vendredi 18 avril 2008

"L'ANAMITE EST LUBRIQUE" ET "L'IRAKIEN UN DIENCÉPHALIEN" (2/2)


Pour l'Irak c'est une autre histoire ou plutôt la suite de cette histoire. Sauf que cette fois-ci, les Américains se refusèrent à la lecture du petit manuel français visiblement toujours en vigueur à droite comme à gauche de l'échiquier politique français et surtout au Quai d'Orsay.

Un petit manuel justifiant le maintient des dictatures orientales et les discussions bon enfant que l’on entretient avec celles-ci plutôt qu'avec les Peuples, par les considérations biologiques que voici, exposées dans cette analyse de l'Arabe par le docteur Antonin Porot, mort en 1965, et patron pendant trente ans de la faculté de psychiatrie d'Alger :

« Le Nord-Africain musulman se définit comme un débile hystérique, sujet, de surcroît, à des impulsions homicides imprévisibles. Il est incapable d'assumer des activités supérieures de nature morale et intellectuelle. L'indigène nord-africain est un être primitif dont la vie est essentiellement végétative et instinctive. L'Algérien n'a pas de cortex ou, pour être plus précis, il est dominé, comme chez les vertébrés inférieurs, par l'activité du diencéphale. Il représente parmi les races blanches méditerranéennes le traînard resté loin en arrière et fait partie des races condamnées à s'éteindre. »

Un diagnostic médical, ou plutôt morbide, expliquant peut-être cet avis politique émis sur les Arabes par un autre grand général, le général De Gaulle : « Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines… Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants.” (…) “Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. Ils ont la manie de la fantasia » Sans doute une illustration de la grandeur du Gaullisme…

Voici donc qui rend limpide une certaine politique arabe de la France. Voici qui permettra également d’apporter des réponses aux interrogations d’Hilmi Dawood, un journaliste kurde. « J’ai été extrêmement choqué par l’opposition de la France à la guerre parce que, même si personne n’aime Bush, ni en Europe ni en Irak, l’essentiel était de nous libérer de Saddam. Je n’ai rien compris à la politique française. Sans parler de l’après-guerre où, une fois que tout est fini de toute façon, les Irakiens ont besoin d’aide face à l’insécurité, à la misère, et où la France est absente ».

Et oui mon Hilmi, l'Arabe comme l’oriental en général ne sont pas bâtis pour la démocratie et le mieux qui puisse leur arriver c'est d'être dirigés par des Raïs tels que Saddam Hussein, plus ou moins éclairés par une salutaire paranoïa.

Qui puisse lui arriver et surtout qui puisse nous arriver afin d'y placer nos intérêts comme le rappelle Mounaf un étudiant sunnite d’Irak. « Je crois que la France n’était opposée à la guerre que parce qu’elle défendait ses propres intérêts, parce qu’elle était l’amie et recevait des cadeaux de Saddam ».

Et oui mon Mounaf, cette résistance française à la seconde guerre d’Irak tenait sans doute dans un appel tel que celui-ci : « Ici l’ombre, les corrompus parlent aux corrupteurs ». Des intérêts économiques français délogés d’Irak par des intérêts américains, placés-là apparemment au nom d'autres considérations qui visiblement échappent à toutes nos grilles de lecture.

En fait nos cousins américains pensent à juste titre que l’Arabe n’est pas inapte biologiquement à la démocratie. Ils pensent même qu’en installant la démocratie en Irak, par les effets de la désormais fameuse comme fumeuse « théorie des dominos », cette région aussi explosive qu’exportatrice de tyrannie trouvera progressivement la voie de la pacification, du bizness comme du progrès.

Ils oublient juste que la biologie ne fait pas tout et qu’il y a surtout un barrage culturel majeur à l’installation de la démocratie dans cette région.

En effet, outre le fait que la violation du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », y compris pour de très bonnes raisons démocratiques ou en réponse à une agression, pue toujours un peu l’universalisme paternaliste occidental, même s’il est vrai par ailleurs que l’Occident n’a pas le monopole des universalismes, et qu’il est impossible de nier que les irakiens ont l’air depuis la chute de Saddam de disposer un peu plus d’eux-mêmes pour le meilleur comme pour le pire, d’aucuns ont tendance à oublier un détail très important.

L’installation de la démocratie dans les pays de l’Axe (Allemagne-Italie-Japon) par la force, y compris nucléaire, preuve au passage que l’on peut imposer la démocratie par la force, n’a été possible que parce que rien de fondamental ne s’y opposait. Les peuples et les élites de ces pays avaient soit commencé à bâtir des projets démocratiques soit y aspiraient.

