre de personnage qui se veut plus ou moins anarchiste mais qui contrôle absolument tout. Obsédée du rangement, hygiéniste, un peu parano, collectionnant les aliments bio, les petites potions minceur, beauté, santé, faisant tout entrer dans des petites cases, y compris les sentiments ou la sexualité, ne voulant pas d’enfants pour de bonnes raisons, pour de mauvaises en fait, n’assumant pas tout à fait sa féminité, ne trouvant pas de mec capable d’en vouloir plus qu’elle, de l’aimer vraiment, de la rassurer, et d’assumer à sa place, ou du moins pour la partie qui lui revient, la part de chaos que ces petits montres amènent dans nos vies. Le genre de fille à détester le pouvoir mais qui est capable de l’exercer avec peu de discernement, qui déteste les politiques ou l’autorité mais qui sait faire montre d’une soumission infantile devant les désidératas de sa hiérarchie.
Si je vous dis ça, c’est parce qu’aujourd’hui, elle est de mauvaise humeur. Je sens qu’elle va me prendre la tête. Ça m’énerve déjà mais ce n’est pas grave. C’est ma copine d’enfance…
En effet, ça démarre fort. Elle me demande des nouvelles de mes gosses. Je lui raconte que ma fille joue à conduire des navettes spatiales. Elle m’enchaine direct sur un « je suis certain que t’as réussi à lui mettre tes conneries cosmiques dans la tête, l’enchainant à tes ambitions déçues comme pas mal de parents ». Je lui réponds qu’elle exagère une peu mais aussi que, la connaissant, et pour l’avoir vu jouer avec mes gamins, je suis certain qu’elle exercera bien plus de pressions et de contrôle sur les futurs siens que moi sur les miens. Elle me dit que cela ne se produira pas.
La conversation vire au politique. Engoncée qu’elle est dans la doxa franchouillarde, elle critique une fois encore mes positions libérales « extrême centristes ». « De toute façon, je n’aime pas ça, les politiques » qu’elle me dit. Je lui répète de nouveau, que faute de citoyens plus autonomes, c’est là un mal nécessaire, et que mon modèle démocratique est suisse ou américain, un modèle où les citoyens décident de quasiment tout depuis les lois jusqu’à ceux, procureurs ou juges, chargés de veiller à leur application. Elle n’aime pas ce modèle là non plus.
Je lui demande ce qui ne va pas. Elle fond en larmes. Elle m’explique. Je la console. J’adore cette fille. Je n'aimerais pas vivre avec mais je l'adore...
SILounet
mardi 18 octobre 2011
Le vulgaire « cet art aristocratique du déplaire »
Fréquemment les d’Aucuns me reprochent une certaine vulgarité nauséeuse. Jet d’opprobre qui m’amène tel le sage chinois à leur montrer du doigt la muraille de Chine.
« Vous la voyez cette muraille ? » oui ! Parfait ! Car pour tout vous dire, à vue d’œil, comme ça, elle ne représente que la plus petite des briquettes de cette superbe ziggourat d’indifférence que j’arpente du regard, depuis Jupiter, à la lecture de ces sentences. Je sais c’est vulgaire. Pourquoi, me demandez-vous ? Pour trois raisons.
1- Vous n’avez qu’à lire les billets intitulés « qui est le SIL ».
2- Baudelaire prétendait que le vulgaire participe de l’art aristocratique du déplaire. Je suis assez d’accord avec notre bon poète. J’ai moi aussi un côté aristocratie ouvrière.
3- Quand on est aussi génial que je le suis, la vulgarité est le meilleur moyen pour ne pas trop se prendre au sérieux. « Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux » étant l’un de mes adages favoris.
Le troisième point renvoyant quant à lui à la deuxième mise en accusation. Celle pour égotisme. Les « moi je » insupportant ces fidèles lecteurs que sont les d’Aucuns.
Vu que le principe du Blog, tout comme celui de l’éditorial, est intimement lié au principe d’égotisme, il s’agit d’être un tant soit peu cohérent, tout de même. Il s’agit d’être cohérent mais aussi génial. En me rendant insupportable, je permets à mes lecteurs de se détacher de ma personne pour mieux se concentrer sur mes idées. Distanciation qui permet au lecteur de les faire siennes ou de les rejeter avec plus de faciliter. Elle n’est pas trop géniale celle-là aussi ? Je sais, je suis vraiment trop génial.
