samedi 19 avril 2008

"L'ANNAMITE EST LUBRIQUE" ET "L'IRAKIEN UN DIENCÉPHALIEN" (1/2)


En ces jours où l'on fête le cinquième anniversaire de la chute du régime du Shaytan Hussein, plus incertain encore que l'issue de la guerre en Irak est le caractère des analyses sur le bilan de cette guerre. En effet, à gauche comme à droite, je lis tout et n'importe quoi. Or moi, quand l'incertain me guette, j'ai pour habitude de me réfugier dans les certitudes, celles que je peux lire dans Rouge, l'Humanité, Présent ou encore Minute. Tout y est si simple, si clair, rouge-clair ou brun-delavé.

Tout y est de la faute des communistes et des Juifs chez les uns ou des capitalistes et d'Israël chez les autres. Avec ce point commun antisémite ou antisioniste qui donne au crypto-marrane que je suis pour partie, quelques bonnes raisons de se réjouir. 10 millions de Juifs plus puissants que toutes les autres puissances de ce bas monde réunies, un état hébreux capable à lui tout seul d'encercler 22 états arabes, un peuple à qui toutes les ressources du globe appartiennent, qui dirige l'ONU, L'UE, la CEI, les EUA, le PC chinois et même la Ligue Arabe, il y a de quoi vous réjouir. Que des bonnes nouvelles vous éloignant des menaces de destruction d’Israël.

C'est donc en lisant l'Huma que j'ai enfin compris le pourquoi de la guerre d'Irak et surtout celle du Vietnam car autant l'intérêt de la guerre d'Irak m'apparaît plus clair qu'à Paul Wolfowitz et Donald Rumsfeld eux-mêmes, autant le sens de celle du Vietnam me laissait jusqu'alors dans une certaine circonspection.

C'est vrai, où pouvait bien être pour les EUA l'intérêt à reprendre pendant 15 ans le relais de la guerre franco-vietnamienne, de mener une guerre contre un petit pays d'Asie qui ne lui avait rien fait, situé aux marges de l'empire soviétique honni, alors qu'aucune ressource, aucun intérêt vital ou stratégique ne le recommandait, dont les échecs successifs traumatisèrent la nation américaine, et où 60 000 enfants de cette nation y mourront.

Et bien l'intérêt, je l'ai découvert en lisant dans l'Huma un petit article faisant la promotion du spectacle « la comédie indigène » qui s'est joué en octobre 2007 au Tarmac de la Villette. Un spectacle basé sur la lecture d'extraits d'un livret, édition 1927, que l’on distribuait alors aux militaires français en partance pour les colonies. Un livret où on y traite « scientifiquement » des mœurs de l’indigène. Des extraits que ponctuent des citations empruntées à Lamartine, Maupassant, Tocqueville…

Où peut bien être le rapport avec la guerre du Vietnam me direz-vous ? Le voici !

Un général français, pour le moins roublard, avait eu accès au tome 2 du livret en question, un tome frappé du sceau « secret défense » et consacré aux mœurs des alliés, dont une partie traite des aspects refoulés du caractère américain. Un tome 2 qui a sans doute inspiré cette drôle d’analyse au professeur canadien Heinz Weinmann dans un récent article « Les Fantômes de l’Amérique » :

« Notons lors de son baptême, que l'Amérique change de sexe, de genre. Waldseemüller, pour mettre «Amerigo» en accord avec le genre des autres continents Europa, Asia, Africa, le féminise en «Ameriga», America. À l'origine, une masculinité inspirée d'un nom propre — Amerigo Vespucci — est refoulée par une féminité mythique: America. America dans les iconographies jusqu'au XVIIIe siècle, c'est la femme sauvage, indienne, nue comme Ève, entourée de plumes et de serpents: signes mêmes de son animalité foncière. Il s'agit donc de refouler cette américanité sauvage, certes fascinante, séduisante, érotique, mais intolérable, pour les puritains anglo-saxons qui mettront le pied sur le continent à Plymouth Rock en 1620. »

Comme notre général français n'ignorait pas par ailleurs à quel point la perte des bordels cubains représentait un chagrin inconsolable pour les EUA, il s'en est allé voir nos cousins d'Amérique avec le désormais fameux tome 1 dans la poche de son veston.