Ce n’est pas que dans le monde islamique, ils ne sont pas nombreux ceux qui aspirent à la démocratie. Il se trouve juste que la démocratie, la loi des hommes, constitue un blasphème envers l’islam, la loi du dieu de Mahomet. Une loi constituante actuellement indépassable dans cette région.

Alors certes d’aucuns faux dévots vous serviront, un petit verset sorti de derrières les fagots pour justifier la possibilité d’une laïcité et d’une démocratie en milieu islamique. La sourate 42, verset 38 stipulant que « les hommes délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires ». Il se trouve juste que dans leur volonté de tordre la réalité islamique, ils oublient de lire ce verset mot pour mot. Car il s’agit bien d’affaires au sens premier du terme. Allah étant nul aussi bien pour le commerce local qu’international, il accepte de laisser les hommes régler ce genre de petites affaires, Mahomet ayant été de loin, le plus grand des marchands de tapis.

Et puis, en plus du fait que cet extrait du verset 38 jouxte l’injonction de se soumettre à Allah et d’observer les prières, annulant ainsi toute séparation entre religieux et politique, même si ce verset s’interprétait comme la possibilité pour les hommes de légiférer, ce droit ne pourrait s’exercer que dans le cadre constitutionnel formé par la charia.

Donc lâchez l’affaire, il n’y a là rien de commun avec la séparation nette du « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ou du « mon royaume n’est pas de ce monde », formulés par le petit Jésus qui chassait les affairistes du Temple. Point de laïcité dans le Coran. En islam, en dehors de Mahomet, l’humain n’y a pas voix au chapitre.

Or pour revenir à la démocratisation de la région, si l’on peut dépasser des dogmes ineptes, telles que les idéologies fascistes ou marxistes, assumées comme le fruit de l’esprit des hommes, on hésitera toujours à bafouer les lois de nos pères, arrières grands-pères, arrière arrière grands-pères, des lois présentées comme divines. C’est cela qui rend le combat contre l’islam si particulier et si difficile. Eh oui ! Et si c’était vrai qu’Allah est grand ! Dans le doute…

Par conséquent l’invasion de l’Irak dans le but de démocratiser ce pays redevenu religieux m’apparaît comme une incongruité idéologique. Allah limite si l’on avait arrosé les graines de laïcité plantées par le régime baasiste, cela aurait été un peu plus cohérent mais là, tenter d’implanter la démocratie dans un cadre islamique, désolé de me montrer aussi catégorique mais c’est totalement incongru !

Une incongruité idéologique mais pas forcément stratégique si on abandonne les dominos pour les échecs et que parlant plus sérieusement, on accepte de prendre la réalité entre quatre yeux. Car de quoi s'agit-il ici ma petite dame ?

Déjà, il ne s'agit pas d’une guerre déclarée par « The Terrorism » puisque tous les terrorismes ne visent pas le monde. Les terrorismes basques, corses, irlandais, tamouls, aussi criminels puissent-ils être, ne participent pas d'une stratégie globale et mondiale.
Il ne s’agit pas d’une guerre déclarée par le terrorisme car le terrorisme dont il est question ici n'est qu'une arme parmi d'autres. Il ne s’agit donc pas d’une guerre contre « The terrorism ».

Il s'agit en fait d'une drôle de guerre mondiale, qu'il convient de mener au mieux, aussi froidement que possible, on commence il est vrai à en avoir l’habitude, afin d'éviter de saler l'océan avec des torrents de sang humain.

Car que vous acceptiez de le voir ou pas, l'islam nous a déclaré une guerre totale, et ce par tous les moyens imaginés par Mahomet et consignés dans son petit livre vert. C’est comme ça, qu’on le veuille ou pas !

Une guerre que l'on peut résumer par une partie d'échecs qui se jouerait de la façon suivante. Une partie où l'islam ferait avancer ses pions, puis ses fous histoire d'installer ses tours-minarets censées encadrer les fous comme les pions, avant que les cavaliers fassent échec et mat. Une partie qui consiste pour nous à prendre leurs fous sans utiliser les nôtres, neutraliser leurs cavaliers avec nos chevaliers, en empêchant que les tours s'installent chez nous, le tout en évitant de toucher aux pions.

Une guerre globale, une partie d'échecs, un djihad qui ne date pas d'aujourd'hui, qui n’a connu en 14 siècles qu'un bref reflux entre la moitié du XIXe et la moitié du XXe siècle, par les effets de l'impérialisme européen, mais qui grâce aux ressources de l'or noir a pris un nouvel essor.