Et puis, si en général on fait parler de soi, une fois devenu célèbre, à travers une bonne biographie, j’ai décidé quant à moi d’innover. Je me tape l’affiche avant de faire l’Affiche, histoire qu’une fois connu, on ne parle plus de moi. Je prends de l’avance en somme. Je sais, ça aussi c’est du « génialisme » à l’état pur.
Comme un SIL dans ton œil.
lundi 17 octobre 2011
« Réquisitionner les logements vacants » : et pourquoi pas les culs disponibles ?
Au rayon idées nobélisables de nos petits génies d’extrême gauche, figurez-vous que je me suis laissé encore une fois servir, entre le repas et le dessert, par la péronnelle de service, la tartine suivante : « pour régler le problème du logement, appliquons une idée toute simple qui ne demandera qu’un peu de courage politique… réquisitionnons les logements vacants ».
Pour avoir remarqué que les considérations intellectuelles d’une haute portée conceptuelle n’ont que peu de prise sur ce genre d’éructations provenant des parties les plus reptiliennes du cerveau humain, je me suis laissé aller à une réponse tout aussi primaire. Excusez-moi, je me cite (j’adore ça) :
« Et pourquoi pas réquisitionner les culs disponibles lorsque nous ne serions pas en état de satisfaire autrement un tout autre besoin primordial. En voilà une idée très simple pour mettre un terme à la misère comme à la spéculation sexuelle, qui ne demande qu’un peu de courage politique. Au passage, réquisitionnons les voitures garées depuis trop longtemps lorsque l’on en a besoin, ou l’excès d’épargne d’une toute autre personne quand la nécessité de financer un projet personnel se fera sentir… Tu comprends mieux l’idée de respect de la propriété privée ou toujours pas ? »
Comment ça, « trop vulgaire » ? Pourquoi pas, après tout, si tout cela rend le message plus pénétrant…
SILalutte finale
dimanche 16 octobre 2011
La fièvre du samedi soir : « elle m'a mis la fièvre pendant des heures »
J’ai beau ne pas pouvoir sentir cette morue de Kool Shen (Bruno Lopes) ou plutôt cet harangueur de cité, ou bien encore vouloir greffer le surplus dentaire de son complice Joeystarr (Didier Morville), bien au fond de sa boite crânienne, histoire de lui mettre enfin un peu de plomb dans la tête, il me faut bien reconnaître que ces canailles de chez NTM étaient capables de produire parfois du bon son aussi caverneux que fiévreux…
Allez, juste histoire de mettre la fièvre…
Kool SIL
samedi 15 octobre 2011
Parti Socialiste : le cirque des primaires
vendredi 14 octobre 2011
Dans féminisme il y a –ism (!)
Il y a des matins comme ça où des idées vous viennent un peu comme on tombe du lit, poussé que vous êtes par un « lève-toi feignasse, les gosses ont faim ». Ce matin-là, à jeun, sans le moindre gramme de Nesquik dans le sang, ni la moindre de ces stimulations synaptiques d'origine radiophonique que je dois aux « matins de France Culture », je me suis rendu compte que dans « féminisme » il y avait un hic, il y avait un –ism.
Une prise de conscience traversée d'éclairs historiques mais surtout musicaux. Il est vrai qu'au lieu d'écouter mes « matins», j'avais programmé mon radio-réveil sur RTL2, la radio des nostalgiques des « eighties » tels que moi.
« Girls just wanna have fun » tonnait dans mon tuner. « Bon sang mais c'est off course », me disais-je. Les temps changent. L'envie de fun ne dure qu'un temps. Cindy Lauper, aussi, avait compris que dans féminisme, il y un –ism, le –ism de bien des systèmes de pouvoir. « -ism » comme socialisme, communisme… royalisme ou fascisme. Bon sang, et si le Féminisme n'était pas forcement une quête d'égalité mais plutôt un agenda de prise du pouvoir ? Hein ?
Un programme politique avançant masqué, progressant pas à pas. On commence par chanter des envies de « fun » au début d’années 80. Ça tombe bien, nous sommes tous pour le « fun », surtout s’il est partagé.
Puis en 1990 on donne dans le « I've got de power ». Le groupe SNAP est allemand. La chanteuse est noire. Le rythme est techno. Tout ça vous ramollit le ciboulot. Vous ne voyez pas le complot venir alors qu’il s’ourdit dans l’ombre. Tels ces messages lancés à la radio par des mouvements clandestins, le mot d'ordre est lancé. « I've got de power ». Elles le veulent. Elles l'auront.