Vous ne voyez toujours pas le rapport avec la guerre du Vietnam. Un peu de patience mes grands enfants !

Nos cousins peu enclins, au début de l'entretien, à s'engager au Vietnam, guerre froide sous les tropiques ou pas, abandonnèrent toute retenue lorsque le général français donna lecture du passage suivant. Un passage que l'on retrouve dans l'article de l’Humanité en question :

« Si la femme annamite ou congaï, déplait par sa face plate et sa bouche noire à salive rouge, il faut reconnaître qu'elle a un corps bien fait et bien proportionné. Une fois qu'on est habitué à la forme de leurs visages, on en trouve souvent qui ont de jolis traits. Un fait me frappa dès que je pus examiner de près les organes génitaux des Annamites ; c'est la petitesse réellement remarquable, en rapport avec la faiblesse de leur corps et la débilité de leurs muscles. Il est rationnel de trouver chez l'adulte annamite une gracilité du pénis en rapport avec les faibles dimensions de l'appareil féminin.

À ce point spécial, les Annamites doivent occuper la dernière place parmi toutes les races. Et si nous pourrons appeler les Nègres d'Afrique des hommes étalons, il sera logique d'appeler les Annamites des hommes singes. Ils méritent cette appellation à double titre, le singe étant de tous les animaux celui dont l'organe génital est le plus petit, proportionnellement à la grosseur du corps. Le singe est également le seul des animaux qui se masturbent de propos délibéré, point de contact avec la race humaine. Or l'Annamite, un vieux civilisé, est aussi lubrique que le singe.

D'ailleurs, il existe un dicton annamite d'une crudité cynique, que j'ai trouvé au Tonkin : Pour qu'une fille soit encore pucelle à dix ans, il faut qu'elle n'ait ni frères ni père
».

Et oui, pour avoir trop frayé avec la Cochinchine, le Français, ce vieux civilisé, est devenu par les effets positifs de la colonisation malin comme un singe. Ce faisant, en usant de quelques grimaces et autres gesticulations intellectuelles, il n'eut que peu de difficultés à convaincre l'Américain d’aller se défouler sous les tropiques en lieu et place du Français qui avait d’autres chats maghrébins à fouetter.

De plus comme les Américains passaient pour en avoir une petite, toujours d'après le tome 2 « top-secret », la « débilité » des organes annamites leur seraient apparus comme une bénédiction.

Des faits confirmés par une récente étude menée par la société Andromedical, la même société qui produit l’extenseur pénien Ando-Penis et qui nous bombarde de Spams à son sujet alors qu’en France nous n’avons aucunement besoin d’extenseur. La longueur moyenne d’un pénis en érection serait d’après cette étude de 9,6 cm chez les Coréens, 12,9 chez les Américains, 13 chez les Japonais et les Chinois. 13,9 cm chez les Allemands, 14 cm chez les Français et 14,2 cm chez les Belges qui ne sont après tout que des Gaulois chevelus.

Mensurations américaines d’ordre asiatique confirmée chez Bill Clinton par le témoignage de la Mochita Lewinsky. Celle-ci affirma à la barre que l’organe présidentiel mesurait environ 125 millimètres. Ce qui explique le besoin d’ustensiles, Bill étant monté plutôt comme une cigarette que comme un cigare. Ce qui m’explique enfin aussi pourquoi je me sens si gêné sur le devant, dans mes slips made in china, alors qu’ils semblent sier à ravir à nos cousins d’outre-atlantique…

Et voilà donc comment nos cousins d'Amérique s'en seraient allés « libérer les Vietnamiens, ou plutôt les Vietnamiennes, des Vietnamiens eux-mêmes ». Franchement, à quoi ça tient l’Histoire, quelquefois.

Il en fut ainsi jusqu'à ce que les rapports de leurs propres ethnologues établissent que les Thaïlandaises, des proches cousines des Annamites, possédaient les mêmes prédispositions susvisées, ce qui tombait plutôt bien. Les Thaïlandais étaient resté des alliés, ça rapproche. Par conséquent des bordels s'ouvrirent dans la joie à Bangkok et l'Américain se retira du Vietnam avec le « ça » de l'âme en paix.

SILidim le Magnifique

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