Un essor colonisateur puisque les autorités islamiques de ces pays riches font tout chez elles pour encourager leurs pauvres « à émigrer dans le sentier d'Allah », afin qu’ils témoignent de leur crise de foi ( sourate 4, verset 100, entre autres, et hadith n°1), en même temps qu’elles font tout chez nous pour que nous les acceptions sans broncher. Bien joué !

Un essor idéologique puisque les autorités islamiques financent avec leurs pétrodollars un prosélytisme islamique présenté d’un côté comme un droit supérieur à tous les autres et d’un autre côté comme le meilleur moyen d'éviter l'action de leurs propres fous. C’est dingue non ?

Un essor militaire asymétrique puisque les autorités islamiques non seulement n’excommunient jamais les terroristes qui frappent la mécréance, ne font rien pour combattre un terrorisme islamique pratiqué en dehors des terres d'islam, mais au contraire financent ces agressions militaires plus ou moins discrètement. Faisant ainsi du djihad terroriste une continuation de l’islam par d’autre moyens. Et ce en attendant que les cavaliers islamiques se dotent du feu nucléaire, « du feu d'Allah » qui permettra le djihad de masse. En attendant, ils savent également user de pieux mensonges quand les occidentaux sont en mesure de mener pour eux leurs pieux combats. Bravo Messieurs !

Je suis en effet très étonné que personne ne rappelle l’intervention des EUA pour mettre fin à la guerre du canal de Suez en 1956, opposant l’Egypte à l’alliance Israelo-franco-Britanique, l’aide apportée aux Afghans contre les Soviétiques et surtout lors de la Guerre du Golfe. Comme quoi le Grand Satan américain sait aussi servir les intérêts de l’islam…

N’est-ce pas étonnant, en effet, alors que le monde islamique pleure l’Irak et la centaine de milliers de morts irakiens, dus en grande partie aux attaques terroristes, qu’en 1990 une très grande partie du monde islamique ait participé comme un seul homme à la Guerre du Golfe sans trop pleurer la centaine de milliers de morts directement lié à ce conflit.

USA 115 000 hommes engagés, l’Arabie 118 000, Turquie 100 000, Emirats Arabes Unis 40 000, Egypte 35 000, Oman 25 000, Syrie 17 000, Koweït 11 000, Bangladesh 6000, Nigeria 1500, Sénégal 500. Même le Maroc, cette nation de bergers comme la présente une vieille blague algérienne, a envoyé 1200 soldats en Irak. Pourquoi donc ?

Serait-ce parce qu’à l’époque le régime baasiste avec Saddam à sa tête était considéré comme un régime impie qui menaçait ses très islamiques pays voisins, ce qui justifiait qu’on le bombarde. Attaque devenu impossible depuis que Saddam est rentré à nouveau dans le rang islamique, y compris par ses bonnes œuvres terroristes. Des liens entre Al-Qaida et l’Irak de Saddam émergeant en effet ces temps-ci de l’analyse du « dossier Harmonie ». Analyse rapportée dans cet intéressant article de Laurent Murawiec « on en apprend des belles », article également disponible et commenté chez mon confrère eXcentriste JC Durbant.

Encore qu’au-delà de toute considération religieuse, vu les arguties de mauvaise foi développés par l’administration Bush, je veux bien accepter que le monde islamique ait rechigné à suivre les EUA dans cette seconde guerre Irakienne.

Là, par contre, où je me perds en conjectures c’est quand je constate qu’en dehors de l’appui logistique obtenu de Bahreïn, du Pakistan et de l’Ouzbekistan, aucun pays islamique n’a manifesté sa solidarité envers des EUA attaqués par un Al-Qaida basé dans l’Afghanistan des talibans, en y envoyant des troupes combattre les terroristes.

Serait-ce là encore parce que les Talibans et Al-Qaida sont des bons musulmans et que l’hadith n°36, l'hadith de l'omerta, interdit de censurer l’action menée par un musulman contre un mécréant. « Quiconque couvre les travers d’un musulman, Allah le couvrira dans ce monde et dans l’autre ». Le mécréant ayant toujours tort et le terroriste islamique toujours raison de toute façon comme l’expliqua sans la moindre langue de bois dans l’émission « Hard Talk » de la BBC, le prédicateur Anjem Choudary à la suite des attentats de Londres.