Je comprends alors, que Mitterrand, ce grand visionnaire qui ne quittait jamais le sens de l'histoire des yeux, avait essayé d'allumer des contre-feux. En ridiculisant la femelle par la nomination, entre 1991 et 1992, d’Edith Cresson au poste de Premier ministre. Cela n’a pas suffi. Je saisis également qu’avant de rejoindre le monde de la Force « de l’Esprit », master François avait transmis son secret à Jacques Chirac qui s'appliquera à faire de même notamment avec « les Jupettes », ces femmes sous-ministres du premier gouvernement Juppé qui n'auront gouverné que six mois, du 17 mai au 6 novembre1995. Un camouflet dans la droite ligne phallocrate qui ne calmera pas pour autant les appétits de nos louves. Loin de là.
Dix ans après ça, voilà que Ségolène Royal rêve d'établir son « ordre juste », j'en frémis encore, et que Hillary Clinton se rêve en « Commander in chief », aidées toutes les deux dans leur grand projet par les attaques du 11 septembre. Une autre évidence qui me saisit.
Oui, tout à fait. Je suis en mesure de révéler au monde entier que les attaques du 11 septembre ne sont pas le fait d'Al Qaida, mais du LFM, la Ligue Féministe Mondiale. Certes il est vrai que ces grosses fiottes d'islamistes ne supportent pas que l'on en ait une plus grande que la leur mais au fond, à qui profite vraiment ce crime, cet effondrement programmé des deux plus remarquables phallus nord-américains ? Aux LFM, c'est évident. Il s'agit-là d'un attentat castrateur et rien de plus. Je peux le démontrer. Mais ce sera pour une autre fois.
Là, j'ai surtout envie d'implorer mes camarades de se réveiller. L'oppression approche en talons aiguilles mais pas seulement. N’avez-vous pas remarqué que les bottes pour femmes sont très tendance, hiver comme été. Un signe évident qui parlera à Thierry Meyssan, Jean-Marie Bigard et à Marion Cottillard, à plus raison pour cette dernière qu’elle fait partie du complot. En hurlant au complot, elle cherche à nous empêcher de voir la seule véritable machination.
Mes frères, le complot féministe est à l'œuvre. Il nous faut résister. Pour preuve supplémentaire, il n'y a qu'à voir les supportrices de nos chefs ou futur chefs d'Etat. Entre les chanteuses italiennes qui me font subitement penser au retour des régentes de Médicis, les Obama-girls, Nobama-girls, et même les McCain-girls, notamment Sarah Palin, celle qui chasse l'ours à mains nues et le caribou au coupe-ongles, il est évident que le LFM fait feu de tout bois pour contrôler le pouvoir. C'est évident !
« Chéri, réveille-toi ! » me dit ma femme. « Quoi ? Comment ? Que se passe-t-il ? » Je lui demande. « Je crois que tu t'es rendormi sur Cindy Lauper. Dépêche-toi, tu vas être en retard. Je t'ai préparé ton Nesquick ».
« Merci mon amour » que je lui dis.
Devant mon Nesquik, ma rêverie de sortie de nuit me revient en mémoire. J'en rigole et puis soudain, à l'écoute de France culture, un doute s'incruste dans mon esprit. Je n’arrive pas à me retirer de la tête l’idée que chez certaines femelles, la lutte continue, continuera longtemps, que l'égalité pour acquis ne leur suffira jamais, et qu'elles ne cracheront ce couteau qu’elles portent entre les dents que le jour où nous serons à genoux. Réveillez-vous, mes frères ! Réveillez-vous… « Comment ?!? Oui, ma chérie, j'arrive… » Promis, on en reparle très bientôt.
SILalutte finale
jeudi 13 octobre 2011
« Violences interreligieuses en Egypte » : la faute aux Coptes (!)
Alors ça aussi, c’est étonnant, tiens (!) Quand des émeutes palestiniennes se concluent par des morts et des blessés dans les rangs palestiniens, d’aucuns petits journaleux n’hésitent pas à parler de « génocide ou presque ».
Par contre lorsqu’une manifestation pacifique copte, faisant suite à l’énième acte de persécution dont cette communauté autochtone est victime par certains descendants des conquérants arabo-musulmans, se fait « écraser » par l’armée égyptienne, avec pour bilan une vingtaine de morts et deux cents blessés, ne voilà-t-il pas que nos journaleux n’hésitent pas à verser dans une retenue des plus débridées : « Plusieurs personnes ont été tuées » par ci, « violences interreligieuses » par là…
Pour peu, on en viendrait à croire que les Coptes ne sont pas les descendant directs des Egyptiens d’avant la conquête arabo-islamique, passés sur leurs terres de 100% de la population à 10% après 14 siècles de tolérance islamique, mais une minorité fanatisée, séditieuse, en pleine expansion, confortée par un fort courant démographique et migratoire, et qui ne cesserait d’exercer des pressions diverses et variées afin d’obtenir toujours plus d’un très magnanime État égyptien, ce qui expliquerait que la troupe ait quelque peu perdu ses nerfs…
Oui, halte au complot copte, et à la christianisation de l’Egypte par cette cinquième colonne inféodée aux intérêts américano-sionistes (!)
SILidim le Magnifique
mercredi 12 octobre 2011
Couilles molles versus bouffeuses de couilles (du bovarysme et ses effets)
100% d’accord avec l’article qui suit « Les hommes seraient-ils devenus de 'bons garçons' ? » (pas mal de constats de ce genre effectués autour de moi) et drôle d’époque aussi :
Une époque où le fait d’avoir la gentillesse pour mode normal de comportement est susceptible d’être perçu par certaines femmes comme une utile faiblesse (chose valable également du côté masculin), voire même un signe de domesticabilité ou en tout cas une invitation à un certain nombre d'abus…
Où toute forme de confiance en soi (élément parfaitement compatible avec la "gentillesse" du premier point) peut passer très vite pour de l’autoritarisme ou du machisme…
Où la sexualité tend à se vivre sous condition de soumission ("tu veux du sexe, fais donc d’abord la vaisselle" –imaginez qu’on leur sorte « tu veux de l’écoute, suce moi d’abord »-)…
Où beaucoup trop de femmes tendent à exiger tout et n'importe quoi ou tout et son contraire de leur fidèle compagnon…
Où au final les bonhommes ne sont plus des bonhommes mais d’aimables petits toutous pour femelles obsédées par le contrôle, obligés d’amputer une part toujours plus importante d’eux-mêmes ; de s’arracher les testicules et de les offrir sur un plateau en gage de respect de la femme…
jusqu’au jour où un naturel bien plus bridé que civilisé ou canalisé finit par revenir au galop… et tout emporter… faisant passer nos gamines, finalement tout aussi immatures que nos « bons garçons », de la rêverie au cauchemar. Alors heureuses ?
Une époque où le fait d’avoir la gentillesse pour mode normal de comportement est susceptible d’être perçu par certaines femmes comme une utile faiblesse (chose valable également du côté masculin), voire même un signe de domesticabilité ou en tout cas une invitation à un certain nombre d'abus…
Où toute forme de confiance en soi (élément parfaitement compatible avec la "gentillesse" du premier point) peut passer très vite pour de l’autoritarisme ou du machisme…
Où la sexualité tend à se vivre sous condition de soumission ("tu veux du sexe, fais donc d’abord la vaisselle" –imaginez qu’on leur sorte « tu veux de l’écoute, suce moi d’abord »-)…
Où beaucoup trop de femmes tendent à exiger tout et n'importe quoi ou tout et son contraire de leur fidèle compagnon…
Où au final les bonhommes ne sont plus des bonhommes mais d’aimables petits toutous pour femelles obsédées par le contrôle, obligés d’amputer une part toujours plus importante d’eux-mêmes ; de s’arracher les testicules et de les offrir sur un plateau en gage de respect de la femme…
jusqu’au jour où un naturel bien plus bridé que civilisé ou canalisé finit par revenir au galop… et tout emporter… faisant passer nos gamines, finalement tout aussi immatures que nos « bons garçons », de la rêverie au cauchemar. Alors heureuses ?
SILex Menn
Lire également : l'incontournable « du féminisme au gaminisme »… et le non moins excellent « dans féminisme il y a –isme ». Profitez-en c'est gratuit...
Et maintenant l'article : « Les hommes seraient-ils devenus de «bons garçons» ? » par Pascale Senk pour Le Figaro
Immatures, tendres, compagnons rêvés de femmes affirmées et débordantes d’énergie, les «mâles doux» seraient de plus en plus nombreux.