En fait toute fausse naïveté mise de côté, je comprends très bien que le monde islamique s’allie avec les Soviétiques contre Israël, avec les EUA contre les Soviétiques, avec le monde entier contre Saddam mais avec personne contre le terrorisme islamique. Allah n’a-t-il pas ordonné de « jeter la terreur dans le cœur » (33,26) de ses ennemis, « en frappant au-dessus des cous et sur tous les bouts des doigts » (8,12).

Constatant tout cela, en même temps que j’arrêtais de réfléchir en petit blanc, de prendre nos codes de pensée et de conduite pour les codes du monde entier, de prendre les autorités islamiques pour des crétins congénitaux, et après m’être enfin mis à raisonner avec leurs codes à eux, une conclusion est apparue d’elle-même.

Le terrorisme islamique constitue non pas un accident industriel de la mondialisation mais constitue bien une déclaration de guerre de la part de gouvernements islamiques qui soutiendraient d’une façon ou d’une autre, de près ou de loin, en paroles ou en actes, ces actes de guerre. Des actes de guerre et donc des Casus Belli.

Par contre comme il est hors de question de verser dans le carnage à grande échelle, puisque ces populations endoctrinées au sacrifice de leurs enfants sont les premières victimes du dogme islamique, mais que ce n’est pas une raison pour autant de laisser la tyrannie faire l’Histoire, une raison pour autant de tendre l’autre joue à des gens dont « je ne suis pas toujours certain qu’ils aiment leurs enfants autant que j’aime les miens », j’estime que la stratégie des points de fixation est la solution la plus raisonnable.


Des points de fixation qui comme en Irak drainent une bonne partie des terroristes et autres combattants islamiques vers leur tombeau ; qui démontreront que nos pays sont capables de frapper la maison de l’islam jusque dans son cœur si d’aventure on cherchait à détruire les nôtres ; qui feront comprendre aux gouvernements islamiques qu’ils seront placés à chaque fois devant leurs responsabilités envers leurs peuple comme envers l’Histoire en cas d’agression ; et qui par conséquent seront susceptibles d’inciter le monde islamique a choisir une autre voie que celle du djihad ; de choisir la voie de l’acceptation de l’autre et de la coexistence pacifique.

Une voie longue et difficile qui risque bien de nécessiter la centaine d’années que le très jeune candidat McCain est prêt à rester en Irak. Le délai nécessaire pour que le monde islamique choisisse entre la voie de la paix, du progrès et de la prospérité ou la voie de l’épuisement progressif de leurs sociétés qu’accompagnera celle des ressources engagées dans cette guerre globale.

En tout cas, présentement, considérant le terrorisme comme un casus belli, estimant que l’Irak fait un bon point de fixation, vous comprendrez enfin que je n’aurais jamais pris le risque du ridicule avec cette histoire d’armes de destruction massive. Un bon gros dossier démontrant les liens ou ne serait-ce que l’implantation en cours d’Al-Qaida en Irak m’aurait suffi comme légitimation juridique à un engagement militaire.

Considérant tout cela, vous comprendrez que j’estime comme étant de la félonie le fait de laisser notre allié américain se dépatouiller tout seul avec le djihad, de ne pas lui témoigner une plus grande solidarité militaire face à la déclaration de guerre qu’il a subi et que je considère également comme une grande lâcheté l’absence de réponse ferme, ne serait-ce que diplomatique, aux attentats de Londres et de Madrid, puisque je mettrais ma main à couper, sous un cimeterre, qu’il existe des liens entre les instigateurs de ces attentats et des autorités islamiques installées à l’étranger.

Quoique vu le nombre d’islamistes que nous accueillons chaque année sur nos territoires occidentaux, au lieu d’y accueillir ceux qui rejettent et fuient l’islam, les fous d’Allah n’auront bientôt plus besoin de liens avec leurs métropoles islamiques ou de moyens en provenance du dar al-islam puisque les moyens qu’ils récolteront chez nous suffiront amplement à financer leurs actes de guerre. Et dieu sait que ce ne sont pas les moyens qui manquent chez nous. 150 millions d’euros de Taxes hallal, le pizzo islamique et autres « impôts révolutionnaires », sans oublier les malversations financières au sein mêmes des mosquées

Et oui pour conclure sur la partie d’échecs qui se joue, j’observe que les fous avancent toujours, au milieu des pions, sans qu’on les expulse du plateau de jeu.

Alors Messieurs, demain après-midi, pour l’apéro, à quoi jouera-t-on, aux échecs ou aux dominos ?

SILidim le Magnifique

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