«Charmant, tendre, à l’écoute, plein d’humour et de fantaisie…» Quand elle décrit son dernier partenaire amoureux, Sophie ne tarit pas d’éloges. «Cet homme était absolument délicieux.» La jeune femme profita presque une année entière de cet être idéal, jusqu’au jour où, à quelques semaines de leur mariage, il est tout simplement parti, sans prévenir, ni même laisser un mot d’explication. Et n’a jamais plus donné aucune nouvelle. Sophie, deux ans après, en est encore bouleversée (pour en savoir plus...)
mardi 11 octobre 2011
lundi 10 octobre 2011
Tiercé socialiste
…le tocard est arrivé en troisième position. Encore un miracle du sotialisme.
On m’informe que les plus croyants d’entre les socialistes y voient la figuration d’une sainte trinité : le pépère, la maire et le simple d’esprit. Amen !
Hollande 39%, Aubry 31%, Montebourg 17% (1,9 million de votes) : François Hollande est dimanche en tête du premier tour de la primaire socialiste, selon des résultats partiels communiqués par le Parti socialiste et portant sur 1,9 million de bulletins dépouillés. Avec 39% des suffrages exprimés, François Hollande arrive devant Martine Aubry (31%), Arnaud Montebourg (17%), Ségolène Royal (7%), Manuel Valls (6%), Jean-Michel Baylet (1%). (Figaro)
Moralité : la France, ce pays où un bourricot tel qu’Arnaud Montebourg peut non seulement se présenter à une élection présidentielle, tout en croyant en ses chances, mais pire, arriver à la troisième position des primaires socialistes.
Ce pays est fichu ! Et moi je crois que je vais émigrer aux USA, en Israël ou au Japon. Je préfère encore les tsunamis, les tremblements de terre et même les radiations, à ce triste spectacle…
SILóng Tài-Yáng
dimanche 9 octobre 2011
Allégorie musicale : le poids de l’avenir serait-il plus lourd à porter que celui du passé ?
1) « Votre malédiction, si vous l’acceptez, consistera à recevoir à brûle-pourpoint des visions de malheur 4 minutes avant leurs accomplissements et à vous démerdez pour empêcher la réalisation de celles-ci, faute de quoi vous culpabiliserez à jamais » tel est ce qui semble sous-tendre cet excellent clip des 3 Doors Down "it’s not my time".
2) « Le 6 octobre, pendant deux minutes et dix-sept secondes, tous les habitants de la planète s'évanouissent en même temps. Chacun verra pendant ce black-out global un aperçu de son propre avenir six mois plus tard, ce qui fera fuir ou bien courir bon nombre de gens derrière cet événement » tel est le synopsis de Flash Forward (bande annonce sur Youtube), l’une des séries télé à succès du moment.
Bref, la question de la prédestination (un thème récurent dans le monde protestant) et de la Liberté dans un tel contexte verrouillé par le destin, semble travailler certains de mes contemporains.
Bonne question car effectivement, comment être libre si tout est prévu d’avance, ou pire, si les divinités chargées de tisser la trame de nos destinées s’amusaient à nous faire entrevoir des petits bouts de celle-ci ?
C’est simple, pas facile mais simple. Le seul moyen de vivre librement malgré le poids du passé comme de l’avenir, sans se retrouver étouffé par les bouffées d’angoisse que provoqueraient de tels cadeaux empoisonnés, consiste à se concentrer sur le présent, à bâtir jour après jour le futur que l’on désire indépendamment de celui qui serait prévu…
A faire malgré le futur comme on fait malgré le poids du passé. A faire du futur comme du passé, des lests juste bons à nous muscler les jambes…
Mais aussi à avancer en ayant le bon, le beau et le juste pour points cardinaux ; en demeurant fidèles à nous-mêmes, sans trahir notre essence ; nous attachant à défricher continuellement le sentier des possibles dans la très luxuriante jungle du temps.
C’est d’ailleurs, à peu près, ce que Krishna enseigne au prince Arjuna dans ce monument de la littérature spirituelle qu’est la Bhagavad Gîta (chapitre 2) :
« Ô Arjuna, accomplit ton devoir, celui de mener une juste guerre, sans trembler devant celle-ci, ou bien face à la mort, sans souci d’intérêt, de gloire, de succès ou d’échec. Tiens pour égaux, plaisir et peine, gain et perte, victoire et défaite, et sois tout entier à la bataille. Tu éviteras ainsi la souillure du péché. Sois attentif à l’accomplissement des œuvres, jamais à leurs fruits ; ne fais pas l’œuvre pour le fruit qu’elle procure, mais ne cherche pas à éviter l’œuvre. Cherche ton refuge dans la raison... »
Sar Rabindranath DuSIL
samedi 8 octobre 2011
Palestine : un projet ayant pour seul objectif la destruction d’Israël
1) Interview de Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, sur Al Jazeera, le 23 Septembre 2011 : « notre objectif ultime (…) la fin d’Israël »
Très loin des délires complotistes à succès, voici une preuve supplémentaire du fait que les projets destructeurs de grande ampleur avancent la plupart du temps, et en grande partie, à visage découvert, la tout dans l'indifférence quasi générale.
Aussi, tout comme les communistes, les fascistes, les nazis, et d’autres grands malades, les islamistes et les nationalistes arabes savent énoncer clairement leurs objectifs, du moins en arabe (au lieu de rêvasser, prière de lire Mein Kampf, le Coran, la littérature islamiste, la charte du Hamas ou de l’OLP)…
2) « Israël doit disparaitre » Alzeben Ibrahim, ambassadeur palestinien au Brésil
« Israël doit disparaître », voici les déclarations de Ibrahim Alzeben, ambassadeur palestinien au Brésil, que nous révélait lundi dernier Reinaldo Azevedo, célèbre chroniqueur conservateur brésilien.
« C’est curieux comme la plupart des annalistes brésiliens s’évertuent à attribuer aux Palestiniens une candeur que ces derniers font tout pour démentir », lance-t-il en début d’article avant de poursuivre.
Imaginez le scandale que cela aurait été si un quelconque diplomate israélien avait déclaré « L’autorité palestinienne doit disparaître ».
Or, vendredi, le représentant palestinien au Brésil, Alzeben Ibrahim, a déclaré sans la moindre ambigüité devant un parterre d’étudiants « Israël doit disparaître ».
Ajoutant même histoire d’enfoncer le clou et afin de ne laisser aucun doute, « et ce n’est pas l’Ambassadeur d’Iran ou le président Ahmadinejad qui vous parle ».
Rendant ainsi évident le fait qu’il ne parlait pas du retrait d’Israël de la Judée Samarie, mais bien d’un Israël rayé de la carte tel qu’Ahmadinejad le prêche.
Bien évidemment personne n’a manifesté le moindre désaccord ou protestation, comme nous le rappelle notre chroniqueur…
Article du Sil pour mes lecteur d'ici ou d'eXc (source : “Esse Israel tem de desaparecer… e ninguém soltou um pio de protesto! » sur Veja par Reinaldo Azevedo)
vendredi 7 octobre 2011
DSKorrida : la Belle et la Bête
1) Tristane Banon publie un livre où elle explique ce qui l’a poussé à prendre enfin le taureau par les cornes ;
2) Chose qui met de mauvaise humeur ce bon vieux Michel Garroté de chez Drzz (ce qui m’a permis de découvrir un excellent Kalach Niko parmi les commentateurs)
Finalement, des fois, il y a des affaires qui éclairent soudainement le sens sacré de la corrida (la mise à terre de la bestialité par un héros ou une héroïne de lumière), dont j’avoue le respect pour l’une de ses formes, celle des « forcados »… Olé !
Cela dit, que les fans de DSK se rassurent. S’il risque bien d’y avoir combat à mort (symbolique) dans cette affaire, notre Financial Bull national ne finira dans aucune assiette. Un aussi magnifique reproducteur ne manquera pas de goûter à une très inséminatrice retraite… Olé !
El SIL
jeudi 6 octobre 2011
Le clergé de la Tolérance ne pardonne rien : "maté !!!"
Comme nous le verrons ci-après, les propos de David Douillet sont surtout bien plus inexacts que déplacés. Pour le reste admirez comment les chantres de la tolérance ne pardonnent rien, même vingt ans après. Mal-pensant un jour, mal-pensant toujours. Au pilori ! Au bûcher !
David Douillet, nouveau ministre des Sports, a regretté des propos anciens et qualifiés cette semaine de « sexistes et homophobes » par sa collègue Roselyne Bachelot, en charge des Solidarités, dans une interview à l’hebdomadaire Journal du Dimanche.
Interrogé sur cette déclaration qu’il avait faite il y a 20 ans: « On dit que je suis misogyne, mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes », l’ex judoka a convenu: « Cette expression était malheureuse. Je la regrette. Elle n’est pas ce que je suis ». « C’était une discussion de vestiaire. J’avais 20 ans, j’en ai 42 aujourd’hui », s’est-il encore excusé (pour en savoir plus).
Etonnant, n’est-ce pas ? Maintenant, pourquoi donc la déclaration « tous les hommes le sont (misogynes), sauf les tapettes » est-elle plus erronée que déplacée.
Elémentaire mon cher lecteur. Et bien parce qu’il n’y a pas plus misogyne qu’une tapette. Les pédés le sont suffisamment en tout cas pour ne pas vouloir prendre femme, pour ne pas les désirer, les aimer ou les supporter. Alors que nous autres, vils machos misogynes, les femmes, même à demi dingues ou à moitié chiantes, nous les désirons, les aimons, les supportons.
Pour ce qui est de l’homophobie et de la bien-pensance, voici une petite anecdote. Un soir, nous organisons une soirée foot.
Pas mal de monde se retrouve dans le salon dont deux couples homosexuels qui ne se connaissent pas. J’annonce en préambule qu’il ne faudra pas trop s’offusquer du fait que je puisse en arriver à traiter l’équipe adverse ou l’arbitre « d’enculé », pour la bonne raison qu’il n’y aura aucune homophobie là-dedans. Bien au contraire, dans un esprit très gay-friendly, il s’agira d’émoustiller nos amis. On rigole. On rigole, jusqu’au moment où ma bien-pensance se trouve violement heurtée par les propos que le premier couple d’homos, à côté duquel je suis assis, tient sur le deuxième couple installé à l’autre bout du salon. « Tu ne trouve pas qu’ils font un peu follasses » se disent-ils. Diable, j’ai failli les traiter d’homophobes et faire un signalement au Procureur avant de me ressaisir. Ah, toutes ces tentations inquisitrices.
Tiens, ça me rappelle que l’une de mes belles sœurs m’a mis au défi d’écrire un billet misogyne. Disons que celui-là constituera un petit échauffement. Si avec tout ça je ne suis pas maudit ad vitam aeternam par les bien-pensants, ce sera à désespérer du genre humain.
AnSILme de Cantorbery
mercredi 5 octobre 2011
Histoire d’O+ : « La vie, on a ça dans le sang »
Juste histoire de signaler ce très beau slogan découvert la dernière fois que je suis allé déverser mes coups de sang, de façon utile pour une fois, à savoir dans une poche à plasma. Ne m’en veuillez pas mais corporellement parlant, j’ai toujours aimé tout donner.
Je sais ce que vous allez dire « et en plus il donne son sang… ce Sil est vraiment formidable ».
C’est gentil mais laissons cette évidence de côté et concentrons-nous plutôt sur la nécessité de participer à la constitution de réserves de liquidités aussi stratégiques que vitales. A votre bon cœur messieurs dames. C'est le cas de le dire.
SILestat de Lioncourt ^..^
mardi 4 octobre 2011
En France : des « individus » assiègent le commissariat de Vigneux pour faire relâcher des antisémites d’origine maghrébine
« Voilà la race maudite de Feuj… sale Feuj… Je nique les Juifs… »
Samedi 1 octobre, 13 h, des membres de la communauté juive de Vigneux-sur-Seine (Essonne) sortent de la synagogue. Les hommes sont identifiables à leur kippa. A 500 mètres du lieu de culte, ils croisent un groupe de jeunes filles décrites comme d’origine maghrébine. Celles-ci interpellent le groupe de Français juifs puis finissent par proférer les insultes antisémites figurant ci-dessus.
L’altercation vire à l’attroupement et dégénère en bagarre. Les victimes et témoins font état de la haine hystérique qui se dégageait de leurs agresseurs.
L’intervention de la police conduit à l’interpellation des jeunes filles auteurs de l’agression. Toutefois, selon des témoins, elles auraient dû être relâchées sous la pression de groupes d’individus assiégeant le commissariat de police.
Suite à ces évènements :
Les médias grand public jouent du silence radio… et l’AFP traite cette affaire d’une façon pour le moins orientée.
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) a fait savoir qu’il condamnait cette agression antisémite et envisageait de déposer plainte aux côtés des victimes.
Jean-Patrick Grumberg de Chez Drzz y voit quant à lui l’influence des enseignements dispensés par la mosquée du coin.
lundi 3 octobre 2011
SIL, un tour de Force
S’il y a bien une chose que mes ennemis, amis, disciples, élèves, groupies et autres fans inconditionnels me reconnaissent aisément, en plus de ma beauté diabolique, de mon intelligence hors normes et de ma modestie jupitérienne, c’est bien le fait qu’ils ressentent comme une force en moi, voir même La Force en moi.
Comme ils la sentent au niveau du torse, du bassin et des sourcils, il leur arrive de me demander de leur montrer mon qui, mon quoi, mon sabre laser.
Je leur explique alors que j’ai bien essayé de m’en fabriquer un, mais que je suis visiblement beaucoup moins doué pour le bricolage que mon Manuel de père. C’est aussi ça l’intégration. C’est parce que les fils d’ouvriers immigrés veulent faire des études qu’on n’est plus foutu de trouver un bon artisan dans le BTP. Ben oui ! Le Portugalicien s’y fait rare… Mais je sens que je m’égare du côté obscur de la Force. Revenons à notre propos… Je disais donc que j’avais échoué à me fabriquer un sabre laser. Ce constat effectué, je décidais de me mettre à l’art du sabre japonais, au kendo comme au ïaido. Cependant je me suis assez vite rendu compte qu’un sabre en bambou n’imposait que trop peu de respect et qu’un katana ne rentrerait jamais dans ma poche arrière. Le doute me saisit.
Sachez toutefois, mes jeunes apprentis, que lorsque l’on persévère dans la voie de La Force, celle-ci finit toujours par nous guider vers la lumière. « Euréka, bien sûr, cela est ! » se serait dit maître Yoda. C’est en tous cas ce que je me suis dit lorsque j’ai découvert que la Force s’exprime en tout, de bien des façons et que j’ai compris enfin le sens de cette maxime Jedi : "ce n’est pas le sabre qui fait le Jedi mais le Jedi qui fait son sabre".
C’est ainsi que je découvrais l’outil par lequel la Force s’exprimerait en moi. Un stylo. Et comme chaque sabre de Jedi est baptisé par son maître, petit secret que George Lucas a volontairement gardé, histoire que les vrais Jedi puissent se reconnaître entre eux, j’ai donné un nom à ce qui est devenu le sabre-laser de mon temps. Il s’appelle Mont Blanc™ (PUB). Depuis ce jour, je laisse enfin la Force guider ma main.
S’agissant du secret que Lucas voulait préserver, dans ma loge d’obédience Jedi, la toute première loge Jedi française chargée de défendre enfin la République, on estime ce genre de secrets totalement has-been.
J’aurais juste un reproche à faire à la Force. Elle est nulle en orthographe. Heureusement que mon Word (PUB) est équipé d’un correcteur d’orthographe spécialisé dans la dyslexie. Allez, que la Force soit avec vous quand même, bande de Padawans dyslexiques.
Master SIL, à ne pas confondre avec un Sith.
dimanche 2 octobre 2011
Petite allégorie musicale : chantons sous un parapluie
Histoire de se rafraichir un peu en ce début d'octobre caniculaire :
Alors c’est l’histoire d’un petit gars qui décline, par un après-midi pluvieux, l’invitation d’une superbe fille, à profiter de son parapluie, et par la même occasion d’une proximité aussi providentiellement proposée qu’ardemment souhaitée. Pourquoi donc ? Parce que cet émotif a permis à ses sentiments de chanter intérieurement sous la pluie, à la façon Gene Kelly (ci-dessus).
La bruine passée, allez savoir pourquoi, la chanson de Rihanna « sous mon parapluie » lui vient à l’esprit (ci-dessous). Regrettant alors de ne pas avoir accepté l’invitation, il se dit « quel con je fais ! » concluant par un « je comprends mieux pourquoi artiste rime légèrement avec autiste » avant de poursuivre une (trop) innocente discussion comme si de rien était.
Moralité, en application des vieux principes musicaux d’Aristote, le choix des mélodies que l’on autorise à trotter dans nos têtes devrait toujours faire l’objet d’une attention toute particulière…
samedi 1 octobre 2011
L’islam pour les nuls, par Douglas Murray
L’islam vu par l’écrivain et journaliste, britannique et conservateur, Douglas Murray. Le tout en moins de 3 minutes.
Une vision que je partage à 100%.
En gros, la plupart des versets du coran sont pourris, certes oui, mais la plupart des musulmans ne le sont pas. Soit un très essentiel élément de relativité dans ce système absolu…
SILidim le Magnifique
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